Et les vivants autour

Autour de Jeanne, plongée dans le coma depuis 4 ans, il y a les vivants. Son père, homme d'affaires irascible, sa mère, qui ne vit qu'à travers son sentiment d'utilité, sa soeur, qui l'aime autant qu'elle la déteste, et son mari, rongé par la culpabilité depuis l'accident.

Même si tout le monde vivote depuis 4 ans, un événement tragique va rebattre toutes les cartes, et les remords, regrets, griefs vont tous ressortir sans qu'on puisse les arrêter. Tous les protagonistes s'accusent alors des pires choses.

On ne peut que tirer son chapeau devant la capacité de @barbara_abel_romanciere à donner du relief à ses personnages: qu'on les aime ou pas, elle nous fait vivre les émotions des protagonistes comme si c'étaient les nôtres.

Cependant, je me suis perdue dans ce roman. Ce que je pensais être la trame principale est petit à petit perdue de vue, au profit d'autres, nombreuses. le dénouement est carrément anecdotique et j'en suis restée comme deux ronds de flan.

Depuis « Derrière la haine », qui est pour moi le meilleur de Barbara Abel, je n'ai jamais retrouvé de sentiment similaire à la lecture de ses autres romans. Même si, encore une fois, sa plume est précise et pointe exactement là où ça fait mal.

Thriller psychologique très bien ficelé. Une tension familiale règne tout au long de l'histoire. L'atmosphère est pesante. Barbara Abel décrit bien ce qui se passe dans la tête des personnages, leurs peurs, leurs fonctionnements, leurs colères,…
J'ai eu des difficultés à éprouver de la compassion pour les personnages qui ont tous un côté assez détestable.
Lien : https://clubdelecture.tubize..

Mon premier roman de cette auteure. Et j'avoue que mon avis va être en demi teinte.
Nous suivons une famille dont chaque membre a des secrets. Ils sont tous assez détestables et ont vraiment des relations qui posent questions. Il y a Jeanne, la plus jeune des enfants, qui est dans le coma depuis un accident de voiture, Jérôme, son mari, Charlotte sa soeur et Gilbert et Micheline ses parents. Quand ils apprenent que quelque chose est arrivé à Jeanne, pendant son coma, la vie de chacun bascule et les ressentis et les rancoeurs vont alors ressortir.

Jusqu'à environ 100 pages de la fin (le livre compte 498 pages), je trouvais que c'était assez long et qu'il y avait des longueurs. Pourtant la lecture est fluide et les chapitres assez courts. Mais il ne se passait pas grand chose (à part l'élément déclencheur de tout ce qui se passera par la suite). Mais au bout de 400 pages, le rythme s'accélère et les événements se précipitent.
En refermant le livre, je reste assez sur ma faim...

Je découvre Barbara Abel avec « Et les vivants autour » ; un polar tournant autour d'une jeune femme dans le coma et d'un événement imprévu qui révélera de nombreux secrets de famille ainsi que les personnalités de leurs membres.


Le roman est sympathique et plaisant à lire malgré de nombreux défauts.
J'ai apprécié le postulat et cette multiplicité de points de vue tout en restant dans le cercle restreint de la famille. Il y a une ambiance de huis clos bienvenue et la plume de l'autrice est agréable à lire.


Quelques points négatifs toutefois.
Concernant l'intrigue qui peine à démarrer et à une fâcheuse tendance à faire du surplace. Son déroulement et ses dénouements sont, en plus, cousus de fil blanc. Les indices apportés par Barbara Abel sont trop gros et nuisent au suspens. Sur ce dernier point, il ne faut pas vous attendre à une histoire vous tenant en haleine. Malgré une dimension policière/thriller, « Et les vivants autour » tient plus du drame familial.


Une histoire convenue et peu d'émotions ressenties durant ma lecture. « Et les vivants autour » n'en reste pas moins un divertissement des plus corrects. C'est déjà ça de pris.

Je suis une fan de Barbara Abel, sans avoir déjà lu tous ses romans, je l'avais découverte avec « La brûlure du chocolat », puis, « Derrière la Haine », « Après la fin », et le formidable « L'innocence des bourreaux ». J'ai tout adoré; eh bien, celui-ci me laisse plus mitigée.
A part le fait divers qui constitue l'élément perturbateur du roman, inspiré de faits réels, je n'ai pas été assaillie de surprises qui me laissaient comme un rond de flan. L'autrice m'a habituée à plus de machiavélisme, de coups tordus, de twists. Ce thriller domestique manque d'originalité, les personnages, surtout Gilbert et Micheline sont des personnages classiques dans la littérature noire. Ça peut paraître bizarre ce que je vais écrire, mais « l'esprit tordu et retors » de l'autrice m'a manqué.

Par contre, sa plume est toujours aussi plaisante à lire, le rythme est parfait, elle prend son temps pour planter le décor et décortiquer le caractère de ses personnages, puis, lorsque nous est révélé l'évènement déclencheur de l'intrigue, la dynamique s'emballe et nous fait tourner les pages sans pouvoir lâcher le roman.

Je n'ai pas passé un désagréable moment, mais ce n'est pas le meilleur roman de Barbara Abel que j'ai lu jusqu'à présent. Cela ne m'empêchera pas de continuer à la lire, elle reste pour moi une valeur sûre.

