Des vents contraires

Récit contemporain et intimiste qui narre le combat d'un père pour ses enfants dont la mère a disparu. Souvent drôle et touchant, on apprécie les passages très justes dont il ressort certaines complications des relations humaines à l'heure de la globalisation.

Sa femme et la mère de ses deux enfants est partie du jour au lendemain. Il décide de quitter leur maison et de partir s'installer en Bretagne, sa région natale, et rejoindre son frère et sa belle soeur. Chaque jour il essaye de redonner goût à la vie à ses enfants, qu'ils vivent comme des enfants normaux : courir sur la plage, faire des châteaux de sable, aller à l'école, fêter Noël… Mais tous les trois y pensent en permanence. Ce papa a beau tout faire pour cacher son propre chagrin et changer de vie pour oublier, sa femme reste présente dans chaque moment. Il peut toujours imaginer ce qu'elle aurait fait, ce qu'elle aurait dit. Comment vivre sans savoir pourquoi elle est partie ? Et est ce qu'elle partie ? Est-elle encore en vie ? Et ses enfants, comment vont-ils grandir sans savoir où est leur mère ? Papa il offre tout l'amour qu'il peut à ses enfants, pour se retrouver lui-même et continuer de vivre.

J'avais moyennement aimé Je vais bien ne t'en fais pas de cet auteur, cependant j'ai voulu retenter quand je suis tombée sur ce livre. le sujet m'emballait, il m'en fallait pas plus, et au final je ne regrette pas.

Même si ce n'est pas un livre que j'ai trouvé de toute beauté, je dois dire qu'il ne manque pas pour autant de charme. Certes ce n'est... La suite ici :
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J'aime beaucoup l'univers de l'auteur, des histoires de gens confrontés aux aléas de la vie mais toujours des personnages attachants. Un très bon roman.

L'histoire attachante d'un père et de ses deux enfants qui doivent réapprendre à vivre après la disparition de la mère. Est-elle partie volontairement, les a-t-elle abandonné ? Ou bien lui est-il arrivé le pire ? C'est cette incertitude qui les empêche de se reconstruire, de tourner la page. Une belle mélancolie (les tempêtes bretonnes) un peu gâchée à mon goût par le "happy end"... (septembre 2009)

Je ne suis pas fan d'Olivier Adam (malgré que j'ai lu tout ses livresJ), je trouve ces histoires tristes , sans espoir avec des moment un peu confus ; il passe d'un sujet à un autre sans transition, laissant le lecteur un peu désorienté pendant quelques lignes.

Ce roman n'est pas plus gai que les précédents et pourtant j'ai pris plus de plaisir à le lire, je me suis laissé porter par les descriptions des paysages, l'auteur a une belle plume et sait bien rendre le décor dans lequel évoluent ses personnages. Ceux-ci sont aussi très attachants, ils n'ont rien des héros, au contraire, ils sont très ordinaires comme le commun des lecteurs...

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Un beau roman qui traite d'un sujet délicat, la disparition, sans artifice, sans fausse pudeur mais de manière délicate et humaine..

C'est le sixième roman d'Olivier Adam, rendu célèbre avec la magnifique adaptation qui a été faite d'un de ses best sellers : « je vais bien ne t'en fais pas » . Dans ce dernier opus, Olivier Adam circule de nouveau dans les méandres d'une cruelle disparition familiale.
Paul Anderen en est le magniifique héros. Scénariste, il a deux enfants, Manon et Clément, qu'il a conçu et élevé avec Sarah, sa femme, qui a disparu un après-midi, sans une explication. Leur couple avait des hauts et des bas, comme beaucoup.. Pas au point de disparaître sans donner signe de vie. C'était il y a 1 an. Depuis, pas une nouvelle et une enquête qui s'enlise. La vie de ceux qui restent est en miettes, la maison est vide d'elle et pleine d'un passé de bonheurs en famille.
Alors, pour essayer de reconstruire ce qui est encore possible et donner un semblant de vie normale à ses enfants, Paul revient dans sa ville natale, à St Malo, où son frère lui réserve un job de moniteur dans son auto-école. C'est là qu'il va essayer de survivre, voire de remonter la pente… On le suit donc dans ses rencontres, dans ses doutes et ses colères, dans ses bagarres aussi, contre le système, pour la justice, et pour ses enfants toujours. Avec lui, on s'accroche à ce qui reste, on serre les dents, les poings, on se tient par les coudes avec les voisins, les amis, la famille, les paumés de la digue, ces personnages blessés… Dans un St Malo qu'on a envie de découvrir, avec ses touristes l'été mais aussi ses longues soirées de solitude l'hiver, tous ces anonymes d'un nouveau quotidien vont par hasard l'emmener vers la vérité… certes parfois avec un récit aux frontières de l'invraisemblance..
C'est un roman bien entendu assez sombre, de fait du sujet, mais surtout plein de sensibilité, une histoire d'écorché vif… Olivier Adam s'applique à nous faire vivre au plus près l'émotion du héros confronté à la douleur de l'absence ou aux cauchemars des enfants. Il nous offre une belle réflexion sur l'impossibilité du deuil, sur la force des liens familiaux . C'est un roman de résistance face une vie devenue injuste, un roman d'espoir avec la perspective de la reconstruction, lente, douloureuse, mais palpable. Un roman qui nous sort de notre confort, nous bouscule un peu… et nous aide si besoin à savourer la présence de ceux qu'on aime.

Roman d'une grande tristesse.
A éviter si vous été dépressif/ive.
Style particulier avec des descriptions trop longues.
Impression générale assez moyenne.

J'ai été déçue par ce livre. Livre trop mou, j'ai eu tout mal à me mettre dedans, je l'ai quand même fini avec lenteur.