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3,99

sur 1200 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'inspecteur Christian Habersaat contacte le département V juste avant son suicide. Il demande à Mork de poursuivre une enquête sur la mort du jeune fille dans les années 1990. Toute l'équipe du département V va donc débarqué sur l'île de Bornholm pour élucider l'affaire qui avait été classée.

Ce thriller se laisse lire. Il est rythme est l'intrigue est soignée. Par contre, Jussi Adler Olsen nous mène dans le monde des sectes et des médecines alternatives sans grande originalité.
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Cette fois c'en est trop ! le tome qui fait déborder la coupe ! Car, enfin, on a beau éprouver de la sympathie pour la singulière équipe du département V, la répétition finit par exaspérer. Tous les livres de cette série sont bâtis de la même façon : même découpage, mêmes rebondissements, mêmes blagues, mêmes chutes - le nombre de pages n'est-il pas d'ailleurs identique d'un tome à l'autre ? A croire que l'architecture de la série a été définie par un ordinateur et qu'un contrat, déposé chez un notaire, empêche l'auteur de dévier de se permettre la moindre entorse. Certes, on m'objectera que le département V traite les affaires classées et que de ce fait les retours en arrière sont inévitables... Mais quand même ! Faut-il pour cela que le dénouement soit toujours identique ? Je ne parle pas de la réussite du département V à résoudre l'énigme mais plutôt au final, invariable, qui voit Carl et Assad s'en tirer miraculeusement, après s'être laissé surprendre, assommer, ligoter, et le méchant disparaitre, dans un accident ou en mettant fin à ses jours... Et puis, on se lasse des informations livrées au compte-goutte au fil des tomes sur la personnalité d'Assad, celle de Rose, et sur l'affaire du pistolet à clous... Comme si l'auteur n'était pas capable de passer à autre chose, qu'il ne savait pas vraiment où il allait, ou encore qu'il s'amusait avec nous, voire qu'il se moquait de nous. A force de trop tirer sur la corde, l'intérêt pour cette série risque de casser net.. Déjà je sens que le plaisir de la lecture s'efface derrière l'impression de me faire rouler dans la farine...
Allez ! Encore un livre, et j'avise...
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Cela faisait un petit bout de temps que j'avais laissé de côté mes amis du Département V, chargé de résoudre des enquêtes vieilles et délaissées. Il était donc temps pour moi de renouer des liens avec ces personnages sympathiques que sont Carl Morck, Assad et Rose.

Carl Morck est en train de travailler dans son bureau ; comprenez qu'il est en train de faire sa sieste. le téléphone sonne. Un policier nommé Christian Habersaat se présente à lui et lui demande son aide dans une affaire vieille de 17 ans. Une jeune fille avait été renversée par une voiture, son corps projeté dans un arbre. Carl lui annonce brutalement qu'au département V, ils sont débordés. Puis, le téléphone sonne à nouveau. Sa mère lui apprend que son cousin part en Thaïlande pour récupérer le corps de son autre cousin mort là-bas, suite à un massage. C'est une nouvelle qui met Carl mal à l'aise.

Le lendemain, Rose apprend à Carl que Christian Habersaat s'est suicidé lors de son pot de départ à la retraite. Si Carl est peu affecté par cet événement, Rose de son coté, se sent plus coupable. Elle prend donc des billets d'avion pour toute l'équipe du département V à destination de l'île de Bornholm. Il s'avère que Habersaat a été marqué par l'accident d'Alberte, au point de s'y consacrer jours et nuits. Il y a même perdu sa vie de famille puisqu'il a divorcé. Personne au commissariat ne voit d'inconvénient à leur laisser cette affaire, puisqu'il n'y a pas d'enquête.

Quand ils débarquent chez Habersaat, ils découvrent des tonnes de documents, des murs entiers recouverts de coupures de presse, de photos, d'extraits d'enquêtes. Alors qu'il était simple policier de quartier, il a consacré sa vie à la résolution de ce mystère. Sa femme June ne veut pas entendre parler de lui. Par contre, quand quelques jours plus tard, le fils de Habersaat se suicide en laissant un mot de pardon envers son père, le Département V au complet décide de se consacrer à plain temps sur cette affaire.

