Sparte, tome 3 : Ne pas craindre la mort

Dans ce tome 2, le jeune Dorkis va faire son entrée dans le cruel monde de l'Agogé où est dispensé l'éducation militaire des jeunes enfants. Diodore ne souhaite que de l'en faire sortir.

J'ai bien aimé l'approche qui est faite dans ce tome des moeurs de Sparte. On apprends certaines coutumes (assez cruelles comme celle de jeter du haut d'une falaise les enfants jugé trop faibles) et on découvre comment les jeunes spartiates sont éduqués. A la dure! C'est intéressant et d'ailleurs l'essentiel de ce tome se situe ici.
Pendant ce temps là, le roi Nabis veut faire d'Agésilas une femme modèle et entièrement dévouée à son épouse. Un pari pas gagné!
Une lecture plaisante mais qui a quelques faiblesses notamment en laissant de coté plusieurs point de l'histoire. On ne sait rien du pourquoi du retournement du roi de Sparte quant à la remise en place des anciennes valeurs, ni de ce que devient la rébellion initiée par Agésilas. Et que dire d'Hélène, revenue à la fin du tome 2 pour ne servir strictement à rien...
La fin de ce tome 3 laisse en suspends ces questions, et bien d'autres... Je suppose donc qu'il y aura une suite.

Ce dernier tome n'a pas relevé la série à mes yeux. Je dirais même plus que j'ai fini sur une note plus que déçue.
Si l'intrigue suit son cours égale à ce qu'elle était dans les tomes précédents, sans qu'elle soit plus prenante et consistante, la fin est... vraiment pas à la hauteur. Elle nous laisse dans le flou, n'apporte pas toutes les réponses, nous perd un peu plus sur ce qu'on voulu faire passer les auteurs avec cette trilogie. On a d'ailleurs du mal à croire qu'il s'agit d'une fin. Et au final on se dit : tout ça pour ça. Je trouve que l'histoire a tourné en rond sans qu'il y ait quelques choses de nouveau à la fin.
Les personnages n'ont pas vraiment évolué non plus. On a toujours du mal à les cerner, leurs personnalités n'ont pas été détaillé plus que ça.
Les dessins sont égaux. Un trait fin et plutôt sympathique mais toujours avec ce manque d'expressivité.

Troisième tome est mon impression est toujours là même.Chaque épisode amène un nouvel élément au scénario, qui va finir par être totalement incompréhensible à force d'en empiler. Et le dessin est toujours aussi plat.
Et je fini cette lecture un peu agacée : de toute évidence, compte tenu de la dernière planche, ce ne serait pas le dernier tome. Donc j'ai lu 3 volumes pas très passionnants en espérant avoir enfin une vraie fin, mais non ! Elle n'est pas là.
Si ma petite bibliothèque de village en fait l'acquisition, je ne lirai pas la suite. D'ailleurs, si je n'avais emprunté que le premier, je ne serai jamais allé plus loin dans cette lecture... mais quand je ramène des livres à la maison, je mets un point d'honneur à tous les lire, même si parfois je me demande pourquoi.

Comme j'ai dévoré les deux premiers tomes, j'ai englouti le dernier volume de la trilogie. Trilogie ? Je n'ai pas le sentiment que les différentes intrigues trouvent ici leur résolutions ! La dernière planche pose d'ailleurs les bases pour une suite possible...
Un détail qui m'a, un peu, troublé dans cette série, c'est l'emprunt de noms propres empruntés à Homère, l'histoire hellène ou la mythologie grecque.

Pour le moins je ne suis pas convaincu par cette série
Les dessins des personnages sont moyens , ils manquent singulièrement d expression .
Quant à l'histoire je l'ai trouvé un peu confus.
Une vraie déception