Malgré des illustrations simplistes, des personnages sans nez, des sketchs parfois répétitifs, " Kakushigoto" est une série que j'aime beaucoup tout en étant consciente de ses défauts.
Le ton décalé, faussement naturel de l'auteur y est pour beaucoup. J'avais lu par curiosité le premier tome de "Sayonara Monsieur Désespoir", la première série de l'auteur : même style graphique, même découpage dynamique, et surtout une liberté de ton tout à fait rafraîchissante.
En choisissant un personnage principal mangaka comme lui,
Kouji Kumeta se permet une mise en abyme de son travail, tout en multipliant les piques, les critiques envers sa profession ainsi qu'un aperçu des coulisses du monde éditorial. Dans ce tome 3, le personnage qui évolue le plus est sans doute le responsable éditorial de Kakushi : jeune ou pas assez formé, il se révélait jusqu'alors incompétent, mais désormais Kakushi l'entraîne dans son sillage et l'amène à se poser des questions ("C'est ainsi que les deux compères"...). J'ai souri et ri plus d'une fois. On comprend également mieux pourquoi Kakushi cache sa profession à sa fille. Je retrouverai avec plaisir tout ce petit monde dans le quatrième tome.
Lien :
https://www.instagram.com/fo..