On retrouve avec plaisir ces trois personnages bien particuliers et si vous ne les connaissez pas, courez donc acheter le premier tome de la série. Carl est plus fainéant que jamais, et poussé par son équipe. Rose est très impliquée, et se montre finalement la plus humaine des trois. Quant à Assad, il est plus mystérieux que jamais, et ce n'est pas dans cette enquête que l'on va en savoir plus.

Ceci dit, on en apprend un peu plus et en même temps, l'image que l'on s'en faisait de chacun est modifiée, altérée ce qui va surement relancer l'intérêt de cette série. On découvre un Carl un peu plus inhumain, toujours aussi égocentrique mais avec un caractère de lâche qu'on ne lui avait pas forcément vu auparavant. de plus, il s'est passé des choses dans son passé que l'on pourrait bien voir ressurgir. Assad est toujours aussi énigmatique, et alors qu'on le pensait syrien et musulman, on le découvre sous un autre jour, mais on ressort surtout avec encore plus de questions à son sujet. Quant à Rose, toujours aussi volontaire, c'est dans les dernières pages que l'on va s'inquiéter pour elle. Un quatrième personnage va rejoindre le groupe, apparemment apparu lors du précédent opus, mais je dois dire que je n'ai pas été convaincu par le présence de Gordon. A suivre …

Avec un peu de recul, il faut bien s'avouer que ce roman est une belle mécanique, bien huilée, réalisée avec métier, avec tous les arguments qu'il faut pour plaire au plus grand nombre. Avec un démarrage qui comporte bien peu d'indices, l'intrigue va se dérouler sans anicroches, tranquillement, et avec une logique qui force le respect. Alors, certes, le rythme est lent (plus que dans certains épisodes précédents) mais cela se lit bien et c'est passionnant parce que c'est porté de bout en bout par ces formidables personnages.

Je me demande d'ailleurs si cet épisode en forme de roman policier plutôt classique, qui consiste surtout à trouver l'identité d'un gourou de secte, ne sert pas à Jussi Adler Olsen de transition entre les épisodes précédents et ceux à venir. J'ai réellement l'impression qu'après avoir résolu des enquêtes sur le passé, l'auteur va maintenant se pencher sur le passé de ses personnages. En tous cas, cela donne vraiment envie de lire la suite, l'année prochaine puisqu'il sort un épisode par an. Quant à cet épisode-ci, il démontre une nouvelle fois tout le savoir faire de cet auteur de talent, et vous aurez l'assurance d'avoir entre les mains un roman policier nordique certes classique, mais bien fait.
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Je ne suis pas sûre que, si j'avais découvert l'auteur danois Jussi Adler Olsen avec Promesse, j'aurais cherché à lire d'autres opus, même si j'ai quand même eu quelques bons moments de lecture.
En effet, ni le début ni la fin ne m'ont accrochée: le démarrage est lent, manque de rythme. Toute la partie qui se joue dans l'académie de Naturabsorption ne m'a pas captivée, voire pas intéressée du tout. Quant à la fin, elle ne m'a pas semblé très crédible.
Par ailleurs, un personnage particulier étant dans le viseur de la police dès le début, on peut se douter qu'il s'agit d'une fausse piste.
Puis d'un coup quasiment, le rythme s'accélère et j'ai trouvé de l'intérêt à cette lecture, en particulier grâce aux deux personnages hors normes, Rose et Assad, que l'on retrouve dans chaque enquête du Département V. Mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.

