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EAN : 9782371190115
170 pages
Piranha (22/05/2015)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Les histoires qui composent ce recueil publié en 1952 décrivent des scènes simples de la vie quotidienne. Le décor est celui des Indes néerlandaises, sans doute vers le milieu du XXe siècle.

La « technique d’écriture » d’Alberts qui consiste à une mise à distance d’une réalité prosaïque, à de petites phrases très courtes, toutes en retenues, à l’absence d’indications géographiques et chronologiques précises, à un ton légèrement nonchalant, légèrement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Albert Alberts est un voyageur et a vécu pendant longtemps en Indonésie (Indes Néerlandaises). Cela lui a permis d'exprimer sa passion dans l'écriture à travers un recueil de nouvelles qui vient d'être republié Piranha Editions en France sous le titre Iles.

L'auteur a choisi de s'inspirer très grandement de son expérience professionnelle et amicale qu'il a vécu dans les Indes Néerlandaises pour présenter des nouvelles. En changeant quelques noms de personnes et de lieux, il raconte son arrivée sur l'île, son cheminement pour se faire accepter comme chef et son mode de vie. Tranquille et très arrosé, il parle des anciennes croyances toujours présentes sans pour autant vouloir imposer son monothéisme. Il s'adapte très bien peut-être trop car la déception est grande lorsqu'il doit rentrer au pays.

C'est à 28 ans, qu'Albert Alberts, néerlandais, part comme fonctionnaire sur des îles nationales. Il vient en homme blanc dans un pays conquis pour gérer les affaires courantes et profiter des richesses locales pour l'exportation. Il s'émerveille et se laisse surprendre par les coutumes locales. On sent l'écriture d'une autre époque où l'on apprend à connaître une autre culture avant de la détruire ou de l'altérer fondamentalement. J'ai bien eu des difficultés à rentrer dans les histoires bien trop courtes ou/et sans grand intérêt. L'écriture est simple, légère, accessible à tous. Mais je n'ai pas été séduite par ce pseudo-journal intime d'un jeune fonctionnaire à l'étranger.

Iles n'a pas su me convaincre, ni me marquer particulièrement. Un récit qui manque d'aventures, de découvertes, de passion ou de suspens car ici tout est lent et mou. Une première rencontre ratée avec la littérature du Royaume des Pays-Bas.
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C'est dans le cadre de l'opération de Masse Critique que j'ai reçu cet ouvrage. J'avoue que la couverture et cet extrait m'avait donné fort envie de m'embarquer avec lui pour les Indes néerlandaises (l'Indonésie actuelle) à la fin des années 30.

J'avoue de suite que je ne connaissais pas du tout l'auteur, A.Alberts, célèbre dans son pays. Et surtout je ne connaissais rien de son style, si particulier. Tout le long de ma lecture, je réfléchissais déjà à ce billet et à y écrire tous les écueils, ou plutôt les particularités de style qui rendaient cet exercice à la fois difficile et passionnant.

Je sais que ces propos peuvent paraitre étranges, mais A.Alberts va faire de son recueil de nouvelles (12) le journal de bord de son voyage dans l'imaginaire. Très loin du récit très terre à terre auquel je m'attendais. Ajoutez-y le style très particulier de l'auteur. A chaque nouvelle entrée dans son journal, le romancier néerlandais continue de me surprendre et me voilà relisant plusieurs fois la même phrase pour être sûre de ne pas avoir loupé quelque chose.

J'arrivais donc à la fin de ma lecture, prête à pondre un billet dense quand j'ai lu la postface et là surprise : je n'ai pas rêvé, les choix stylistiques de l'auteur n'étaient pas sortis de mon imagination - ce style si singulier avait fait la marque de fabrique de l'auteur. Un style déroutant mais suffisamment puissant pour que j'ai envie de m'embarquer avec lui au fin fond de cette île où les hommes semblent devenir fous.

(...)
Ainsi, un des moments forts du récit est lorsque le narrateur interroge un habitant sur son choix de vivre de l'autre côté du marécage, et non dans le village - sa réponse m'a plongé dans une forme de désarroi et en même temps a provoqué chez moi un élan de curiosité : "Parce qu'il n'y avait personne au village avec qui parler". Chez A.Alberts, toute forme de communication humaine est compliquée. Les hommes deviennent fous, développent de drôles d'obsessions. le narrateur est obsédé par cette jungle qui occulte son horizon et semble développer ses tentacules autour de son habitat.

"La bande de palmiers est plus large ici que chez nous, dit le chef du village.
Mais nous sommes près de la mer, dis-je.
Oui, nous sommes près de la mer.
Et à combien du village ?
Oui, nous ne sommes plus très loin du grand village". (p.25)

suite sur mon blog :
Lien : http://electrasamazingflying..
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Quand j'ai reçu ce livre et que j'ai lu la 4ème de couverture, j'étais septique, j'avais peur de m'ennuyer. Et pourtant j'y suis allé, et qu'est ce qu j'ai eu raison.

Cet histoire est raconté de façon juste avec une certaine distance, avec des phrases simples et courtes sans fioritures. L'histoire,inspiré de la vie de l'auteur dans les Indes Néerlandaise (Indonésie) lorsqu'il y était en tant que fonctionnaire, traite de ce que l'on peut ressentir lorsqu'on est seul quelque part (solitude, amour, fascination de l'autre...).

On arrive à la fin sans s'en rendre compte, on laisse le héros presque à contre coeur.

Bonne lecture !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"La bande de palmiers est plus large ici que chez nous, dit le chef du village.
Mais nous sommes près de la mer, dis-je.
Oui, nous sommes près de la mer.
Et à combien du village ?
Oui, nous ne sommes plus très loin du grand village". (p.25)
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