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3,84

sur 783 notes
Véritable coup de coeur 2022!!! Sans doute le meilleur roman à ce jour de Barbara Abel ! Je ne me lasse pas de chacun de ses thrillers qui sont à chaque fois un moment inoubliable de lecture pour moi ! Une fois de plus elle "décortique" l'âme humaine et des thèmes douloureux comme le suicide et la manipulation... Ces thèmes sont mis à nus de façon remarquable. L'auteur va droit au but... Au bout des fêlures pourrait-on dire ! On retrouve aussi des personnages uniques ! le texte est toujours aussi poignant et incisif. L'histoire nous prend une fois de plus au plus profond de nous même...
Un thriller psychologique que l'on ne peux pas lâcher jusqu'à la dernière page... Et quel twist final... Foncez pour le lire !!!
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Garance, soeur de Roxane découvre sa soeur et Martin inanimés dans leur lit. le couple fusionnel a tenté de se suicider, une lettre bien en vue à leur chevet respectif en témoigne.

Roxane a pu être sauvée, Martin malheureusement pas !

Roxane est sous le choc, mutique, traumatisée car ce n'est pas vraiment ce qui était prévu !

Ce suicide est-il partiellement réussi ou raté ?

"Le problème, avec les suicidés, c'est que le bourreau et la victime ne sont qu'une et même personne. Impossible de condamner l'un pour pouvoir pleurer l'autre."

Roxane ne comprend pas ce qui s'est passé. Survivante, elle va devoir s'expliquer. Quelles sont les raisons pour expliquer leur geste ? Que cachait ce couple uni, amoureux apparemment sans histoire.

Barbara Abel nous propose ici son quatorzième roman, un thriller psychologique qui nous entraîne comme à chaque fois, au plus profond de l'âme humaine. Elle décortique avec brio les blessures de l'enfance qui ont forgé les personnalités de Roxane et Martin.

De courts chapîtres nous font voyager dans le temps, remonter à l'enfance et petit à petit se tisse l'histoire de ces deux êtres aux blessures profondes.

L'analyse psychologique et l'écriture sont travaillées. Les apparences sont bien évidemment trompeuses comme toujours.

"Qui est le véritable meurtrier d'un être qui se suicide ?
lui sans doute.
Et puis tous les autres, aussi."

Les thèmes abordés sont bien entendu le suicide et ce qui fait que l'on passe à l'acte, les blessures de l'enfance, les différences entre les milieux sociaux et les rêves brisés.

Un super roman, un page turner. On est tenu en haleine, c'est très visuel, on l'imagine bien au cinéma. Qui sait ?

Ma note : ♥♥♥♥♥


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Martin, ô Martin pourquoi es tu Martin ? Renie ta mère, ton entreprise et abdique ton nom Ou si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et tu ne seras plus !
Quand Barbara Abel trouve son inspiration dans du Shakespeare, ça donne un thriller psychologique très efficace ! En effet, on retrouve beaucoup de citations de Roméo et Juliette mais aussi l'histoire elle-même en est inspirée ... Deux jeunes gens qui s'aiment, deux familles que tout opposent, deux rang social complètement différents, un suicide etc etc ... Une fois dans l'histoire, les pages défilent, elles se bouffent littéralement ! On veut comprendre ce qui s'est passé ...
Excellent ! Un livre que je conseille vivement 😉
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De tous les livres de Barbara Abel , "Les fêlures" est celui qui m'a
le moins emballé .
Cette histoire d'amour ( qui finit mal ...) entre Roxane , une jeune femme pas spécialement attachante , et Martin , un jeune homme sans grande personnalité , un peu chiffe molle , ne m'a pas ému .
Dans cette histoire , j'ai trouvé des invraisemblances et beaucoup de longueurs .
Le livre refermé , je suis content de passer à autre chose .

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Mon 6eme roman de cette auteure et encore une agréable surprise.

Décidément, Barbara Abel fait partie de ces auteurs que je traque au fils des ans. Ceux-ci sont pour ma part, mes valeurs certaines de bonnes lectures.

Roxane et Maxime sont trouvés allongés sur le lit dans leur appartement, immobiles et muets par la soeur de Roxane. Apparemment, double suicide ! D'ailleurs, pourquoi Roxane est-elle encore vivante ? Pourquoi un tel geste ? C'est ce que les proches des deux familles, les flics et Roxane elle-même vont essayer de comprendre.

