AOC, n°68

Un excellent numéro, toutes les nouvelles sont de très bon niveau et aucune ne m'a réellement moins plu.

Je tente un classement, fort subjectif qui découle de l'impression d'ensemble laissée par chaque nouvelle. La première ci-dessous me parle plus par son côté sombre. La deuxième nous offre une autre vision du monde, il y a un filon à exploiter, c'est impressionnant ! La troisième est dure mais tellement belle. Quant à la dernière, toute en poésie de l'enfance...

Bonne lecture !

"Entre mes écailles" est tout simplement superbe. Une écriture extraordinaire, poétique, sombre, plongeant au coeur d'un esprit. Une histoire parfaite, entre fantastique et fantasy. Quelle belle écaille, euh… plume que celle de l'auteur !

"Thémis" est très originale, dans un genre steampunk et fantasy. L'héroïne manie aussi l'art de la stratégie politique. le monde est fort étrange, les quatre éléments de base fournissant l'essentiel du pouvoir. C'est sur ces bases que nous revoyons l'organisation du monde. Très bien écrit.

J'ai lu deux fois de suite "La Collecteuse" pour être certain d'avoir bien compris. C'est un énorme coup de coeur. Il ne faut assurément pas manquer cette nouvelle dans laquelle l'histoire passée nous est contée en parallèle de la présente (et future). Cela traite de la fin du monde, une fois de plus me direz-vous, mais de quelle manière !

"Pépé-couleur" est une fable poétique sur la vieillesse et la mort. Là aussi une très belle vision des choses. Les yeux d'un enfant sont attendrissants, miroir du grand-père qui quitte la vie.


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