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Pour moi, Promesse n'aura pas tenu ses promesses (jeu de mots pourri et facile que n'aurait pas démenti le département V) et marque ma première déception notable à l'égard du trio. J'ai eu beau les retrouver avec plaisir, comme des vieux copains avec qui on a passé du temps et de bons souvenirs, ils m'ont paru désespérément fatigués.
Le rythme est beaucoup trop délayé dans cet opus, comme si l'auteur se contraignait à remplir 700 pages plus par contrat que par inspiration.
De la sorte, tandis que le trio suit sans la remettre en question la piste du suspect désigné par Habersaat, il est difficile, dans un propos délité, de ne pas voir clignoter les indices énormes des pistes alternatives, et leur absence durable de prise en compte ruine la tension et le suspense.
Le traitement des personnages souffre également de ce délayage : cela vaut tant pour les protagonistes de passage que pour les personnages récurrents.
En effet, alors que Pirjo est trop coupable idéale pour être la meurtrière, le portrait in extenso de sa sociopathie lasse et manque de nuance, sous les yeux du gourou de la secte, qui ne se rend tellement compte de rien sur le compte de sa vestale, qu'il est difficile de croire un instant à son charisme, son portrait actuel comme passé en faisant davantage un bellâtre écervelé et vaguement nymphomane.
Quant aux personnages principaux, alors que l'action se situe 3 ans après le déjà-moins-bien Effet papillon et qu'ils fêtent désormais leurs 7 ans de collaboration, l'absence d'avancée dans leurs relations et leur connaissance mutuelle tant durant cette ellipse que dans ce tome est quelque peu lassante, d'autant que l'enquête de fond du meurtre d'Anker n'est convoquée dans cet opus que pour faire du surplace.
Au global, j'ai eu une telle impression de remplissage là où le traitement de l'enquête comme des personnages manquait de profondeur, que je ne pense pas rendre au département V une nouvelle visite avant un moment, malgré mon attachement à la série.
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Après « Miséricorde », « Profanation », « Délivrance », « Dossier 64 » et « L'effet Papillon », le Département V de la police criminelle de Copenhague reprend du service.

Le fameux service de police chargé d'élucider les vieilles affaires non résolues s'intéresse cette fois à un accident de la route survenu en 1997 et ayant coûté la vie d'Alberte Goldschmid. Durant près de dix-sept ans, le policier Christian Habersaat tentera d'élucider cette affaire, tout en essayant de prouver qu'elle est d'origine criminelle. À l'aube de sa retraite, il contacte le Département V afin d'implorer de reprendre l'enquête… puis se suicide !

Pour le sixième dossier de ce « Cold Case » à la danoise, le lecteur prend donc à nouveau plaisir à retrouver ce trio improbable. Outre la psychologie très soignée des personnages, Jussi Adler Olsen nous régale avec leur complicité et leurs interactions. Il y a tout d'abord le policier bourru, classique dans son genre : un fin limier avec une grande gueule, qui n'est pas fort apprécié par ses collègues. Si le personnage de Carl Mørck est très réussi, la vedette revient néanmoins inévitablement à son assistant Hafez el Assad. Cet homme à tout faire se révèle à nouveau plein de surprises et… de proverbes débordant de dromadaires. Ce réfugié politique syrien qui prend son boulot très à coeur est un personnage très attachant dont chaque intervention fait mouche et dont le passé intrigue au plus haut point. Rose, qui ne se laisse toujours pas marcher sur les pieds et qui est également réfractaire à toute forme d'autorité, est un peu plus en retrait lors de cette enquête, tandis que la dernière recrue en date (et boulet de service), Gordon, a encore un peu de mal à s'imposer au sein de l'équipe. de plus, si notre ami Carl Mørck doit gérer une équipe toujours aussi originale, tout en s'attaquant à un nouveau dossier épineux, il doit également faire face à une vie privée toujours aussi compliquée.

Si les personnages constituent à nouveau le principal intérêt du livre et que l'auteur prend amplement le temps de soigner leur psychologie, on regrettera peut-être que l'équipe ne s'agrandit pas comme lors des tomes précédents. Il y a certes un léger « come-back » de Hardy, le coéquipier tétraplégique redevenu un peu plus mobile, mais je m'attendais à une nouvelle arrivée surprenante comme lors des enquêtes précédentes. Les personnages secondaires, tels que Mona Ibsen, sont également un peu laissés sur la touche… même si l'ex belle-mère de Carl fait à nouveau très fort. Quant aux nouveaux personnages, le gourou charismatique Atu Abanshamash et sa comparse Pirjo, ils n'ont pas réussi à me convaincre, surtout Pirjo, que j'ai trouvée trop caricaturale. Heureusement qu'Asad continue de s'emmêler les pinceaux avec les expressions, permettant ainsi à l'auteur d'insuffler un brin d'humour tout au long de l'enquête.

Au niveau de l'intrigue, je trouve également que Jussi Adler Olsen a déjà fait beaucoup mieux. L'univers des sciences occultes n'est déjà pas là pour me séduire à la base, mais j'ai également trouvé l'ensemble assez prévisible et certains passages plutôt invraisemblables.

