Nos comportements, nos maladies nous parlent de l'expérience source, cachée
- Je parle sans cesse. La question devient : A qui ? Qui ne m'a jamais écouté ? Qui m'a empêché de parler ?
- Je voyage tout le temps. Qui m'a empêché de bouger ?
- Je suis sourd. Qui m'a insulté ? Quel son insupportable ai-je entendu ?
- Je suis frigide/impuissant. Quand la sexualité m'a-t-elle été imposée ?
(...) Nous croyons que nous agissons alors que nous réagissons.
Nous croyons que nous créons alors que nous répétons.
Si je ne connais pas mes ENVIES, suis-je encore EN VIE ?
Les désirs, les envies doivent être satisfaits par soi-même
pour nous permettre l'autonomie.
On peut alors les vivre, les partager sereinement avec l'autre.
Grandir, ce n'est pas être comblé, c'est accepter les manques, faire les deuils.
Cette frustration est nécessaire à l'évolution (...)
Il faut accepter les manques plutôt que les remplir.
Il ne s'agit pas d'expliquer, mais d'exprimer ce que l'on ressent :
par des mots émotionnels, des gestes, des cris, une maladie ou encore une chanson, de la musique.
Et c'est ce que font les artistes, au fond : ils transforment les blessures du passé en musique, en paroles, en sculptures, etc.
Notre passé est comme une bibliothèque pleine de livres,
certains sont fermés, d'autres ouverts.
Ainsi, certaines histoires et mémoires sont apaisées,
mais d'autres vibrent encore.