Très bonne lecture.
Ma note : 9/10

Si et seulement si vous avez lu ce roman, vous pouvez jouer au quiz => lien actif ci-dessous.
Lien : https://www.babelio.com/quiz..
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Qui est le véritable meurtrier d'un être qui se suicide ? Lui, sans doute. Et puis tous les autres, aussi. Quand Roxane ouvre les yeux, elle sait que les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Le premier chapitre est percutant, on est directement dans le feu de l'action, j'aime bien cela, on va droit au but.

J'ai aussi apprécié la construction du récit, en alternance, un chapitre sur deux on découvre la vie passée de Roxane et le présent, j'ai toujours adoré cette manière d'aborder une histoire, cela nous permet de voir la situation plus clairement.

C'est un livre totalement psychologique avec des personnages torturés, on ne peut pas deviner la conclusion de cette histoire, c'est vraiment inattendu, et encore une fois, je raffole quand c'est cela.

J'ai lu ce livre en deux jours, quand on le commence, on a très envie de savoir comment cela finis, c'est vraiment addictif.

Le thème principal est le suicide, mais aussi comme on en arrive là, les schéma des deux personnages sont habilement décrit, et cela fait froid dans le dos, mais c'est hyper intéressant.

C'est mon deuxième livre de l'autrice, et j'avais également beaucoup aimer le premier, mais celui-là est vraiment encore meilleur, il faut dire que j'aime beaucoup quand on rentre dans le psychisme des protagonistes, je trouve cela tellement palpitant.

J'ai quelques livres de cette autrice dans ma bibliothèque, je ne vais pas hésiter à les lire, car j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire et de présenter son récit.





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Quand Roxane se réveille, elle est à l'hôpital et sa soeur aînée Garance lui apprend que son amoureux, Martin est mort: leur suicide à deux à mal tourné.
Martin, issu d'une famille de la haute finance, a gravi les échelons de son groupe et suit la voie tracée par sa mère, Odile, intransigeante et glaciale. Roxane, une jeune femme brisée par une enfance malheureuse a bien résisté mais elle reste hantée par ses cicatrices. à eux deux, ils pensaient pouvoir faire front. Oui, mais...
Encore un roman addictif que nous livre ici Barbara Abel: je ne m'en lasse pas!!!
Avec sa loupe, elle observe sans concession les comportements intimes à l'intérieur des familles et c'est sans concession.
Chaque personnage est construit avec délicatesse et intelligence, les rouages de leurs blessures, les fameuses "fêlures" sont décrites avec finesse, justesse: pas de mélodrames ni de grosses ficelles, tout est subtil et se développe au fur et à mesure de l'enfance, et ce sont ces détails qui vont donner corps au caractère de chaque protagoniste.
Ici, les relations toxiques mères - fils/filles sont décortiquées et le suspens est à son comble jusqu'au bout, où le dénouement, peut être un peu prévisible mais pas trop, aura des conséquences pas du tout prévues.
Un super bon moment intense, j'ai vraiment vibré à chaque page. un grand merci à cette autrice qui sait sortir des sentiers battus.
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Et non... Ce n'est pas parce qu'on aligne trois phrases ni même des centaines de pages dans un fichier word qu'on sait écrire. C'est Barbara Abel qui parle ainsi dans Les fêlures, son dernier roman, et force m'est de constater que je suis d'accord avec elle.


Que dire de cette histoire de deux soeurs dont l'une survit à un suicide simultané avec son compagnon, et l'autre, diététicienne moderne dont le credo est : «Il est important que vous sachiez qu'il n'y a pas de poids idéal »... pratique sa sexualité dans des toilettes de bar ? Rien ne m'a intéressée ni seulement accrochée dans leur trajectoire irréaliste, invraisemblable. Elles ont connu une enfance défectueuse survolée en quelques phrases wikipédiennes, et alors ?


Afin de ne pas accabler l'auteure, je passe rapidement sur les situations ineptes, sur les personnages sculptés à la hache qui profèrent chacun dans leur spécialité des truismes usés jusqu'à la corde comme le flic qui demande de ne pas quitter le territoire, ou la psychologue bavarde comme une pie, se livrant à une enquête policière hors de son champ de compétences. Rien ne tient la route, toutes les situations sont plaquées à la truelle pour justifier un discours dans l'air du temps aux tendances empruntées partout et nulle part.


