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EAN : 9782370111371
377 pages
Éditions Hélène Jacob (17/05/2014)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Gide a écrit : « Famille, je vous hais ». De son côté, Woody Allen « préfère l?incinération à l?enterrement et les deux à un week-end avec sa famille »?
La famille, on a beau la fuir, elle vous revient souvent dans la figure comme un boomerang faussement facétieux. Quand ce retour prend l?allure de jeu de massacre dans les rues de Paris, où les femmes tombent comme des mouches sous les doigts d?un tueur acharné, cela devient carrément insupportable?
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Premier livre que je découvre de cette auteure. On part sur une série de meurtres où des femmes se font étrangler en plein Paris. Victoire qui est intervenue lors d'une agression n'a pas pu empêcher le coupable de tuer la victime. Elle prévient la police de manière anonyme et s'enfuit. C'est la soeur d'Adèle, une amie de Victoire qui travaille sur cette affaire de meurtres. Victoire va être coincée entre Adèle et une journaliste Ludovique avec qui elle a une relation. Les enquêteurs piétinent pour résoudre cette affaire.
Le personnage complexe de Victoire prend une place très importante dans ce roman et enlève un peu sa place à l'enquête. Un roman au style agréable et que je qualifierai de polar « classique ». Il faut attendre la fin du roman pour en découvrir l'identité du criminel, on soupçonne tout le monde et les personnages sont nombreux d'où un important suspense.
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Dès le début de ce polar, le cadre choisi d'un étang calme et paisible nous plonge avec Lisa dans une ambiance tendue pourtant baignée de quiétude mais il laisse présager un funeste déroulement.
Il faudra lire ces quelques presque 400 pages avec une certaine attention, au risque de perdre le fil avec le nombre des personnages (j'en décompte six du côté de la police et une douzaine pour le reste). Je considère cela comme un avantage, car j'ai apprécié la panoplie de personnages dépliés tout au long du récit. Bien différenciés, ils favorisent un certain dynamisme à l'enquête qui sans eux, risquerait de devenir monotone avec des crimes qui se suivent et présentent des similitudes.
L'équipe de la brigade est détaillée à l'apparition de ses membres ; ensuite, leurs atouts et leurs faiblesses sont affinés au fur et à mesure du déroulement de l'enquête. Ainsi bien individualisés ils prennent corps dans leur rôle avec leurs caractères propres bien décrits pour que les lecteurs les distinguent avec précision dans leur travail, leurs questions et leurs raisonnements.
le commissaire Tahar Agnelli se distingue du lot pour donner la dimension d'un polar à l'ouvrage. Meneur d'hommes doué d'impartialité dans les enquêtes, mais loin d'être dupe sur la nature humaine, il nous évoque le commissaire Adamsberg de l'armée furieuse de Fred Vargas. Et la fin du livre nous laisse penser que le personnage d'Agnès Boucher a l'envergure d'être revu dans une prochaine enquête.
Ici, on entrevoit le monde gay, dans un degré limite voyeuriste dans les scènes d'amour de Victoire et Ludovique. L'auteure s'amuse avec les mots pour confondre le lecteur : elle stimule sa mémoire encombrée de prénoms mixtes pour des lesbiennes, ou carrément masculinisés pour une femme mariée (Léo pour Léopoldine) et ajoute de la confusion des prénoms en patronyme comme Hugo, et y adjoint des noms germanique imprononçable.
L'orientation sexuelle et des jeux de séduction entre les personnages occupent une bonne place dans l'histoire. On pénètre dans le monde lesbien, et on sourit de voir tous les hommes éconduits par entre autre, Ludovique, ce parangon de femme fatale. La séduction concurrentielle des bisexuelles fragilise l'assurance dans les relations sentimentales des gays, en tout cas de Ludovique qui s'interroge sans cesse à devoir rivaliser avec le sexe opposé. C'est Adèle la plus touchante, l'amoureuse transie pour sa meilleure amie ; elle lui est loyale et dévouée malgré l'indifférence et la dureté à laquelle Victoire la confronte.
Victoire, cette femme intelligente, secrète et solitaire est affublée d'un caractère hors du commun, hors des stéréotypes. Elle représente le paradoxe par excellence : Sa sexualité bien assumée tranche avec ses secrets bien gardés. Son éducation bourgeoise, conservatrice empreinte d'une éducation traditionnelle est aux antipodes de son mode de vie simple et nature. Sa culture raffinée dénote avec sa inélégante marotte. Son refus d'être soumises aux principes paternels (la lecture vous éclairera) a produit une anarchiste convaincue mais qui cependant, ne rechigne pas à profiter des fruits du capitalisme en bonne rentière.
