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Marion est complexée : elle est très grande, trop grande par rapport à ses camarades de 5ème. Elle a du mal à trouver des pantalons qui ne soient pas trop court. Elle n'aime pas voir ses chaussettes apparaître… Enfin, tout cela lui gâche un peu la vie. Et puis, à l'occasion d'un voyage scolaire, elle va relativiser tout cela. Après avoir visité la maison d'Anne Frank, elle se sent libérer. Devant la toile de Rembrandt : La ronde de nuit qu'elle aime beaucoup, elle va découvrir que le garçon qui la faisait craquer de loin nourrit la même passion qu'elle pour cette toile. Et pour couronner le tout, en souvenir de ce voyage, elle va rapporter un jean à sa taille…
Comme l'explique à la fin de l'ouvrage, l'autrice s'est un peu inspirée d'elle pour le personnage et des souvenirs d'un voyage en Hollande pour l'histoire.
Ce roman se lit très bien. le vocabulaire est simple. Il peut amener à découvrir la peinture hollandaise. En tous cas, il donne très envie d'aller faire un petit tour à Amsterdam.
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L'auteure abordera le thème des proportions avec son héroïne Marion.

On le comprend rapidement en quelques pages, avec l'adolescence, le monde semble progressivement moins idéal. Marion y perd ses repères et s'y sentira à l'étroit, le temps d'adopter de nouveaux repères à sa mesure.

Nous irons de ses problèmes de puberté et de pousse fulgurante de croissance ( bof!) à sa passion du dessin, où son obsession des proportions deviendra finalement un atout.

D'autant que sa classe se verra gratifiée d'un prochain voyage pour visiter le Rijksmuseum, musée national des Beaux Arts d'Amsterdam.

Les travaux préparatoires avec le professeur d'Arts Plastiques viendront aider à aiguiser les regards.



Marion nous l'explique, elle entre dans l'âge où tout ce qui dépasse est montré du doigt avec des ricanements et cela lui pèse.

Son idée de l'harmonie s'appellera Gregory.

Sans détours, avec différents angles de l'esthétique abordés, l'auteure Sophie Adriansen traitera de l'apparence et du ( parfois long) chemin pour arriver sur le podium de l'acceptation de soi.

La nouvelle vie de Marion sera faite d'ajustements temporaires le temps que cela passe.

C'est fait de petits détails à camoufler, grossis par les projecteurs invisibles.

Nous n'en serons pas encore à la qualité superbe des "gazelles" à fines et grandes jambes, avant cette étape, ça sera compliqué. Pas le choix, il faudra pour Marion passer par l'étape de la case "Girafe".



Oui, la puberté ouvrira sur de nouvelles obsessions - comment sont mes cheveux? La tenue, ça va? Tu crois qu'il me regarde?-, elles ne seront pas toutes désagréables.

Les personnages de Marion and Co sont des ados à travers lesquels certains jeunes lecteurs se reconnaîtront sans difficultés tellement le ton est juste, ils observent, ils analysent, ils repèrent, ils trient, ils digèrent, savourent ou jettent, c'est la guerre des regards croisés.

Ce monde qui les entourent et qu'ils redécouvrent n'a qu'à bien se tenir.



Sophie Andriansen enrichit son récit d'humour, d'intelligence et de bonne philosophie.

Nous glissons avec plaisir entre légèreté et culture, l'auteure développant doucement ainsi la curiosité de l'héroïne et son esprit critique, dans le bon sens dans la mesure du possible.

