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Seven to Eternity tome 1 sur 4
EAN : 9791026812111
128 pages
Urban Comics Editions (03/11/2017)
3.88/5   25 notes
Résumé :
Le Maître des Murmures étend son emprise sur le royaume de Zhal, promettant à quiconque l’écoutera d’exaucer son vœu le plus cher en échange d’un accès total à ses yeux et à ses oreilles. Refusant ce marché de dupe, transformant les victimes du tyran en véritables espions à sa solde, Zeb Osidis s’exila il y a des années, contraignant son clan à errer sur les terres inhospitalières de Zhal.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement publiés en 2016, écrits par Rick Remender, dessinés et encrés par Jerome Opeña, et mis en couleurs par Matt Hollingsworth. Il contient également les couvertures variantes réalisées par Tony Moore, Andrew Robinson, Eric Canete, Farel Dalrymple, Greg Tocchini.

Dans son journal intime, Adam Osidis écrit sur la fragilité de la mémoire, la manière dont on oublie le visage d'amis et même de membres de sa famille. Quand il dort, il voit son père Zebadiah en train de méditer dans le jardin, et son fils Pete (le frère d'Adam) est mort à ses pieds. Son père s'adresse au rêveur en utilisant la langue des Mosak, que pourtant Adam n'a jamais apprise. Il comprend que cela signifie qu'il doit partir. Son père Zebadiah était un fier homme qui a refusé de s'agenouiller devant Garils Sulm, le dieu des murmures, aussi appelé Roi Fange. Son père pensait que le pourrissement des principes commence quand on pose le premier pied sur la route des compromis. C'est ce qui a conduit son père à être exclu de la communauté, à quitter la ville pour aller s'installer à l'écart dans les Monts Volkt. Ce choix leur a permis de se tenir à l'écart de la guerre, mais ça ne les en a pas protégés.

Au temps présent, Adam Osidis apprend à sa fille Katie à chasser une énorme bête, de plus de quatre mètres de hauteur, avec un arc et une sorte de serpent vivant rigidifié qui sert de flèche. Il tousse et crache un peu de sang au moment où elle va tirer, ce qui la distrait et lui fait rater sa cible. Un son de corne retentit, pour sonner l'alarme à la ferme des Osidis. Ils y retournent et découvrent que des décharges d'énergie s'abattent alentour. Il y en a une qui frappe la grange et le bâtiment prend feu. Zebadiah s'élance à l'intérieur pour sauver les animaux et son fils Adam le suit pour l'inciter à sortir. Une autre décharge frappe leur maison d'habitation. Zebadiah Osidis fait appel à son pouvoir de chevalier Mosak : un oeil géant apparaît au-dessus de lui. Piper apparaît et délivre un message de Garils Sulm. Il commence à jouer de sa flûte traversière et des êtres de boue commencent à se former et à attaquer Zebadiah Osidis qui refuse d'entendre le message. le combat s'engage. Adam Osidis pénètre dans la maison en flamme pour récupérer son marteau. Quand il ressort de la maison, son père a été enseveli vivant sous terre, et seul un de ses avant-bras dépasse encore. Adam se précipite pour lui tenir la main pendant son horrible agonie. Piper indique à Adam que le dieu des murmures l'attend à la ville de Fengow pour lui énoncer son offre et qu'il n'a pas intérêt à rater le rendez-vous s'il ne veut pas que sa famille en pâtisse.

