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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore un magnifique livre par l'auteur de "Max et les poissons" où l'on retrouve le thème de la vie des enfants juifs en France pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Lise vit à Paris avec ses parents et ses deux jeunes frères dans une famille juive non pratiquante d'origine polonaise bien intégrée qui travaille dans la couture.

Mais à l'été 1942 son monde bascule lorsque ses parents sont arrêtés en compagnie de ses frères. Elle est alors cachée par des voisins.

Il y avait bien entendu des signes antérieurs du danger qui planait sur eux avec l'obligation de porter l'étoile ou encore l'interdiction de travailler. Que faire maintenant ? Comment retrouver sa famille ? Comment se cacher ?

L'auteur file la métaphore tout le long du récit avec les hirondelles qui doivent survivre à leur migration avec les aléas du voyage et l'instinct de survie.

La famille est aussi très présente, avec les absents mais aussi par la tentative de reconstitution permanente d'une bulle protectrice autour des enfants.

Le lecteur tremble et s'émeut des pérépities que traverse l'héroïne qui doit en plus tenter de protéger ses proches, devenir une jeune fille et se reconstruire.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Dans la veine de Max et des poissons, un livre touchant sur le drame des juifs sous Hitler. Une histoire simple, bien adaptée à un jeune public. Un côté anecdotique avec la passion de Lise pour les hirondelles qui deviennent un modèle de vie. L'histoire se passe de 42 à 44, à Paris et à Malo (près de Dunkerque) Une famille juive: les parents, une fille et deux garçons jumeaux; la tension est grande en 42: tout est interdit aux juifs. Par précaution Lise est cachée chez une voisine de chez qui elle verra l'arrestation de ses parents et petits frères; elle a l'audace d'aller réclamer ses frères mais ne peut rien faire pour ses parents qu'elle ne retrouve pas au Vel d'hiv. Tous les tourments de la situation sont évoqués; rationnement, bombardement...jusqu'à la jeune femme qui est enceinte d'un allemand et qui se tondra elle-même à la Libération.
Un beau livre qui s'inspire d'une histoire vraie et qui rend hommage à son héroïne décédée récemment.
Sophie Adriansen pratique la fiction historique de manière efficace, ici l'Occupation à travers les
yeux d'enfants juifs.
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J'ai lu ce titre de Sophie Adriansen (acheté au Printemps du livre de Montaigu) avec en mémoire le film que je venais de voir quelques heures plus tôt, Transit… Transit est un film allemand qui imagine le retour (de nos jours en France) de l'occupation et des rafles (un film que je vous conseille). Alors, je n'ai pas eu trop de mal à imaginer l'état d'esprit de Lise, treize ans, cachée chez des voisins au début de l'occupation nazie à Paris, depuis qu'un Allemand l'a remarquée dans la rue, et qui observe un jour, impuissante, de leur fenêtre, sa famille se faire embarquer. Sa première réaction est celle de retrouver ses parents et ses frères. Au commissariat, elle découvre ses frères jumeaux jouant dans la cour. Elle tempête et demande à ce qu'on lui prouve qu'ils sont sur la liste. Ils n'y sont pas, et extraordinairement, Lise pourra repartir avec eux, leur sauvant la vie à tous deux, tous les autres enfants étant destinés au Vel d'Hiv (Ce passage extraordinaire est inspiré d'un fait réel, apprendrons nous en fin d'ouvrage). Lise a la passion des hirondelles et cet amour pour les oiseaux l'aidera, entre autres, à passer les épreuves qui l'attendent, la faim, la peur parfois, et la crainte de ne jamais revoir ses parents. J'aime toujours beaucoup le travail de Sophie Adriansen, qui n'écrit pas seulement pour la jeunesse. J'avais été très touchée par Max et les poissons qui conte l'histoire d'une jeune garçon, sauvé de la rafle du Vel d'Hiv. Mais j'ai je crois préféré encore celui-ci. En le lisant, je me suis dit que j'aurais aimé lire un tel livre à 13 ans, découvrir un tel personnage féminin comme Lise, doté d'un tel caractère, déterminé, protecteur et lucide. de plus, Sophie Adriansen conduit son récit de telle sorte que ce que vit Lise nous semble contemporain, à portée de main, et non vieux de plus de 70 ans. Je crois que c'est un roman à mettre sans conteste dans des mains de collégiens, pour cette raison là, afin qu'ils comprennent au mieux de quoi le quotidien était fait pendant la guerre, dans Paris, les restrictions, l'occupation, l'obligation de se cacher. Mais ce récit n'est pas pour autant anxiogène, qu'on se rassure, même si on tremble régulièrement de l'imprudence de Lise et de sa détermination, du monde violent dans lequel elle vit et de l'injustice d'être discriminée, et pourchassée, seulement parce qu'elle est juive, ce qu'elle se sent si peu. Ce récit est également plein d'amour, de vie et d'espoir, et encore une fois très bien écrit. L'occupation à hauteur d'enfant, donc, et un très beau coup de coeur de lecture pour jeunes ados !!
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour leur cadeau de Noël personnel avec les éditions non corrigées de ce titre. Ça a été pour moi une sacrée surprise et un immense honneur que de recevoir cet adorable petit coffret aux couleurs de la Douce nuit, sainte nuit et ornementé des sapins de mes forêts vosgiennes. Indubitablement, je ne pouvais penser qu'à elles en voyant ces motifs. Cette jolie boîte comprenait Les Chroniques de Zi, qui m'a rappelé les plus beaux contes de mon enfance, et ce roman-ci, Lise et les Hirondelles.