Bref, un tome qui n'est pas à la hauteur de ces prédécesseurs et une « Promesse » qui ne les tient donc pas toutes.
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Cela commence toujours de la même façon : Rose commence à s'intéresser à une affaire dont Carl n'en a strictement rien à faire. Ici, c'est un appel d'un policier d'une île reculée qui souhaite absolument parler à Carl. Mais celui - ci, trop occupé (à ne rien faire et à fumer des cigarettes), rejette sa demande. le lendemain, le policier se suicide lors de son pot de départ à la retraite. le trio du Département V se déplace alors et forcément, ils prennent les choses en main. Ils découvrent que le policier enquêtait depuis presque vingt ans sur "l'accident" d'une jeune fille.
Parallèlement à cela, Pirjo, est secrétaire et adjointe de ce que l'on peut appeler une secte : une communauté qui vénère le soleil, qui essayent de vivre dans la pureté en accord avec la nature. Bras droit d'Atu, l'homme qu'elle admire et qu'elle aime depuis des années, elle est jalouse et possessive. Autour d'elle, des femmes qui voulaient intégrer leur groupe disparaissent...
Comme d'habitude, j'ai adoré les personnages même si je commence à me lasser un peu de Carl Mork et de sa nonchalance. Nous n'avons toujours pas percé le secret d'Assad mais l'on découvre petit à petit quelques bribes de son passé. Rose est assez effacée dans cet opus. L'enquête en elle - même est sympa à lire mais sans plus. Oui, je crois sentir en moi une certaine lassitude par rapport à Jussi Adler Olsen. J'aurai voulu qu'il se concentre un peu plus sur les personnages : la vie de Carl est au point mort, on en n'apprend pas tellement plus sur Assad et Rose est presque absente. le sujet de la secte était pourtant bien choisi, je l'ai suivie sans être emballée plus que ça. Tout va très vite à la fin, comme à chaque fois, le rythme s'accélère, mais je n'y ai pas cru. le dénouement est surprenant dans sa violence, le résultat est loin d'un happy end. C'est dommage d'avoir fait tout cela pour en arriver là. Ce n'est pas un défaut pour un roman policier cependant mais bon, j'aime bien quand les gentils ont une fin sympathique.
Vous l'aurez deviné, en ce qui me concerne, les enquêtes du Département V commencent à s'essouffler. Il faudrait y mettre un peu de renouveau et de dynamisme.

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Après l'effet papillon qui m'avait laissé un peu sur ma faim (trop long, trop lent), cette promesse est un bon cru : une enquête linéaire, des personnages intéressants, un sujet sur les gourous. Au final, l'ambiguïté demeure, le gourou croyait il a sa mission, à son karma,???
Même si Riose est l'élément moteur de çette enquête, elle n'est pas très présente, hélas. On en apprend un peu plus sur Assad mais cela reste tenu. À quand un vrai développement sur ces deux personnages si riches?.Un petit retour sur la fusillade qui a rendu paraplégique son meilleur ami, semble mettre Carl dans un sale état. Toutes ces histoires restent en fil rouge. Un jour peut être en saurons nous davantage.
Une bonne cuvée avec un suspens bien mené, des chapitres courts alternants la voix d'une femme mêlée à plusieurs crimes et celle suivant Carl et son équipe.
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Bon livre même si j'ai eu moins de faciliter à le démarrer mais à la décharge de l'intrigue j'étais en voyage donc peut-être moins concentrée.
J'ai aimé comment l'auteur a traité le personnage d'Atu qui aurait pu facilement être antipathique étant donné le côté "secte " du personnage. Pour ce qui est des personnages principaux , j'aurais aimé qu'on nous en apprenne plus sur eux. Il me semble que c'était des opus précédents.
Les dernières 100 pages j'étais vraiment accroché et j'ai apprécié la fin.
Bonne lecture mais pas le meilleur de la série.
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On retrouve dans ce sixième opus du Département V l'humour un peu cynique de Jussi Adler Olsen, son talent pour mener l'intrigue et nous entrainer à sa suite. le personnage de Pirjo et son entourage sont un peu tirés par les cheveux, mais l'ensemble se lit avec plaisir.
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