Je sais pas

Après « L'innocence des bourreaux » et « Duelle » , « Je sais pas » est le 3e livre de Barbara Abel que je lis .
Comme avec les 2 autres , le lecteur , moi en l'occurence , a été saisi dès le début et n'a eu qu'une envie , celle de tourner les pages pour connaître la suite !
Barbara Abel nous raconte une histoire terrible qui nous tient en haleine avec ses rebondissements et ses révélations . « Je sais pas » ou comment une jolie petite fille blonde de 5 ans peut se révéler être un monstre ; comment les victimes deviennent coupables et comment une anodine sortie scolaire en forêt tourne au cauchemar et fait exploser deux familles pour toujours .
Même si le noeud de l'intrigue semble peu plausible ,
j'ai dévoré ce roman en quelques heures !

Un roman qui n'a rien d'exceptionnel et très prévisible. Je me suis vite doutée de la tournure des événements et ce manque de surprise m'a déçue. Emma n'est pas très crédible dans son comportement de petite fille de 5 ans et son personnage m'a plutôt agacé. Cette histoire manque de cohérence. Dommage

Je sais pas, Barbara Abel - 2016

5/5

De quoi ça parle ?
Camille, jeune mère de famille mariée, entretient une relation secrète avec Etienne, chef cuisinier dans un restaurant. Malgré la culpabilité qui la ronge parfois, elle savoure les instants passés avec lui jusqu'au jour où Emma, sa fille âgée de cinq ans, les surprend en train de s'embrasser. Camille va alors craindre qu'elle ne répète tout à son père.
Un jour, lors d'une sortie scolaire dans la forêt, Emma disparaît. Les instituteurs partent à sa recherche en vain, avant d'appeler la police. Après des heures d'angoisse la fillette est retrouvée saine et sauve mais l'enseignante partie à sa recherche reste introuvable.
Emma aurait-elle dit toute la vérité ? Où se trouve l'institutrice ? Les réponses à ces questions vont chambouler la vie paisible de Camille.

Mon avis :
Il y a déjà un moment que je voyais passer ce livre sur internet à la couverture et surtout au résumé qui me donnaient envie... Alors forcément, alors que je me trouvais aux Quais du Polar à Lyon, quand mon regard s'est posé sur l'ouvrage tant attendu, je me suis précipitée auprès du stand de Barbara Abel pour me le procurer !
Et c'est sans déception aucune que je termine ce livre. La façon dont est écrite la quatrième de couverture reste mystérieuse et ça donne un plus au livre, car on ne s'attend pas à la tournure que prennent les événements suite à la disparition de l'enfant.
L'histoire est narrée d'une main de maître, les rebondissements nous envoient dans toutes les directions tout en restant cohérents, les éléments s'enchaînent naturellement et on se prend au jeu rapidement.
L'écriture est également maîtrisée, l'auteur utilise un vocabulaire varié et retranscrit très bien le ressenti des personnages. Elle sait parfaitement utiliser le bon mot au bon endroit, tout en croisant deux histoires différentes avec une plume professionnelle.
Les personnages sont bien construits avec des caractères forts. Ils sont tous intéressants et utiles à l'histoire. Mention spéciale pour la façon qu'a Barbara Abel de jouer avec les similitudes existant entre Emma et Mylène.
Le dénouement est à la hauteur du reste : puissant et mystérieux. L'auteur a su gérer l'art du suspense jusqu'à la dernière page.
En conclusion, c'est une pépite d'or que j'avais hâte de lire et que j'ai adoré ! L'histoire, les personnages, les rebondissements, le dénouement.. C'est un sans-faute ! Je vous conseille vivement cette lecture.
Bravo pour ce livre addictif qui va vous envahir littéralement....
Lien : https://www.facebook.com/178..

D'ordinaire, j'ai plutôt bien apprécié les romans de cet auteur mais là je dois avouer que je suis un peu déçue.
Pourtant cela commençait bien. Une journée de sortie de classe de maternelle dans un bois, une fillette de 5 ans, Emma disparaît. Les instituteurs puis la police se mettent à sa recherche. La petite fille est retrouvée mais c'est son institutrice, Mylène, qui a disparu. le temps est compté car elle est diabétique et n'a pas d'insuline sur elle.
Que sait Emma ? Qu'a t'elle dit à ses parents ? Que cachent tous ces personnages a priori très banals, qui pourraient être nos voisins.
J'avais deviné assez vite une partie de l'intrigue. Pas tellement de suspense, c'est assez bien ficelé. On reconnaît les thèmes de prédilection de Barbara Abel : le lien parents-enfants, les relations dans le couple.
J'attendais sans doute trop de cet auteur. Disons que je n'ai pas été très surprise. Enfin, c'est juste mon avis !