Un titre fort charmant et poétique en contraste avec la période historique bien noircie par le génocide, les déportations massives et son inhumanité qu'il couvre. J'étais très curieuse de découvrir cette nouvelle énième parution ayant pris pour sujet cette guerre qui me fascine tout autant qu'elle me répugne (l'évidence même, merci Captain Obvious !).

Il me tardait de voir comment l'autrice allait traiter son sujet en adéquation avec le public visé, à savoir principalement les enfants ou plutôt les pré-ados. Ce sujet particulièrement sensible de ce passé qu'on doit porter sur nos épaules sans avoir été responsables ou victimes directes d'une telle tragédie dans l'Histoire de notre Humanité doit être traité avec des pincettes, surtout auprès d'un jeune public qui en sait et en comprend encore peu, sans pour autant être édulcoré (on n'est pas chez les Bisounours hein, et pourtant j'aurais aimé que ce fut le cas...) et dénaturé.

Malgré le nombre toujours foisonnants de parutions ayant décidé d'aborder le thème ardu et complexe de la Seconde Guerre mondiale et des traumatismes qu'elle a causés, force est de constater qu'il est toujours un défi à relever quand il s'agit d'en parler, de rebattre le sujet et de transmettre des mémoires aux cicatrices encore béantes. Pour moi, le pari est réussi, et ce de manière agréablement surprenante.

En effet, Sophie Adriansen, autrice dont j'avais entendu parler grâce à ses derniers ouvrages destinés aux adultes, La Syndrome de la Vitre étoilée et Linea Nigra, qui me font fortement envie malgré mon absence flagrante pour le moment de fibre maternelle (Non ho l'età - J'ai encore le temps...), est aussi connue pour ses travaux jeunesse (on en apprend chaque jour dites moi) et cela s'explique notamment quand on fait soi-même l'expérience de sa plume qui s'adapte à tous les âges et à tous les profils.

Dans ce texte en particulier, cette dernière a presque une qualité pédagogique sous-jacente. Je ne dis pas que ce court roman remplacera votre cours d'histoire, cela n'a rien à voir. Mais il s'agit d'éveiller l'intérêt du lecteur, celui de l'enfant étant tout spécialement difficile à acquérir. Si cela est accompli, considérez que c'est comme votre plus grande victoire en tant qu'écrivain, comme l'aurait certainement pensé mon cher Roald Dahl.