Quant au criminel, son identité reste bien camouflée jusqu'à la fin, ne se laisse pas dévoiler avant les dernières pages. Belle performance d'un suspens bien tendu. On le suit dans ses réflexions le conduisant à produire des charniers décrits avec tact mais réalisme. Obéissant à son « dogme » quand « satisfaire ses exigences équivaut à combler sa propre jouissance ».
Je vous recommande ce roman à l'écriture est agréable et aux chapitres bien équilibrés. A bientôt peut-être pour le retour du commissaire Agnelli ?
Lien : http://lesparolesenvolent.bl..
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c'est un thriller très bien écrit. Il y a de nombreux personnages qui troublent le lecteur car il y a pas mal de rebondissements. Les personnages ont un caractère bien trempé surtout Victoire qui ne laisse pas indifférent. J'ai eu l'impression d'être dans une toile d'araignée et pour s'en défaire, j'ai galéré car il y avait tellement de subtilité dans le récit que j'ai dû patienter jusqu'à la fin.
C'est ce que j'attends d'un bon thriller.
Le seul bémol, c'est l'insistance mise par l'auteur sur l'indépendance du personnage (je ne vous dirais pas lequel pour ne pas dévoiler l'histoire)...bonne lecture... ;)
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Méfiez-vous des contrefaçons est un roman policier d'une facture classique. Ses personnages et son intrigue ont suscité en moi une tenace impression de déjà-vu et des réticences malgré une lecture sympathique à condition de dépasser ce sentiment. Rarement j'ai autant éprouvé la certitude de ne pas entrer dans un univers.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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En bref, Méfiez-vous des contrefaçons est un thriller captivant, qui vous plonge dès les premières pages dans un récit complexe aux nombreuses problématiques. le lecteur se délecte de la moindre parcelle de compréhension que l'auteure lâche à son gré et se plonge dans l'incroyable réseaux d'interrelations qui relient les différents personnages. L'écriture est vive, intelligente et confère à chaque protagoniste sa personnalité tout en avivant progressivement la curiosité du lecteur. Une intrigue au coeur de Paris, pleine de rebondissements, d'étonnements et d'étranges révélations.

Lien : http://lepatelinant.com/2014..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A Paris, un serial killer sévit et commet des meurtres de femmes particulièrement atroces. Les policiers sur les dents cherchent par tous les moyens à regrouper les indices et appréhender le tueur. Une jeune femme, Victoire Meldec, témoin d’un des meurtres devient l’élément clé de l’affaire.
Sur cette trame, Agnès Boucher conduit un polar rondement mené. Les dialogues sont bien dans l’air du temps et les personnages découvrent leurs failles et leurs zones d’ombre au fil des chapitres. Ce roman noir est original à plus d’un titre. Le suspense va grandissant et les méandres de l’enquête brouillent les pistes comme le lecteur.
Comme dans tout bon polar, l’auteur tisse avec soin sa toile pour surprendre constamment le lecteur. Elle sait avec précision nous dresser le profil glacial du tueur et décrire des scènes de meurtres dans un Paris impersonnel et mystérieux. La vie du commissariat, le portrait de Victoire, héroïne au caractère bien trempé, se dévoilent au fur et à mesure. Dans les règles de l’art, le dénouement final nous laisse sur le carreau.
Pour un premier roman noir, c’est très prometteur. Agnès Boucher s’avère être une vraie dame du polar. Je pense que certaines images, scènes resteront gravées dans ma mémoire. Comme quoi, ce livre pourrait aussi prétendre à un destin cinématographique.
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En face de lui, Geneviève Maudouit semble tétanisée. Tout compte fait, la fiction est plus reposante, Navarro reste poliment confiné dans la télé. Même la grimace que s’autorise Agnelli pour la renvoyer derrière son petit écran ne la rassure pas vraiment.
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Surtout ne pas verser dans un sentimentalisme de mauvais aloi, cela rendrait les choses plus difficiles bien inutilement. Il va falloir lui faire peur. La jouissance n’en sera que plus forte.
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Son ange gardien a mis les voiles avec sa sœur la chance, et tous deux l’ont abandonné à la terrible réalité de son sort, laissant leur copine la déveine prendre la place laissée vacante.
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Videos de Agnès Boucher (4) Voir plusAjouter une vidéo
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8 mai 2023 AU FIL DU LIEN AGNES BOUCHER ECRIVAIN
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