« je sais pas », une phrase qu'un enfant exprime souvent : il a tant de choses à apprendre ! Mais ici, cet enfant simule la vérité : il sait !
La petite Emma, 5 ans, est témoin d'une rencontre de sa mère avec un inconnu. Cela bouleverse sa vie et entraîne son entourage dans une spirale infernale. Quel entourage ! Celles et ceux qui gravitent autour d'Emma ne sont pas sans reproches... Emma non plus !
On retrouve ce que chaque antagoniste a vécu quelques années auparavant ; ce qui explique leur comportement actuel.
En bon polar, la police intervient qui essaie de dépatouiller le sac d'énigmes.
Barbara Abel ravit le lecteur aussi par son écriture : de courts chapitres et un changement de lieu au gré des ceux-ci. L'intérêt est relancé par un nouvel incident perturbant en fin de chapitre. L'énigme qui se développe petit à petit maintient le lecteur en haleine.

ISBN : 2714470874

Je ne connaissais pas du tout cette auteur mais l'image de couverture m'a tiré l'oeil comme on dit et, faute de mieux, je me suis dit, hier : "Tiens, lisons-le : ce doit être bien noir et mon humeur est de la même couleur." Eh ! bien, franchement, je n'ai pas été déçue et la découverte fut des plus agréables même si l'auteur utilise - à mon sens - un peu trop le présent de l'indicatif comme temps et mode préférés.

Camille Verdier, jeune bourgeoise oisive, mariée à un professeur de Fac, Paul, a eu de lui, il y a cinq ans, une petite fille, très jolie mais que tout le monde trouve assez particulière, Emma. Camille a aussi un amant - c'est le genre de femme qui s'ennuie avant que les problèmes ne lui dégringolent sur la tête et qui, inconsciemment peut-être ou alors par pure bêtise, fait tout pour les attirer.

Adoncques, l'amant de Camille l'appelle "Papillon" dans les textos enflammés qu'il lui adresse. Notons qu'il est sensiblement plus âgé qu'elle et qu'il sait apparemment mieux s'y prendre avec elle sur le plan sexuel que Paul le Froid, Paul l'Iceberg, Paul tout rigide dans ses complexes de supériorité. Un jour, en l'absence de Paul, n'y tenant plus, l'amant s'en vient sonner à la porte de sa maîtresse, juste pour la serrer dans ses bras. Et, oh ! malheur, la petite Emma, sortie du bain toute seule, aperçoit, de l'escalier où la surprise l'a stoppée net, l'homme enlaçant passionnément sa mère. Mais Camille a beau se donner bien du mal : elle en conclut que, en définitive, la petite a trouvé la chose naturelle. Après tout, elle n'a que cinq ans, n'est-ce pas ? ...

Le lendemain, la petite Emma et sa classe vont en promenade scolaire dans la forêt voisine. L'institutrice d'Emma, Mylène Germont, est assez mal dans sa peau et diabétique de type 1, maladie héréditaire que lui a léguée son père, Etienne, chef de cuisine très coté à l'"Anecdote", un restaurant de la ville. Non seulement la jeune femme arrive en retard pour prendre en charge sa classe mais ensuite, sur le terrain, la petite Emma refuse de jouer avec elle à construire une cabane. Comme Emma fait sa pleurnicharde - et comme elle est si mignonne, cette enfant, alors que Mylène, la pauvre, est mal attifée et plutôt laide - l'enfant est confiée à une autre institutrice. Dans son nouveau groupe, elle se dispute tout d'abord avec la petite Manon, lui disant et lui répétant sans cesse que sa soeur, Leila, n'est pas sa soeur - de fait, Leila est née d'un précédent mariage de la maman de Manon mais vous avouerez que, pour une enfant de cinq ans qui ne semble pas choquée de voir un inconnu embrasser sa mère sous ses yeux, Emma fait ici preuve de connaissances étonnantes et d'une méchanceté indéniable. Et puis, quand vient l'heure du rassemblement, Emma se volatilise ...

Chacun s'inquiète, se regarde, s'épie ... On organise une battue ... On appelle enfin la gendarmerie ... Et finalement, la petite Emma réapparaît en affirmant, énergiquement et toujours pleurante, qu'elle "sait pas." L'urgentiste qui la soigne veut rendre à ses parents accourus le foulard qui couvrait une écorchure qu'elle s'était faite mais, à la grande surprise de tous, ce foulard appartient non à la petite mais à Mylène, laquelle avait aussi participé aux recherches ... et n'en est pas revenue. Seulement, Mylène est majeure et, bien sûr, malgré tout, en dépit du simple bon sens, personne ne s'inquiète trop pour elle. D'ailleurs, Emma affirme ne l'avoir pas vue. Quant au foulard et à la manière dont il atterri sur son bras, c'est un mystère sur lequel nul ne veut insister auprès de l'enfant : qui oserait traumatiser encore cette si jolie petite déjà si épuisée par les événements ? ...

S'il s'ennuie un peu au début en se disant que l'histoire ne sera qu'une banale histoire d'enlèvement d'enfant de plus, le lecteur finit très vite par "accrocher" à l'intrigue et les pages défilent, défilent, à la recherche non plus d'Emma mais de Mylène et surtout de ce qui a pu les réunir car enfin, le foulard est là pour prouver qu'il y a eu contact. Au fur et à mesure que l'on avance, le climat se fait plus glaçant, plus incroyable et pourtant trouve le moyen de fasciner un lecteur devenu une proie, à l'image de l'oiseau qu'aurait réussi à hypnotiser un python.