Je pense que ce récit, Lise et les Hirondelles, serait une excellente entrée en matière pour "familiariser" (même si, bien sûr, on ne s'y fait jamais) un enfant à l'idée, à cette réalité qu'était la Seconde Guerre mondiale, celle aussi de la Shoah, à ce que tout cela a été. Ce roman vous prend par la main sans pour autant vous prendre pour un imbécile, et sa plus grande force est son silence, le silence désarmant et bien suffisamment parlant de l'absence.

Absence des parents, Julia et Aleksander, de notre héroïne et de ses petits frères. Couple aimant et formidable formés de deux êtres auxquels on s'attache instantanément et qui apparaissent pourtant telles des comètes filantes au tout début du roman, pour in fine aller s'éteindre dans la nuit des camps. C'est-à-dire qu'il ne s'agit pas de se faire d'illusions ou d'euphémiser les choses. Sophie Adriansen fait plutôt le choix de la douceur, de la poésie et de la lucidité qu'incarnent les hirondelles, ces oiseaux intelligents, gracieux et qui nous donnent des ailes.

Ces ailes vont aider notre héroïne à s'affirmer, à devenir le petit bout de femme merveilleux que ses parents commençaient à entrevoir en elle, du haut de ses treize, presque quatorze, ans. Déployer ses ailes va donner à Lise la force d'aller de l'avant, de continuer de garder espoir et d'aimer, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, la vie, malgré ce qu'elle lui a pris de plus cher, de pardonner à ce pays si précieux qui est à la fois le sien, celui du lieu de sa naissance, et celui aussi qui l'a trahie durant la Collaboration. J'ai trouvé cette analogie fabuleuse et elle m'a réchauffé le coeur et donné envie de regarder toujours plus haut, vers le firmament des nuages et de ce ciel bleu qui nous ouvre les bras, ainsi qu'aux hirondelles.

Ce livre étant très court et très aéré, je n'aimerais pas vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous même. Je conclurai juste en disant que, malgré le sujet très dur qu'il aborde, je le mettrais sans hésiter entre les mains d'enfants de l'âge d'Ariel et Zacharie, les adorables et espiègles petits frères jumeaux de Lise, qui, malgré cette taciturnité qui leur ronge le coeur à cause de cet arrachement brutal à leurs parents, leurs soleils, ne cesseront jamais d'être des enfants avec tout ce que cette période bénie de l'existence représente : celle de l'éveil au monde, aussi moche soit-il à ce moment-là (pour le coup, je viens de faire un sacré euphémisme), des yeux qui pétillent, des costumes comme les grands et des chants traditionnels ânonnés à pleins poumons, des jeux qui rendent votre existence aussi légère qu'une plume et qui créent des instants mémorables et nostalgiques, comme la marelle, à laquelle Lise joue encore avec ses petites cousines, même à treize ans.

Ce sont ces petits instants de vie, ces petits miracles et bare necessities que Sophie Adriansen décide de nous montrer et non l'horreur "usuelle" (je me déteste d'avoir employé ce mot) des camps de concentration, dans laquelle nous sommes suffisamment plongés dans pleins d'autres ouvrages d'historiens, de rescapés, d'auteurs qui offrent eux aussi leur imagination au service de la justice et de la véracité historique.

En lisant d'autres chroniques, j'ai vu que ce qu'on reprochait principalement à ce roman très bien écrit, c'était son manque criant de détails, son manque d'originalité aussi, sa simplicité dans l'acte de raconter l'histoire d'une adolescente qui doit grandir trop vite en maternant ses petits frères dans l'attente du retour, qui n'arrivera jamais, de leurs parents.

C'est justement, à mes yeux, cette simplicité dans la manière de raconter une "tranche-de-vie" durant la période de la France occupée qui m'a plu et qui fait la plus grande force de ce roman. Ce point de vue très insolite pour moi qui me suis "gavée" de romans historiques et de témoignages couvrant cette période, simplifié à l'extrême, m'a énormément plu car il s'agit d'une réalité sans fard et sans prétentions, au même titre que les autres fictions relatant les événements bouleversants et cruels de cette période.

