Des vents contraires

Evidemment, terminer sans savoir, ça aurait paru pire que cette fin. Puisqu'on aurait eu plus de 250 pages à tourner en rond, à se demander si cette petite famille tantôt fusionnelle tantôt déchirée allait s'en sortir. Donc on a une réponse certes négative mais une réponse quand même. Mais il y a ces dernières lignes, d'un cynisme insupportable.

Toutes les réponses sont tombées et finalement ce repas de Noël à l'air de montrer un charmant tableau, c'est Noël les personnes blessées sont réunies et on se dit "Ok, la vie a finalement trouvé un chemin"
Pourtant l'auteur ne s'en contente pas : "Le pire pourtant reste encore à venir..." alors évidemment il doit y avoir des éléments auto-biographiques, (Paul Anderen le héros présentant quelques similitudes avec Olivier Adam), du coup on se dit qu'il a vécu cette tempête de janvier 2008 et qu'il voulait à tout prix intégrer dans ce roman ?!?

Bref, ce n'est de toute façon pas ma came. Ca se lit tout seul, les personnages sont attachants : parce que parfois on est d'accord avec leur réaction/choix parfois pas mais j'ai eu l'impression (j'adore la Bretagne) qu'un nuage pluvieux et fourbe poursuivait le héros tout au long de l'histoire.

Olivier Adam est un de mes auteurs préférés, cependant dans ce livre rien ne m'a vraiment tenue en haleine. Pour tout dire, j'en suis restée déçue. Malgré un style choisi, beaucoup trop de descriptions et une lenteur dans le déroulement de l'histoire m'a profondément ennuyée.

Voici un an que Sarah a quitté son mari et ses enfants sans prévenir ni même donner d'explication. Une année pendant laquelle Paul essaie de survivre à ce départ brutal. Il donne à ses enfants son temps et son amour, pourtant il ne parvient pas à refaire surface. Il décide donc de partir vivre avec ses enfants dans sa ville natale, celle de Saint Malo pour essayer de se ressourcer et surtout de se reconstruire.
au fil des pages, le lecteur se trouve plongé dans une atmosphère chargée de sentiments où se mèlent la souffrance et la joie.
S'ajoutent à l'histoire de superbes descriptions de Saint Malo.

Le roman débute avec le déménagement de Paul qui quitte une banlieue parisienne pour aller s'installer dans la ville de son enfance, St Malo. Il a deux enfants, Clément neuf ans et Marie cinq ans. Tous les trois "vivotent" avec beaucoup de difficultés depuis le départ soudain de Sarah, la mère des enfants.
Un départ brutal qui a anéantit les enfants et Paul. Pour lui alors le retour à St Malo c'est un moyen de retrouver un semblant de sécurité et pourquoi pas, de sérénité.

Depuis la disparition de Sarah, il se démène pour calmer l'angoisse de deux enfants qui prennent conscience que leur mère ne reviendra pas. C'est un homme désespéré qui s'enfonce dans la dépression, un verre d'alcool toujours à porté de main.

Arrivé à St Malo, son frère l'emploie comme moniteur d'auto-école. Au fil des leçons il va à la rencontre d'autres éclopés de la vie.

Sortez vos mouchoirs "Des vents contraires" n'est surement pas un roman que l'on peut qualifier de joyeux.
Tous les personnages ont le malheur d'avoir des problèmes graves, l'un n'obtient pas la garde de son fils, l'autre se voit obliger de vivre dans un bungalow, tout cela est vraiment triste.

Alors si on ajoute en plus les soucis de Paul, le narrateur dont la femme a mystérieusement disparu...

Paul ressemble au personnage de Marie dans le roman "A l'abri de rien", le lecteur est témoin de sa longue descente vers le désespoir qui s'accroit graduellement jusqu'à atteindre son point culminant à la fin du roman.
Les destins tristes, les visions pessimistes, ne me dérangent pas et Olivier Adam sait parler du malheur des gens avec finesse mais... le roman s'embourbe totalement dans le politiquement correct.
Heureusement l'océan est présent presque à toutes les pages, les vagues, l'odeur de l'iode, cette présence rehausse l'intrigue du roman.

