Quelle école pour quelle société ?
Eh bien... Pour faire simple, à la vue de notre société actuelle, même si c'est mieux que d'autres, ça n'est pas parfait, vu qu'elle autorise autant d'échec, d'injustices, d'inégalités, de conflits... et nous devrions aller vers une réussite, car l'avenir de chacun s'y joue, au lieu de se satisfaire de cet échec général que vivent les enfants et les parents (anciens enfants) qui ont hélas eu un avenir raté, détruit par ces longues années d'école, de souffrances, voire de harcèlement,... etc qui sont un traumatisme à vie.
Mais le livre en dit peu sur ce dernier point, même si le ressentit est présent dans les citations d'élèves et d'anciens élèves.
Ici l'accent est mis sur les familles en précarité, qui ont des difficultés surtout financière et instable. Accent qui est nié par l'État, les professeurs, et surtout l'école, mais que vivent ces enfants qui viennent chaque jour à l'école. Une peine d'y aller si c'est pour subir les mauvaises notes, les commentaires négatifs des professeurs au lieu de les aider, et un enfer si en plus de cela les autres élèves nous font la misère... Certains réussissent, et réussiront malgré le fardeau qu'ils portent sur leurs petites épaules... Et pour ceux qui vivent l'échec, ils sont hélas royalement mis de côté en classe par les professeurs qui ne veulent pas les aider et en grandissant se retrouvent en échec scolaire, et en décrochage.
L'école est un lieu où l'on devrait nous préparer, nous guider, nous aider, nous encourager, nous motiver... et non, faire l'inverse.
Comme le dirait
Coluche : « La société n'a pas voulu de nous, qu'elle se rassure, on ne veut pas d'elle. »