En l'espace de 4 ans, Rick Remender lance plusieurs séries avec des dessinateurs prestigieux : Black Science (2013) avec Matteo Scalera, Deadly Class (2014) avec Wes Craig, Low (2014) avec Greg Tocchini, Tokyo Ghost (2015) avec Sean Murphy, et celle-ci. Il a déjà collaboré avec Jerome Opeña pour de mémorables épisodes de la série Uncanny X-Force. le niveau d'attente du lecteur est donc assez élevé en entamant cette série. D'un autre côté, il a également conscience de plonger dans un récit qui peut demander du temps pour en saisir les tenants et pour saisir les enjeux pour chaque personnage. Il découvre que l'histoire s'ouvre avec 2 pages de texte : un facsimilé d'écriture manuscrite sur un facsimilé de parchemin, les 2 ayant une apparence artificielle. L'introduction sous forme écrite est présente dans les épisodes 1, 3 et 4 et se lit facilement, l'identité de l'auteur étant de surcroît clairement énoncée. Vient ensuite le temps de s'immerger dans la bande dessinée proprement dite. le lecteur est tout de suite séduit par la beauté de la mise en couleurs. Éventuellement, le lecteur peut regretter que Dean White ne soit pas de la partie, le coloriste qui nourrissait si bien les dessins d'Opeña précédemment. Matt Hollingsworth n'a pas opté pour un effet peint, restant dans une mise en couleurs traditionnelles à l'infographie, avec jeu discret sur les nuances d'une même couleur pour rehausser les reliefs et rendre compte de l'ambiance lumineuse. le choix des couleurs apporte cette impression de se trouver sur une autre planète avec un soleil au spectre lumineux décalé par rapport à celui de la Terre. le travail sur les nuances apporte des textures aux vêtements et à la peau des personnages, renforçant l'impression tactile.

La première séquence est magnifique sur le plan visuel : le gros phacochère extraterrestre, le père et la fille, et leurs tenues, leurs postures. La suivante impressionne avec les flammes, les crépitements d'énergie, la détermination des personnages, l'apparition du joueur de flûte à bec (si, si), les créatures de terre. le lecteur observe quand même que Jerome Opeña n'éprouve pas beaucoup d'intérêt pour les décors, et qu'il laisse Matt Hollingsworth y déployer des camaïeux, même quand il ne s'agit pas d'un mur de flammes. Les décors reprennent le dessus avec l'approche de la ville de Fengow, puis avec l'antre de Garils Sulm. La narration visuelle est claire et limpide et les personnages en imposent par leurs caractéristiques étranges, leur majesté terrifiante, leurs gestes rapides. le lecteur ressent pleinement l'immersion sur une planète étrangère, dans un monde moyenâgeux, habité par des êtres humains démunis face à des individus disposant de pouvoirs magiques. Il voit la capacité des 7 opposants au dieu des murmures, à se battre efficacement, à porter des coups incapacitants dès qu'ils peuvent. Il peut également observer l'histoire commune qui les unit dans leur coordination pendant leurs interventions. Il se rend compte qu'il est subjugué par la présence de Garils Sulm, certes juste un gros balèze de plus, mais aussi un individu qui ne plie pas, qui est conscient de sa force physique, mais aussi de sa capacité à influencer pernicieusement les autres.

Le lecteur se lance dans l'intrigue sans trop savoir à quoi s'attendre. Un homme dont le père est tué sous yeux par un vilain sorcier au service d'un méchant roi, et qui doit se rendre à sa convocation pour comparaître devant le méchant sorcier. Une trame assez classique de récit de fantasy, avec un partage net entre le bien et le mal. Un homme qui part affronter le méchant sorcier pour que sa femme et ses enfants puissent avoir un avenir, qu'ils ne soient pas massacrés par l'armée du méchant sorcier, et que peut-être il puisse les en délivrer. Plusieurs individus qui s'unissent pour se battre contre le méchant sorcier, une sorte de communauté unie contre un ennemi. Dans le même temps, plusieurs particularités tranchent avec le déroulement prévisible de ce genre d'histoire. Pour commencer, le méchant est vaincu dès ce premier tome : ça va plus vite que prévu. Ensuite, le héros est malade, sans espoir de guérison miraculeuse, ce qui le fragilise face à une forme de soudoiement à la fois franc et sournois. de plus, le lecteur habitué de ce scénariste retrouve son thème favori : la famille et, ici, le rapport au père, ainsi que ce qu'il a cédé à son fils. Zebadiah a choisi un mode de vie très particulier : il fait partie d'une caste de chevaliers (Mosak) et a refusé de transiger face à l'ennemi, d'accepter quelque sorte de compromis que ce soit, ou presque. Zebadiah meurt dès les premières pages, mais Adam Osidis continue de se débattre avec les actes de son père. Son père avait choisi un mode de vie qui a conditionné celui de son épouse et de ses enfants, avec pour conséquence la mort de l'un d'eux.