Une bonne lecture.
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Ecriture fluide et chapitres courts, c'est un roman qui se dévore en moins d'une heure!
Il a de multiples avantages : d'abord on s'accroche à l'héroïne, Marion, parce qu'avec son corps qui grandit trop vite et ses jambes qui sont trop longues pour les jeans "standard" français, on se revoit nous quand on était jeunes!!! Et les jeunes qui le lisent (ma fille de 10 ans est dedans) trouvent forcément écho avec leurs problèmes vestimentaires ;-)
Ensuite, toujours dans l'adolescence, on a la meilleure amie, le beau mec sur lequel on craque, et le travail à faire au collège.
Et donc pour finir, cette gentille histoire a pour énorme avantage d'ouvrir le lecteur sur l'Art, avec des références précises (la peinture flamande, et en particulier Rembrandt et sa ronde de nuit, dont la reproduction est visible à l'intérieur de la couverture du roman), gros passage aussi sur Anne Franck, sur Amsterdam... et même sur un autre roman (le hollandais sans peine) ce qui est assez jubilatoire quand on l'a lu (et qu'on s'en souvient assez pour se rappeler de la signification de "padpad" et du reste)!
Une très chouette réussite, vraiment! Bravo
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Marion est une adolescente de douze ans comme les autres, à quelques centimètres près : ses jambes ont poussé trop vite, ce qui la complexe énormément. Impossible pour elle de trouver un jean qui soit à sa taille et qui ne laisse pas voir ses chaussettes… Elle est amoureuse de peinture et d'art et, accessoirement, de Gregory, mais sans pantalon à sa taille, rien n'est envisageable !

Dans le cadre de l'étude de la peinture flamande, la jeune fille va faire un voyage scolaire de trois jours à Amsterdam afin de visiter le musée des Beaux-Arts, la maison d'Anne Frank, faire de longues balades le long des canaux. Pour préparer ce voyage, Marion travaille sur un tableau de Rembrandt : La ronde de nuit.

Ce voyage va lui permettre de grandir intérieurement, lui faire prendre du recul, voir les choses sous un autre angle et les reconsidérer, en s'identifiant par exemple à Anne Frank. Découvrir cette ville différente va avoir pour effet de la bouleverser complètement, émotionnellement et intellectuellement. J'ai particulièrement aimé la scène où l'adolescente plonge littéralement dans le tableau en l'observant, comme si La ronde de nuit se mettait à vivre soudainement grâce aux mots.

Un joli roman, plein d'intelligence, de fraîcheur, une vraie parenthèse sensible et artistique que j'ai pris plaisir à lire. C'est une lecture différente et originale, qui se démarque dans le panorama de la littérature jeunesse. Ce rapport à l'art m'a plu ; le fait que l'on puisse avoir le tableau de Rembrandt sous les yeux, y revenir au cours de notre lecture. On commence et on termine ce roman avec le sourire et le coeur léger.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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Découvrir ce livre a été une plongée dans les souvenirs de ce temps qu'on voudrait, pour beaucoup, oublier : l'adolescence et ses difficultés.
Sophie Adriansen nous propose dans ce roman, de suivre une jeune fille, Marion, qui est au collège et qui a un complexe terrible : elle grandit trop vite.
Ainsi, Marion va tout faire pour cacher ce complexe mais rien ne l'aide dans son environnement. Et pourtant rien n'est jamais figé dans la vie, tout évolue... Marion s'en rendra t'elle compte avant la fin de l'année scolaire ?
J'aime de plus en plus l'écriture de Sophie Adriansen. Je trouve que cette histoire est très bien racontée, simple et efficace. le passage des années collège est un cap parfois compliqué à vivre et trouver dans ce quotidien une passion, des amis et se sentir soutenu est l'équation idéale
Encore faut-il trouver tout cela !
Marion a du caractère et n'a pas laissé les moqueries et autres injustices prendre le pas sur sa confiance et son envie de progresser. Belle démonstration de maturité !
La première partie du roman pose les éléments, personnages, elle est donc intéressante mais j'ai surtout aimé la deuxième partie. Celle où Marion se prend en main et ose faire ce qui lui plaît réellement. J'ai appris des choses concernant Amsterdam et l'art, ce dont je suis ravie
Un bon moment de lecture que je recommande pour les ados. Ce livre peut leur apporter un soutien et aussi leur montrer que les attitudes et autres comportements de leurs pairs peuvent changer. Il peut être source de déclic pour certains.
Marion est attachante et on devine aisément que l'auteure est derrière elle car les sentiments sont décrits de manière très réaliste et sans exagération
N'hésitez pas à partir à la rencontre de Marion !
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Les grandes jambes raconte l'histoire de Marion, une jeune collégienne vraiment très grande, pour son âge. S'en suivent des problèmes de la vie quotidienne, parfaitement ancrés dans l'univers de l'adolescence. L'histoire s'ouvre sur la recherche d'un jean à la taille de l'héroïne, tâche qui s'avère complexe puisque ses jambes sont démesurées tandis que les jambes des pantalons, elles, sont ridiculement petites. le point de vue interne du narrateur – c'est Marion qui raconte – permet de saisir toute l'ampleur du problème. Nul besoin d'un diplôme de psychologie pour savoir qu'à l'adolescence, le regard des autres peut être destructeur. C'est ce regard qui forge Marion et la force à faire autant d'efforts.