Ce que nous raconte Sophie Adriansen avec ses propres mots sous sa plume aurait tout à fait pu arriver, et est sûrement à l'image d'une réalité quotidienne pour beaucoup de Français, juifs ou non, de l'époque : la peur de dénonciation de la part des voisins, ceux qui, au contraire, nous hébergent comme si ils étaient notre propre famille, le repli à la campagne chez nos proches pour éviter le danger représenté par la ville, les foyers d'accueil pour les enfants après la guerre, ces petits instants volés de bonheur pour aller voir un film hollywoodien ou bien de chez nous au cinéma ou à la mer, croiser des officiers allemands dans la rue...

Tout cela était autant une réalité que celle atroce des camps et je trouve que ce livre nous permet parfaitement de nous identifier à l'ensemble des personnages, que ce soit aux enfants qui essayent de garder leur caractéristique joie de vivre et de comprendre tout à la fois ce qu'il se passe autour d'eux, que ce soit aux adolescents comme Lise, déjà forts d'une grande maturité et perspicacité mais qui ont encore cette fragilité à fleur de peau et ce sentiment d'injustice grandissant, ou aux adultes, figures de bienveillance réconfortante ou bien d'hostilité et d'égoïsme avide pour leur survie presque révoltante. Chacun s'y retrouve dans cet ouvrage, que je recommande chaudement à quiconque croise sa route via les airs. Prenez vous aussi votre envol, ce livre d'une grande justesse et beauté dans ses tournures les plus simples et vraies est là pour vous l'accorder.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Après avoir découvert quatre romans de Sophie Adriansen qui se passent à notre époque, sont très réalistes et s'attachent à décrire à vie quotidienne, je tente maintenant ce roman qui est différent puisqu'il se passe pendant la seconde guerre mondiale.

Lise est juive. Ou plutôt ses parents, immigrés polonais, sont d'origine juive. Ils ne sont ni croyants ni pratiquants mais cela ne change rien pour les nazis qui ne font pas de distinction. Depuis le début de la guerre, la famille vit tant bien que mal à Paris. Régulièrement, de nouvelles restrictions rendent la vie encore un peu plus dure. Leur atelier de confection a dû fermer, même s'ils continuent à travailler officieusement. Lise continue à aller au lycée mais elle ne peut plus se mélanger aux autres enfants. Et puis un jour, alors qu'elle est chez les voisins, c'est la Rafle du Vel d'Hiv : ses parents et ses petits frères, des jumeaux, sont faits prisonniers. Naïve et pleine de courage, Lise parvient à faire libérer ses deux frères. Malheureusement, ils restent sans nouvelles de leur parents. La vie continue et tous les rois doivent se cacher chez des voisins, et parfois chez des cousins en province.

Dans Lise et les hirondelles, c'est également le quotidien qui est le plus important. Les petites choses de la vie, celles qui font qu'on va bien ou non, malgré les plus grands malheurs qui peuvent s'abattre sur la famille. Et encore une fois, l'autrice nous montre son féminisme avec de petites réflexions ou de petits faits. Par exemple, Lise a ses premières règles et le lecteur découvre comment elle gère ça. C'est très rare d'entendre parler de ça dans un roman de littérature jeunesse et encore plus dans un roman historique. Pourtant, c'est une chose très importante dans la vie d'une adolescente.

