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«On dit que la prière des mères fait des miracles. Dans mon livre elle tire ces garçons du néant. Il sont des victimes sur l'autel de notre douloureuse prise de conscience. Ce ne sont pas des héros mais des martyrs. Personne n'osera leur jeter la pierre. Nous sommes tous fautifs, nous avons tous eu part au mensonge : voilà le sujet de mon livre. En quoi le totalitarisme est-il dangereux ? Il nous rend tous complices de ses crimes. Les bons comme les méchants, les naïfs et les réalistes... »

Ils y sont allés, pensant faire leur "devoir international" en libérant le peuple afghan et en leur apportant le progrès. de jeunes femmes, de jeunes hommes, tout juste majeurs, à peine sortis de l'adolescence, partis pour construire des écoles, des routes, planter des arbres, porter assistance aux "frères afghans"..., ont pris la réalité de ce conflit en pleine face. Ils découvrent :
- l'hostilité des populations civiles
- les mensonges des dirigeants
- les mines qui laissent les corps en charpie
- les balles des snipers tirées des montagnes
- les hommes-troncs laissés sur le sable agonisants, soignés, exfiltrés, et toujours en vie quelque part au pays
- les températures extrêmes (glacés la nuit, brûlés le jour)
- la faim et la déshydratation
- la solde dérisoire pour affronter l'enfer
- les viols
- les humiliations, tortures, coups et harcèlements infligés par les leurs
- la drogue achetée en vendant le peu qu'ils ont : armes, équipement, munitions... ceux-là même qui les tueront !
- les larmes des mères (russes et afghanes)
- les corps des femmes et des enfants laissés derrière eux en représailles, sans aucun état d'âme.
- les agonies qu'on abrège ou qu'on ignore
- le matériel médical volé, vendu pour de l'alcool, de la drogue, des manteaux dernier cri et des parfums de Paris et toutes ces vies qu'il n'a pu sauver
- les articles des journaux vantant leurs actions humanitaires et sociales, les spots d'actualité relayant la bonne parole : nulle part les armes, la terreur et le sang
- la mode « afghane » qui fait fureur au pays
- la Nation qui les abandonne, celle-là même qui les a exaltés avec les récits héroïques de la grande guerre patriotique
- l'art de tuer, qui rend fort
- le plaisir de tuer, qui rend fou
- la mascarade du discours du héros dans les écoles, médailles accrochées à l'uniforme neuf
- le mépris de ceux qui sont restés pour ceux qui sont partis
- les cercueils de zinc qui reviennent scellés au pays, là où la tradition veut qu'ils restent ouverts jusqu'à la mise en terre
-...
Et encore et encore, jusqu'à l'écoeurement...

Nous le lisons. Ils l'ont vécu. Et nous n'en pouvons déjà plus de toutes ces horreurs, toutes ces vérités qui nous ramènent à d'autres, toujours d'actualités, et encore bien vivantes aujourd'hui, relayées par des discours politiques, si peu différents que cela en est presque effrayants...

Ce qu'il faut aimer la vérité ; ce qu'il faut aimer la part d'humanité en chaque Homme, pour aller au devant de tout cela : souffrances, récits, haine, procès, mépris, violences et menaces !
Ce qu'il faut d'humilité et de courage, pour continuer, s'accrocher, et continuer encore... les louanges aux oreilles et le prix Nobel en poche.

«J'écris, je note l'histoire contemporaine au quotidien. Des paroles vivantes, des vies. Avant de devenir de l'histoire, elles sont encore la douleur, le cri de quelqu'un, un sacrifice ou un crime. Mille fois je me suis posée la question : comment traverser le mal sans ajouter au mal dans le monde, surtout aujourd'hui quand il prend des dimensions cosmiques ?  A chaque nouveau livre je m'interroge. C'est mon fardeau. C'est mon destin. » Svetlana Alexievitch.
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Que ce livre est dur.... Et pourtant j'avais lu la Supplication de la même auteure....
Clairement impossible à lire d'une traite. Constitué de témoignages, ce livre nous parle de la guerre d'Afghanistan menée par les Soviétiques entre 1979 et 1989.
*
Tout d'abord le titre "les cercueils de zinc". Bon j'ai un côté fleur bleue et je n'ai pas compris donc j'ai demandé à mon scientifique de mari.
"Parce que le plomb c'est trop lourd", certes mais pourquoi pas en bois ? Regard ahuri de mon mari "bin parce que ça va couler !" Evidemment voilà, je suis dans l'ambiance.
C'est exactement l'ambiance du livre. Chaque témoignage est dur, très dur.
Une mère qui pleure son fils d'à peine 20 ans. Un conscrit amputé qui préfère dire qu'il a eu un accident de la route plutôt que de dire qu'il revient de là-bas. Un soldat qui s'interroge sur son humanité....
Et au milieu de tout ça, ces soldats "internationalistes" qui pensaient aider une nation soeur découvrent qu'ils étaient les envahisseurs, les assassins. Quelle violence ! Evidemment on pense aux jeunes Français envoyés en Algérie ou aux Américains envoyés au Viet-Nam.
*
J'avoue cette lecture a été étalée sur plusieurs jours, intercalant d'autres livres entre deux.
L'édition que j'avais était complétée par les minutes du procès opposé à l'auteure. Cette partie ne manque pas d'intérêt puisqu'elle remet le livre dans sa perspective historique.
Utile mais désespérant.
*
Une pensée pour le peuple Afghan en guerre non stop depuis cette invasion, en 1979.......
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C'est dans son édition de poche 10/18 du début des années 90, que j'ai lu le livre bouleversant de Svetlana Alexievitch.
Il y était raconté l'indicible horreur de la guerre, pour la énième désespérante foi. Un de ces conflit où, en définitive, il n' y aura ni vainqueurs ni vaincus.
Pire: Une guerre atroce qui porte en germe les infamies futures des Talibans d' Afghanistan.
Des soldats qui reviennent perdus à jamais.
... Et ces Cercueils de zinc qui rapatriaient les corps de soldats envoyés dans l'intenable royaume de la peur et de la souffrance. Symboles d'une farce aussi vaine que tragique.
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Après la lecture de” La Supplication : Tchernobyl” puis celle de “La fin de l'homme rouge” j'ai entrepris de lire “Les cercueils de zinc” dont la rédaction est à l'identique des précédentes : des retranscriptions de témoignages.