Le style est consternant sans que l'on puisse incriminer le traducteur. Les mots sont pauvres, déplorables les métaphores, risibles certaines formules comme : « … Martin est venu me parler pour m'expliquer qu'il ne trouvait plus sa place au sein de la société et qu'il souhaitait embrasser une carrière littéraire... ». Embrasser une carrière littéraire, qui cause comme ça dans une phrase aussi torturée ? Avec 2 fois moins de mots, le sens aurait été plus clair. L'emploi abusif de certaines formules comme « il faut savoir  que» (si je veux !), ou de mots à la mode : hautement, clairement, absolument, parfois plusieurs fois par page, déclasse Barbara Abel. Les fêlures est le genre de roman où l'élégance est raffinée... où pour évoluer dans le milieu de la finance, il faut avoir des nerfs d'acier, sinon tu ne survis pas. Non mais ? Dis-moi pas que c'est pas vrai.


Pour conclure sans être soupçonnée de vouloir déboulonner une auteure très largement encensée, je lui laisse la parole, via ces quelques lignes pompées dans Les fêlures :


« Franchement. Ce n'est ni fait ni à faire, c'est lourd, c'est vain, c'est sans intérêt. le style est pauvre et ampoulé, la lecture est pénible... ». « Rien ne tient la route, ça manque de structure, c'est d'un ennui sans nom, sans compter qu'on frôle le ridicule à chaque paragraphe. On n'en a rien à faire de rien, ni des motivations du narrateur, ni de ses scrupules, ni de ses incertitudes. Un mec qui passe son temps à se demander s'il doit lâcher son boulot pour écrire, franchement... ». Oui, franchement, tout ça pour ça ?
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ᙅOᙀᑭ ᗪᙓ ᙅOeᙀᖇ ᗩᑎᑎOᑎᙅÉ ᙓT ᙅOᑎᖴIᖇᙏÉ 💥♥️  
Ce roman noir est une véritable dinguerie, comme à chaque fois avec vous Barbara Abel.  
Lu en à peine une semaine, totalement accro, avec toujours autant de difficulté à le refermer chaque soir.  
Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai tantôt penché pour le suicide, tantôt pour le crime, sans jamais réussir à trancher.
Comme toujours, mais c'était couru d'avance, vous m'avez menée par le bout du nez.
Parce qu'évidemment rien n'est jamais simple et comme vous le dites si bien :  
« Dans un suicide, où est la victime, où est le bourreau ? 
Qui est le véritable meurtrier d'un être qui se suicide ? 
Lui, sans doute. Et puis tous les autres, aussi. » 

Ce couple fusionnel que forment Roxane et Martin, retrouvés un matin, dans leur lit, suicidés, ainsi que leurs familles respectives, cachent tous des secrets, des blessures, des peurs, des fêlures, ... que vous allez, pour notre plus grand bonheur, mettre en lumière 🌟. 
Inéluctablement, vous réussissez ce tour de force de nous emmener là où l'on s'y attend le moins.  
Je le savais que j'allais être retournée comme une crêpe, moi qui suis bretonne 😅, et ça n'a pas loupé !! 
Mille mercis Barbara pour toutes ces émotions 💥🤩✨. 
Et merci aux Editions Plon pour cette avant-première captivante ♥️🙏. 
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Ce roman met les relations familiales au coeur de l'histoire. Alors que la famille de Roxane se résume à sa soeur Garance et à une vie correcte mais avec peu de moyens, celle de Marin est riche, puissante dans le milieu des affaires et n'accepte pas la petite amie qui sort du cadre. On assiste à une lutte entre deux milieux sociaux radicalement différents, que le jeune couple veut rapprocher mais que la pression sociale et familiale met à mal.

Les personnalités sont torturées, complexes mais réalistes. En tant que lectrice, j'ai éprouvé beaucoup d'empathie envers Martin, frustré de ne pas pouvoir mener la vie qu'il souhaite et un coup de coeur pour Garance la grande soeur qui culpabilise de n'avoir rien vu venir. Roxane, quant à elle, provoque des sentiments ambivalents, entre compassion et interrogations au sujet de sa culpabilité. Barbara Abel réussit à nous parler de ces êtres fragiles, qu'un rien peu faire basculer, sans jamais tomber dans le cliché.

Les fêlures est un thriller psychologique comme je les aime. A chaque indice ou élément dévoilé, j'ai pris plaisir à établir des hypothèses mais l'auteure belge déroule l'histoire à son rythme, dans un équilibre parfait entre lenteur qui nous rend impatients et soubresauts pour nous tenir en haleine. D'ailleurs, plusieurs surprise emmaillent le récit, qui dévoilent un aspect différent des personnages et nous poussent à nous interroger.


Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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