Rapidement, le lecteur constate que le scénariste raconte une histoire premier degré (destituer un despote) dans un monde plus fantasy que science-fiction, rendu consistant par la narration visuelle. Il utilise les conventions de ce genre pour raconter une histoire de choix moral et de questionnement sur les valeurs du père. Rick Remender préfère montrer plutôt que de se lancer dans de longs discours. Il montre une autre facette de Grant McKay, le personnage principal de Black Science. Comme lui, Zebadiah a privilégié son sens moral personnel, le plaçant avant le bien être de sa famille. Son choix apparaît certes intransigeant dans la mesure où il relève d'une forme d'absolu, mais aussi comme celui préservant la liberté de sa famille (à un prix élevé). Adam Osidis est soumis à la tentation : il entend la proposition de Garils Sulm, celle-là même que son père a repoussé sans compromis, sans négociation. Mais il n'est pas son père et les enjeux sont différents. Alors même que les camps du bien et du mal sont bien délimités, le scénariste sait introduire de l'ambiguïté, questionne le prix à payer en des termes nuancés, affectifs, mais aussi moraux. À la fin du quatrième épisode, le récit a emmené le lecteur dans une situation à laquelle il ne s'attendait pas, et il se trouve finalement incapable de savoir quelle est la bonne décision à prendre pour Adam Osidis.

Chaque série de Rick Remender contient des éléments intangibles : la relation au père. Chaque série de cet auteur est différente des autres, ici dans un genre apparenté à la Fantasy. La narration visuelle de Jerome Opeña s'attache beaucoup plus aux personnages qu'aux environnements, ce qui obère d'autant l'immersion du lecteur. Dans le même, l'intrigue s'attache elle aussi beaucoup plus aux personnages qu'au milieu dans lequel elle se déroule, la forme étant en phase avec le fond. Petit à petit, le lecteur s'attache à Adam Osidis et se ressent le dilemme cruel dans lequel il se trouve, ne sachant plus trop dire quelle est la bonne décision, e sachant plus trop si ces 7 contre l'éternité sont les compagnons d'arme d'Osidis ou ses enfants.
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Album au format classique Indies Urban, couverture attirante même si on a vu plus inspiré (Urban avait bossé sur Tokyo Ghost en présentant une couverture différente de l'édition américaine et une édition N&B, ici ils reprennent exactement la couve originale). Comme habituellement on a du contenu additionnel avec une postface très intéressants de Rick Remender qui parle du travail de création (comme sur Low et Tokyo), dix pages de croquis de Jerome Opena et 6 couvertures alternatives. Par contre on aurait aimé avoir les illustrations des fascicules originaux. Enfin, petit soucis sur l'étalonnage des couleurs d'impression, c'est un peu fade si l'on compare à la version numérique. Clairement Urban est un peu passé à coté niveau éditorial ce coup ci, ce qui est inhabituel. Peut-être la volonté de sortir très rapidement le bouquin (parution en février aux USA, en novembre en France). L'éditeur reproduit le même tarif à 10€ pour le premier volume que sur ses autres parutions Indies, c'est super intéressant et bon coup pour attirer le lecteur. Malin.