Je ne vous en dirai pas plus, sinon que Barbara Abel est belge et que c'est un auteur à découvrir car elle a, à son actif, deux ou trois autres romans. Si ceux-ci sont de la même étoffe que "Je Sais Pas", ça nous promet de bonnes soirées . Enfin, voyez déjà avec l'histoire d'Emma et de Mylène et revenez vite nous donner votre avis ... ;o)

Emma, cinq ans, a le visage d'un ange. On lui donnerait le bon dieu sans confession, quel petit amour ! Mais, très vite, elle énerve. “Je sais pas”, “Je sais pas”. Elle sous le choc, certes. Elle a besoin de repos, de calme, certes. Elle n'a que cinq ans, certes. Mais après une bonne nuit de sommeil, ne pourrait-elle pas essayer de se souvenir d'un détail ? A-t-elle vu son institutrice dans le bois ? Où était-elle ? Que s'est-il passé ? Rien … “Je sais pas”.

On suit tour à tour Emma têtue qui semble ne vouloir rien dire, Mylène, seule au fond de son trou, la police qui mène l'enquête et Etienne, le père de Mylène, dont l'angoisse monte au fur et à mesure que les heures passent. Retrouver une adulte au milieu d'un bois, cela ne devrait pas être si difficile, tout de même ! On a bien réussi à retrouver une gamine, une gamine qui ne pipe mot, qui se refuse à aider la police, à aider un père un retrouver son enfant ! L'enquête pourrait aller plus vite, si seulement la police ne perdait pas de temps à fouiller le passer, à chercher des indices et des coupables là où il n'y en a pas.

Ce n'est pas la première fois que je vous parle de Barbara Abel et je peux déjà vous dire que ce ne sera pas la dernière ! J'ai découvert chez cet auteur un univers que j'aime particulièrement ; Barbara Abel part de situations banales auxquelles ont peut très facilement s'identifier et, petit à petit, distille le malaise jusqu'à ce que cela tourne très mal. Jusqu'où est-on prêt à aller pour retrouver son enfant, pour protéger sa famille ?

Il y a un style Barbara Abel, des personnages que l'on identifie facilement, un effet boule de neige qui écrase et renverse tout sur son passage. C'est glaçant … j'adore !
Lien : http://milleviesenune.com/je..

Il faut pas dire c'est nul, on dit "j'ai pas aimé".
J'ai pas aimé.

L'histoire est plutôt pas mal pourtant.
Mais il y a tellement de trucs qui ne vont pas.
Je passe sur l'ambiance Barbara Cartland, après tout le thriller à l'eau de rose, ça peut être un filon à explorer. Perso j'ai pas adhéré, mais pourquoi pas.
Je passe sur la façon dont l'intrigue est diluée, franchement, ce roman, c'est du 30CH, même chez Boiron, ils ont jamais osé diluer autant.
Je passe sur les petites incohérences quand il s'agit de décrire le quotidien d'une école maternelle. Bon, ça montre quand même que l'autrice a fait zéro recherche sur ce qu'elle comptait mettre en scène dans son roman, et qu'elle s'est contenté d'une vision fantasmée, mais pourquoi pas.

Le problème c'est surtout que rien n'est crédible dans la progression de l'intrigue. La psychologie des personnages est totalement grotesque. Et surtout, il y a deux énormes failles de scénario, une vers le milieu et une à la fin, où t'as juste envie de te prendre la tête entre les mains et d'invoquer les dieux du suspens pour qu'ils te viennent en aide.

En partant je ne suis pas un grand fan de Barbara Abel. Ce roman est divertissant sans plus. Pour une des rares fois, je n'ai trouvé aucun personnage intéressant dans ce roman. Ils auraient tous pu leur arriver une fatalité que cela ne m'aurait pas dérangé.

L'histoire commence bien, le rythme n'est assez soutenu, l'écriture est fluide et se lit bien. L'atmosphère est bien rendu. Mais j'avais l'impression d'avoir en main un petit thriller de série B. Un 3/5 pour moi….. et je suis généreux

Deuxième livre pour moi et encore une très bonne lecture !

Dès les premières pages j'ai été dans l'histoire et je n'avais plus envie de lâcher mon livre, je voulais savoir ce qui allait se passer et comment tout cela allait se terminer !

Emma qui disparaît, puis réapparait et ensuite c'est Mylène, qui était partie à sa recherche, qui est portée disparue.
Pour être honnête j'ai ressentis beaucoup de colère envers cette petite fille, qu'est-ce qu'elle m'a énervé !
Au fur et à mesure on apprendras les liens qu'unissent certains personnages entre eux dont je n'avais pas imaginé.

Que va devenir Mylène ? Va-t-on la retrouver ? En vie ? Décédée ?
Que va-t-il se passer pour Emma et pour ces parents ?

Les chapitres sont courts, le rebondissement et le suspens sont bien présent. C'est une très bonne histoire avec une fin inattendue pour ma part.

Barbara Abel sait me mettre le cerveaux à l'envers avec ces histoires et ces fins inattendue.