J'ai adoré... jusqu'aux trois-quarts du roman.
Jeanne, 29 ans, est dans le coma depuis quatre ans... et les vivants autour s'entre-déchirent doucettement : la mère, indéfectible, chaque jour à l'hôpital aux côtés de sa fille. le père, homme d'affaires, plutôt absent. La soeur, un peu en retrait, qui essaie désespérément de faire un enfant pendant que son mari tente de sauver son resto et le mari de Jeanne... pas vraiment veuf mais plus vraiment marié.
Ces personnages sont terriblement bien décrits, emballés dans leurs doutes et leurs certitudes. L'une qui ne veut pas que Jeanne meure alors qu'elle est déjà "morte", l'autre qui la débrancherait bien, le troisième pétri de remords...
Et puis un événement monstrueux apporte un "petit" plus à la situation déjà inextricable et rebat les cartes.
La suite des débats et des déchirements familiaux reste tout à fait crédible et intéressante. Et les secrets de familles se dévoilent.
Les 50 dernières pages viennent hélas ternir ce tableau réussi, où l'on passe d'un petit monde pépère bourgeois à de la criminalité pure et dure... sans parler de madame Houart ! La fin n'est pas crédible.
Mais néanmoins à lire absolument.

Je vous présente la famille Mercier : Gilbert, le patriarche qui ramène l'argent au foyer, qui travaille beaucoup pour garder son business florissant. Il décide de tout tout le temps et le reste du foyer suit.
Sa femme s'appelle Micheline, c'est la parfaite femme au foyer : elle est discrète, fait passer ses envies et besoins après ceux de son mari et obéit sagement. C'est une fervente catholique.
Il y a ensuite Charlotte, la fille aînée : elle essaye d'avoir un bébé avec Guillaume et le couple gère un resto qui a du mal à fonctionner.
Et enfin, il y a Jeanne : dans le coma depuis 4 ans suite à un accident de voiture, la vie des autres tourne autour de la sienne, si on peut dire ça comme ça. Son mari est Jérôme, il lui reste fidèle.

Le quotidien va changer lorsque le professeur de médecine qui suit Jeanne va convoquer tout ce petit monde pour annoncer une nouvelle à la famille. Chacun sait déjà à quoi s'attendre et se prépare à faire face à la réalité : il va falloir débrancher Jeanne. Sauf que…

Evidemment, je ne vais pas révéler ici la suite mais il ne s'agit pas vraiment de deuil… Les secrets et les coups bas autour de Jeanne vont éclater au grand jour et le lecteur ne sera pas au bout de ses surprises.
J'ai été étonnée par certains rebondissements mais il y en a un peu trop, d'autant que l'intrigue ne démarre véritablement qu'autour de la page 100. Si vous êtes fan de Barbara Abel, pourquoi pas. Ca se laisse lire mais ce n'est pas forcément le meilleur thriller du moment.

Jeanne est plongée dans un profond coma depuis quatre ans à la suite d'un accident de voiture. Gravitent autour d'elle ses proches.
Gilbert, son père, entrepreneur ayant bien réussi et qui ne souffre d'aucune contradiction.
Micheline, sa mère, femme au foyer, soumise aux humeurs de son époux et ombre d'elle même.
Charlotte, sa soeur, en mal d'enfant qui voit sa vie partir en vrille.
Et Jérôme, son mari, qui a fait le deuil de sa vie et vivote comme il peut en tentant de se reconstruire à travers le théâtre.
Leur routine va exploser, le jour où le professeur qui s'occupe de Jeanne, les réunit pour leur parler de la situation de sa patiente. Dès lors les membres de cette famille vont se montrer tels qu'ils sont et laisser sortir tout ce qu'ils ont sur le coeur.

Après la rencontre avec l'auteur lors d'un apéro polar, le sujet semblait intéressant au départ mais au fil de la lecture je me suis un peu ennuyée car tout était convenu, trop évident or j'aime être surprise. Ce roman est estampillé "thriller" or je n'ai pas trouvé en quoi c'en était un. Les personnages sont limpides, et l'histoire n'a pas de rebondissements ni de retournements de situation.
J'en attendais peut-être plus...


Lien : https://quandsylit.over-blog..

La lecture est fluide... on tourne les pages pour savoir le final de l histoire..Je voulais savoir pour Jeanne, Charlotte, Gilbert, Micheline.. chaque personnage est intéressant.. cette histoire de famille est bien trouvé. Mais la fin je la trouve décevante... sans aucunes surprises

J'achève ce jour « et les vivants autour » de Barbara Abel.

Jeanne dort. Elle dort depuis 4 ans déjà. Elle est dans le coma, et un jour son médecin convoque ses parents et son mari pour leur annoncer l'indicible...
Jeanne dort et tout s'agite autour d'elle, ça s'agite plus que si elle était avec eux. Sa famille se déchire, se révèle, se parle , se découvre enfin , et , se déteste ....

Je suis assez mitigée sur ce roman. nous devinons assez rapidement ce dont quoi il s'agit, et c'est la meme chose pour certaines parties de l'intrigue.
La famille me parait quand même bien particulière, avec à peu près tous les dysfonctionnements possibles !
L'épisode de l'omelette m'a sciée : on ne peut pas y croire quand même deux minutes ;)
Malgré tout, l'écriture est précise et agréable et l'auteur sait nous tenir en haleine. Je tenterai un autre roman de cet auteure 🙂