Ce roman a tout pour plaire. Il prend place dans l'univers de son lectorat – des adolescents de 12-13 ans – et aborde des sujets quotidiens. Il n'y a pas vraiment de gravité dans l'histoire. Les préoccupations de Marion sont totalement normale pour une fille de cet âge. Ses pantalons trop courts, ses chaussettes visibles, son béguin pour le beau Grégory à qui elle n'a jamais vraiment parlé, sa honte lorsqu'elle commet une maladresse à la cantine, … Tout parle aux jeunes lecteurs, mais aussi à nombre de lecteurs adultes. En effet, il me semble que nous avons tous eu ce genre de soucis. Pour certains, c'était un problème de jambes, pour d'autres une histoire de seins, pour d'autres encore une question de moustache, de cheveux, ou même de poids. C'est une plongée dans l'univers cruel de l'adolescence que nous offre Sophie Adriansen.

Mais tout n'est pas une question de physique, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Ou d'amour, d'ailleurs. L'histoire parle également d'art et d'histoire, mettant ces deux domaines au service de l'acceptation de soi. En effet, la classe de Marion se retrouve à travailler sur un projet mêlant ces deux matières. Grâce à ce projet, l'héroïne va se découvrir une passion pour un peintre de l'époque flamande : Rembrandt. Elle apprend des tas de choses sur le tableau « La Ronde de nuit », et je les ai apprises avec elle. J'avoue avoir été curieuse et avoir vérifié l'exactitude des anecdotes données par l'auteur. Comme je le pensais, elles étaient justes. Je n'ai pas de grandes connaissances en matière de peinture, mais les descriptions du tableau m'ont permis de me faire une idée très approchante du véritable tableau de Rembrandt. J'ai été surprise d'avoir aussi bien visualisé le tableau sans jamais l'avoir vu. C'est un excellent point ! le passage où Marion voit enfin ce tableau est probablement mon passage préféré. Il est d'une justesse et d'une poésie fines. J'avais la sensation d'être à sa place, dans cette bulle.

Du côté historique, c'est une découverte du lieu de vie d'Anne Franck qui a su donner une véritable profondeur au texte. On sent que l'auteur connait son sujet et on devine aisément qu'elle a déjà visité

ce musée. Elle a parfaitement su retranscrire l'ambiance qui règne dans ce type d'endroit, lourde et pesante. J'ai particulièrement apprécié la réaction de l'héroïne et le recul qu'elle a pris sur ses « petits » problèmes – après tout, qu'est-ce qu'un pantalon trop court face à la douleur de la vie d'Anne Franck ?

Le style de l'auteur est très appréciable. Sophie Adriansen possède une plume fluide et sait se placer du point de vue de son héroïne. A la fin de l'ouvrage, on apprend que l'auteur a vécu beaucoup des aventures de Marion. Cela a contribué au réalisme du texte. Pour autant, je trouve vraiment génial d'avoir eu la sensation de me retrouver adolescente. Je pense que le public visé saura également se reconnaître dans cette héroïne. Marion n'a rien de ces personnages caricaturaux qu'on rencontre fréquemment. Elle a du caractère, se soumet au regard des autres, lutte pour avoir ce qu'elle veut mais capitule lorsqu'il le faut, elle réfléchit avant d'agir mais garde une certaine spontanéité, elle est sensible juste comme il faut, fait toutes ces choses qu'on aimerait faire quand on craque pour quelqu'un. Et surtout, elle se remet en question sans cesse et relativise. C'est un personnage très intéressant.