Je crois que je me suis encore fait prendre dans les filets de Rick Remender moi… Attiré par la couverture assez réussie (surtout en édition N/B chez Urban) j'ai pris l'album pour une critique sur Iznéo (en numérique donc). Assez sceptique sur les premières pages du fait d'un style graphique et de colorisation assez interchangeable sur pas mal de comics « industriels » et d'un monde de type Fantasy, au bout de quelques chapitres j'ai commencé à entrer dans un univers vraiment très original, subtile, à la fois en matière de design et sur les thématiques. Sur une trame classique (un tyran voit des rebels se liguer contre lui), l'apport de Remender est celui de l'intelligence: le grand méchant, le « Maître des murmures« , n'a aucune force autre que celle de proposer à ses congénères d'assouvir leurs désir intimes. Lorsque ceux-ci acceptent ils deviennent des « capteurs » pour ce « Roi fange » qui peut ainsi voir, entendre, sentir au travers de millions d'individus. Quel pouvoir! Seven to eternity parle donc de la soumission volontaire et de la liberté individuelle (thème déjà central sur Tokyo Ghost). L'ensemble de l'intrigue repose sur ce concept de proposition, de torture intérieure que les personnages s'infligent seuls et qu'ils sont seuls à pouvoir résoudre… le thème de la famille (et du père absent/défaillant) reste également central, véritable obsession et fil rouge du scénariste sur tous ses albums, de même que le pouvoir dictatorial qui soumet par la terreur, la délation, l'asservissement aliénant.

Il faut reconnaître que l'entrée en matière est ardue, l'histoire commençant par un long passage du journal du héros fourmillant de termes spécifiques à l'univers, puis enchaîne sur une situation déjà installée. L'univers visuel est très original, organique, poussiéreux, et mêle fantasy (la magie est partout, un peu comme dans Lanfeust) et technologie type post-apocalyptique (fusils, pièces mécaniques). Dès les premières pages le héros va mourir, les méchants gagnent avant que l'on ne sache sur quelle terre on a mis les pieds… Bref, on est perdu et il faut attendre la confrontation avec le Maître des murmures (tous les termes sont vraiment poétiques et évocateurs) et l'incroyable retournement de situation pour pleinement entrer dans l'univers et l'histoire. le lecteur est souvent malmené chez Remender et Seven to eternity ne déroge pas à la règle. C'est touffu, rapide. Ce plein demande une concentration particulière sur les premières pages mais provoque un vrai sentiment de satisfaction esthétique et intellectuelle. Rapidement on sent que l'on n'a pas affaire qu'à une énième série fantastique.

Graphiquement Jerôme Opena (qui a déjà travaillé avec Remender sur la série parodique Fear Agent et dont le style me fait de plus en plus penser au grand Travis Charest) produit une partition assez impressionnants et le travail de création d'univers est sidérant! La Fantasy est souvent assez feignants avec ses nains, elfes et autres mages vaguement nécromants. Ici les marqueurs sont totalement détournés dans un sens jamais vu. le joueur de flûte est à ce titre tout à fait marquant, de même que les acolyte d'Adam Osidis, chacun dotés de pouvoirs très recherchés. L'inventivité est de chaque instant, les auteurs ayant essayé d'innover à chaque objet, chaque pouvoir (comme ces flèches-serpent ou ces « clous » portant une partie de l'âme et du pouvoir des défunts).

Dans Seven to eternity le lecteur est surpris. Les premières pages montrent ainsi la défaite terrible des héros, les suivantes celle du maître des murmures… Pendant ces aventures l'on rencontrera des poulpes volants, des hiboux magiciens ou des dinosaures géants portant un portail quantique dans la gueule… Finalement cet ouvrage me fait penser au récent Jupiter Legacy de Mark Millar, qui mine de rien a renouvelé le genre super-héroïque avec la même intelligence et le même engagement que le mythique Watchmen. Seven to eternity pourrait suivre la même voie pour le domaine de la fantasy.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Pas facile de trouver de la fantasy adulte qui déjoue les canons du genre. Plutôt que de m'épuiser à tenter de trouver la perle rare en BD franco-belge, bien trop pervertie par les séries phares post-Lanfeust et post-Lord of the Rings de Peter Jackson, j'ai tenté de trouver une alternative satisfaisante outre-Atlantique.