Bref, encore une fois un roman que j'ai vraiment beaucoup apprécié et qui peut trouver toute sa place dans un CDI de collège.
Je n'ai pas lu Max et les poissons, mais je vais vite remédier à cela parce que les deux romans sont liés même si ce ne sont pas des suites.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Ce roman est un vrai moment de plaisir, sauf les passages triste mais ils sont tellement bien écrit que ça passe tout seul. Sophie Adriansen a réussit pour moi un coup de maître avec ce roman qui je vous le rappelle est un jeunesse. Ce roman peut-être mis dans toutes les mains de 12 ans à 120 ans, je pense qu'il sera émouvoir beaucoup de monde. Lise ne pourra pas vous laisser indifférent et vous enseignera beaucoup de choses pour vivre lorsque la plupart des gens ne font que survivre. Lise et les hirondelles est un roman humain qui vous fera vous envoler vers une époque que l'on ne connaît que trop peu.
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Lise est une jeune fille rêveuse. Enfin, jusqu'à ce qu'on l'oblige à coudre une étoile jaune sur sa robe, et qu'il faille se méfier au point de réfléchir avant de donner son nom de famille.

Lise est l'aînée de sa fratrie. Avec ses parents, ils forment une famille bien unie. Ca, c'était vrai, jusqu'à ce que, pour sa sécurité, elle soit obligée de dormir chez la voisine. Et qu'elle se réveille un matin, et découvre que toute sa famille a été emmenée par la police.

Courageuse, elle se rend au bureau de police, et par un coup de chance énorme, récupère ses petits frères. C'est alors le début d'une attente insoutenable, dans l'espérance de nouvelles provenant de leurs parents.

C'est aussi la période pendant laquelle il faut changer certains prénoms, trop « juifs » pour qu'ils ne soient pas dangereux. Lise grandit, d'un seul coup, en réalisant que le danger peut être partout. La seule chose qui la réconforte, ce sont les hirondelles, son animal fétiche, qu'elle voit voler librement dans le ciel…

J'ai été énormément émue par ce livre. Pourquoi?

D'abord, parce que c'est un thème sensible à explorer. Parce que des histoires comme celle-là, il y en a eu tant, pour de vrai, durant la guerre. Ensuite, parce qu'on aborde ce sujet-là dans un roman jeunesse, ce qui arrive si rarement. Enfin, parce que Lise est touchante, émouvante, réfléchie, sensible, et avec des yeux grands ouverts sur la réalité.

Je ne peux m'empêcher de penser à Anne Frank, bien sûr. Sauf que cette fois, Lise s'en sort un peu mieux. Elle traverse toutes ces années de guerre avec une philosophie impressionnante. Elle nous décrit les menus détails de sa vie quotidienne: la découverte du goût du jambon, les premières chaussures à talons prises dans la garde-robe de sa mère, les couvre-feu, et toutes ces choses auxquelles on ne réfléchit pas toujours.

Cette histoire est absolument renversante par son réalisme simple et doux, ce regard innocent sur cette période tellement sombre de l'Histoire. Je ne peux que le recommander à tous les parents et les professeurs, qui auraient envie ou besoin d'aborder ce sujet.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Un récit magnifiquement dépeint se déroulant à Paris pendant l'occupation.

Lise voit sa vie chambouler avec l'arrivée des allemands.

On a ici la vision de Lise sur les événements, sur la politique de l'époque, sur l'occupation, sur ce qu'être juif signifie.
Lise analyse tout ça de manière très mature pour une jeune fille de 13 ans. Lise est intelligente, réfléchie, téméraire parfois.

Il n'y pas à proprement parlé de moments d'action et pourtant on ne s'ennuie pas une minute. La narration de Lise nous tient en haleine. On a envie de savoir comment Lise et ses frères vont survivre à cette guerre.

Il y a beaucoup de réflexions, de bon sens sur la société et les prises de décisions du pouvoir en place. On se retrouve dans certaines phrases du récit. Par exemple p.190 : "Le gouvernement est souvent le dernier à savoir ce qui est bon ou ne l'est pas pour la population."

L'auteur sait nous transmettre le questionnement, les réflexions de Lise en nous touchant, en nous transmettant une belle émotion.

Un excellent roman jeunesse, sur une période difficile de notre histoire, vu de l'intérieur par une jeune fille qui vit cette guerre et réfléchit à ce qu'elle découvre de l'Homme. Il y a aussi un beau message d'espoir à travers l'histoire de sa tante Rada.

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