Verdict : ♥♥♥♥♥ Pas tout à fait un coup de coeur, je pense être un peu grande pour craquer totalement sur ce type de roman, mais presque. le style est agréable, l'histoire bien menée et l'héroïne très crédible et intéressante. C'est un livre qui parlera aux jeunes adolescent-e-s et leur fera peut-être prendre un peu de recul, dans l'espoir qu'ils s'acceptent enfin !
Lien : http://sweetie-universe.over..
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J'ai lu ce livre très rapidement et ensuite je me suis senti un peu dépité, car je n'arrivait pas à m'empreigner de l'histoire. Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive. J'ai demandé à Ophélie de le lire et cette dernière la fait en un clin d'oeil. C'est donc notre ressentis à toutes les deux que vous allez lire.

D'abord, nous avons beaucoup aimé ce livre, car il est très concret et que toutes les adolescentes peuvent s'y retrouver. Ophélie qui est plutôt grande pour son âge m'a confié qu'elle s'identifiais beaucoup à Marion. Les deux jeunes filles ont beaucoup de points en commun.

L'histoire est très facile et sans aucune prétention, mais c'est pour son côté réaliste qu'elle se démarque. Ce livre n'a pas une grosse intrigue et ce n'est pas un point faible car l'essentiel est ailleurs: la recherche de qui en est, de s'assumer tel qu'on est et la confiance en soi. Autant de messages importants qui ont convaincu Ophélie.

La couverture réfléchis parfaitement l'histoire simple et juste, elle nous a plu.

L'auteur a une plume agréable à lire, souple et aérienne qui s'accentue avec des chapitres courts. Ces derniers sont idéaux, car les pauses de lectures sont très aisés.

Un livre parfait pour les ados, à partir de 10 ans, en pleine croissance et tous différents les uns des autres.
Lien : http://melineadison.wix.com/..
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Un livre qui devrait redonner le sourire à nos ados en pleine poussée de croissance.
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Voici un petit roman jeunesse que j'ai dévoré et dont je fais un délicieux coup de coeur pour diverses raisons, principalement parce que je l'ai trouvé très intelligent, très bien écrit, juste, et que j'ai beaucoup pensé à ma grande fille en le lisant. En réalité, ma grande fille est elle toute minuscule, et dégoter des vêtements en taille XXS à 15 ans n'est pas non plus chose aisée, je connais très bien donc la déception du shopping. de plus, l'an dernier, en colonie, elle est allée visiter comme l'héroïne de ce roman la maison d'Anne Frank, les canaux d'Amsterdam et la ville. J'ai retrouvé dans les lignes de ce livre les émotions de ma fille, bien retranscrites. Et puis, comme Marion, ma fille est assez douée en Arts Plastiques, c'est une matière qu'elle souhaite prendre en option au Lycée l'an prochain. Vous ne serez donc pas étonnés que Les Grandes jambes se soit retrouvé dans ses mains.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Marion est une jeune fille affreusement complexée par ses jambes… En effet, ces dernières sont si grandes qu'elle ne trouve pas de pantalon à sa taille. Rien de dramatique en soi, juste quelques centimètres à découvert entre ses chaussures et le bas de son pantalon…

Mais rien à faire… elle souffre beaucoup du regard des autres et on ne peut que comprendre son mal-être. Par contre, j'ai eu du mal à compatir car elle-même ne se gène pas pour faire des jugements gratuits et méchants sur les autres… À cela s'ajoute, par moments, un côté un peu trop prétentieux qui rend le personnage un chouïa moins sympathique.

Heureusement, le voyage scolaire à Amsterdam va la faire grandir et évoluer. À son retour, c'est une tout autre jeune fille, bien plus agréable. Ce voyage lui a ouvert les yeux, lui faisant comprendre qu'il y a plus important ou plus grave que quelques centimètres de peau à découvert. Elle est ainsi plus à l'aise avec elle-même et donc avec les autres.

L'écriture de Sophie Adriansen est très plaisante. C'est tellement vivant et détaillé qu'elle m'a donné envie de visiter Amsterdam afin d'y découvrir toutes les merveilles décrites – notamment l'art flamand. de plus, on sent, par les situations choisies et les mots utilisés, qu'il y a une part autobiographique dans ce roman. C'est très touchant, en plus de rendre le récit plus crédible et réel.

En conclusion, un beau roman jeunesse qui aborde avec intelligence les complexes et aide à les relativiser. de plus, l'auteur a une plume délicieuse.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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