Ce qui m'a fait craquer pour "Seven to Eternity", c'est d'abord le dessin, réaliste, aux couleurs géniales. le scénar est venu après. L'idée est bonne: un super-méchant qui n'a du pouvoir que par l'allégeance que lui font les membres de l'autre camp. le deal: la soumission en échange de la réalisation de leur souhait le plus profond, le plus enfoui, que le fameux "Maître des Murmures" peut deviner et auquel personne ne peut résister.

Ce dernier est aux antipodes des rois fastueux de la fantasy: moche, guerrier, violent, comme un para démobilisé terré sous terre, dans la fange. Il gouverne une armée qui rase tout sur son passage. Son fils, garde du corps zélé, est une sorte d'épigone du joueur de flûte de Hamelin.

En face, les (super?) héros du camp des gentils sont relativement complexes. Tous ont un pouvoir (se greffer des membres, soigner les blessures, lire le souhait des autres, invoquer les morts...) mais le ressort du récit repose plutôt sur leur solidité à ne pas "craquer" face au Maître des Murmures. Au menu donc: propagande et trahison dans un monde totalitaire qui n'est pas sans se référer à l'Amérique d'aujourd'hui, voire au capitalisme.

Le reste fait prendre la sauce: magie, monstres (montures cornues, dragons, poulpes volants), violence, un chouïa de politique, absence de technologie, décors exotiques entre "Mad Max" et "Dark Crystal", seconds rôles bien campés et un destin familial (relation au père et aux enfants) dont les noeuds doivent se dénouer dans les numéros suivants.

Le héros écoutera-t-il la proposition?
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J'avais lu le premier tome lors de sa sortie, plutôt emballé j'avais fais de même avec le second tome à sa sortie également.
Sauf qu'avec le délai de parution aux Etats-Unis, j'ai pris mon mal en patience et j'ai attendu les 4 tomes pour relire le tout d'une traite et j'ai sans doute fait le bon choix à mon goût.
Remender propose ici un univers riche avec un background imposant qui donne dès les premières pages le ton dans les relations entre les personnages. Couplé à une intrigue qui va vite se diviser en plusieurs fil rouges, on peut très vite perdre la compréhension globale et passer à côté de certains éléments avec le temps.
Graphiquement c'est tout simplement magnifique, les dessins de Opena étant encore une fois somptueux et que cela soit dans la version Noir et Blanc ou colorisé, on cligne des yeux en gardant les dessins en tête.
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Critique pour l'intégrale de la série :
L'univers est complexe et relativement original cependant on mets du temps à s'y immerger ; c'est certain qu'il vaut mieux montrer que dire mais on aimerait avoir plus d'informations pour mieux comprendre ce monde et les enjeux du récit.
Les personnages ont une psychologie travaillée malgré des changements d'allégeance ou d'opinion qui ne sont pas toujours bien amenés. Ces évolutions servent d'exemples à des réflexions assez profondes sur le désir, les convictions, les motivations qui animent les hommes et sur les relations qu'ils entretiennent.
Une série somme toute intéressante mais qui aurait mérité d'être étoffée.
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critiques presse (4)
Bedeo
12 janvier 2018
Après Black Science, Deadly Class ou encore Tokyo Ghost, voici débarqué un nouvel univers prometteur : celui de Seven to Eternity. Pour l’occasion, Remender retrouve un compagnon d’arme, Jerome Opena, co-dessinateur sur la série Fear Agent.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
12 décembre 2017
Rick Remender revient dans un récit mêlant science-fiction et fantasy, à l'ambiance post-apocalyptique. Une nouvelle série dont l'élément original, et central, s'avère être un antagoniste d'ores et déjà fascinant: le "Maître des Murmures".
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
07 décembre 2017
Pas de coquilles vides ici mais des êtres complexes aux motivations tangibles et parfois contradictoires. Y compris du côté du grand méchant qui donne son nom à ce premier volume, le Maître des Murmures, fascinante création. Très, très prometteur.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
03 novembre 2017
Les caractérisations sont brossées efficacement, on entre dans l'histoire, conquis par ces êtres étranges, aux fabuleux pouvoirs, par cet univers qui promet bien des détours...
Lire la critique sur le site : Sceneario

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