Lien : http://l-ivresque-des-livres..

J'ai eu du mal avec ce roman que je me sui attachée à lire jusqu'au bout malgré tout. Je lui reproche sans doute ce qu'on reproche au héros du livre : d'être "geignard".
J'ai trouvé intéressant de découvrir ce père démuni en charge de ses deux jeunes enfants après la disparition de sa femme. La thématique du déménagement, du retour dans sa région d'enfance... En revanche, tout le côté auto-école et les errements de Paul m'ont perdue.

Une femme disparait laissant son mari et ses 2 jeunes enfants désemparés. Un an après la disparition, toujours sans aucune nouvelles de sa femme, le mari décide de quitter Paris et de s'installer à Saint-Malo dans la maison de son enfance où il tente de "repartir à zéro". Malgré un côté "anar" affiché par le personnage principal, j'ai trouvé que c'est un livre plutôt "bien-pensant" et manquant d'aspérité. Saint-Malo méritait mieux.

sujet difficile : la disparition inexpliquée (mort, fugue..... ?) d'une mère pour son enfant et le désarroi, la tendresse et l'énergie du père pour faire comme si....

D'Olivier Adam, j'avais déjà lu A l'abri de rien, et Je vais bien, ne t'en fais pas, j'avais aimé le premier car on se plonge dans le thème des immigrés et qu'il y a la mer (mon endroit favori) ; pour le second, j'avais aimé mais préféré le film.

Dans Des vents contraires, on se retrouve à Saint-Malo avec Paul et ses enfants. Ils ont du mal à surmonter la disparition de leur mère, ils n'ont pas de nouvelles depuis deux ans. Les personnages sont fragiles, Paul est brisé totalement mais il s'occupe (peut-être maladroitement) de ses enfants, malgré qu'il boit de plus en plus. La relation entre les enfants et leur père est touchante, ils sont très proches pour surmonter ensemble.

Ce que j'aime dans les livres d'Olivier Adam, c'est la nostalgie des personnages, des personnages déchirés qui essaient de remonter à la surface. Et la mer, forcément, qui pour moi la Normande adore ses paysages venteux, avec la Manche qui l'accompagne.

Il ne se passe que peu de choses dans ce livre, c'est plus basé sur les sentiments des personnages, la description de leur épreuve et les rencontres qu'ils font entre temps. Avec une fin comme il fallait.

Ca ne plaît pas à tout le monde, moi, j'apprécie plutôt.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..

J'aurais voulu me sentir encore plus pénétré par ce récit doux-amer de l'absence, de la disparition d'un être cher.Il me manquait un je ne sais quoi qui donne une aura mémorable mais tout de même un très beau récit à mon goût.

Depuis un an, Paul Andersen s'occupe seul de ses deux enfants depuis la disparition de sa femme. Personne ne sait ce qu'elle est devenue : Disparition délibérée ? Suicide ? Kidnapping ?
Ce père, perdu, qui a un penchant pour l'alcool, vit au jour le jour et fait de son mieux avec ses enfants. Ils déménagent de la maison familiale pour vivre à St Malo, la ville d'enfance de Paul. Il y travaille en tant que moniteur d'auto école dans l'entreprise de son frère.
Les enfants sont malheureux, la petite fait des cauchemars, son grand frère est mutique.
C'est une histoire triste, sombre mais qui ne m'a pas touchée.
A mes yeux, Paul n'est pas combatif, ou pas assez. Boire, ne rien faire, se laisser vivre... Il m'a agacée, je n'ai pas ressenti d'empathie pour lui, ni pour les autres personnages d'ailleurs.
La plume est belle mais je l'ai trouvé complexe à lire. Certains passages sans réels paragraphes m'ont donné des difficultés.
Le sujet est bouleversant, comment vivre avec l'absence d'une mère sans connaître les raisons de cette disparition.
Ce livre n'a pas fonctionné avec moi mais je suis certaine qu'il peut plaire à beaucoup d'entre vous.
Je vous laisse faire votre propre avis.
Je ne veux pas rester sur ce sentiment de déception et relirai un livre de l'auteur plus tard.

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