La guerre en Afghanistan pour laquelle des jeunes ont été enrôlés a duré 10 ans, de 1979 à 1989. Les premiers militaires sont partis avec l'idée de défendre l'Afghanistan communiste, pour reconstruire le pays et aider la population. Dans une URSS encore stable, ils étaient les héros qui allaient défendre la liberté, bien souvent poussés à s'engager par leur famille.

Les derniers revenus ont été considérés comme des envahisseurs et des criminels alors que leurs actes n'avaient pas changé sur place : tuer ou mourir, mais l'état politique du pays s'était délité ; la pérestroïka ne légitimait plus cette guerre, le communisme était près de tomber et reniait ses jeunes gens qui étaient partis sur ordre pourtant !

Svetlana Alexievitch a permis à ses jeunes hommes et femmes ainsi qu'à leur famille de retrouver une dignité, perdue pour des raisons politiques, pour des décisions et des justifications iniques. Des rescapés lui ont exprimé leur mal être, leur honte d'être des “afghanis”, leur incompréhension de cette trahison. Elle a écouté aussi leur famille et la douleur ressenti par le deuil ou par la chape d'oubli que l'ex-URSS voudrait sceller sur ceux qui n'avaient même pas droit au statut d'anciens combattants !

Elle a démonté le mythe que l'histoire soviétique voulait retenir, celle des guerriers libérateurs d'un pays, tout en refusant à ces mêmes guerriers le statut de héros !

Les témoignages sont toujours très difficiles à lire, la douleur, la violence, la haine et l'amour se partagent les sensations ressenties à travers les paroles et il m'a fallu pas mal de jours pour lire ce livre, d'autant plus en me rappelant les rares reportages qui nous parvenaient ! L'Afghanistan n'était qu'un terrain de jeu politique et qu'importe le prix humain qu'il a couté !!

Toujours décriée et condamnée, Svetlana Alexievitch est celle qui lève le voile du silence sur des faits dramatiques de son pays en allant auprès des premiers touchés !

Challenge Jeux en Folittérature XI
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Ce livre est la somme d'interviews données par l'autrice après la fin de la guerre entreprise par les dirigeants de l'ex-URSS en Afghanistan. Il est paru après la fin de l'empire soviétique. Elle a interrogé de nombreuses personnes, de situations et d'âge variés, femmes et hommes : veuves de guerre, mères de soldats, militaires de différents grades, infirmières, etc... Cela représente un travail considérable pour lequel elle sera à la fois vilipendée dans son ex-pays (cf. les procès que les nationalistes lui ont fait, en particulier en Biélorussie et par lesquels elle conclue ce livre) et félicitée (en Occident et ailleurs aussi).
Le documentaire littéraire est poignant de bout en bout, à commencer par le récit d'une mère dont le fils est devenu un assassin à son retour.
Les hommes, les femmes et les animaux souffrent autant.
Ce livre nous montre la guerre dans toute son horreur, avec son lot de mutilations, de massacres par entraînement, de drogue, de retour difficile et incompris à une vie qui ne peut plus être normale même si le soldat ou l'infirmière est revenu.e intacte physiquement, de problèmes psychiatriques, de harcèlement des bleus, de corruption, de maladies, de mort et de sang. Les récits se ressemblent et l'autrice ne nous épargne rien, comme d'habitude lorsqu'elle écrit sur ce sujet, qu'il lui semble être de prédilection (mais nécessaire).
Quel dommage que Svetlana Alexievitch n'ait pas conservé les cassettes de ses enregistrements, qui lui auraient permis d'encore mieux se défendre ; et, en dehors du dégoût que m'inspire cette guerre - et toutes les autres aussi - j'ai été surprise par un passage où une mère avoue sa préférence pour son fils décédé par rapport à son frère (et que celle-ci a réfuté lors d'un procès).
Ce livre est un reflet de l'embrigadement d'une classe de la population soviétique par leur éducation nationaliste, c'est certainement à quelques nuances près due à notre époque de sur-information ce qui se passe là-bas encore à l'heure actuelle : j'ai été hantée durant ma lecture par l'actualité en Ukraine. Mais hélas tous les pays (excepté quelques rares et petites exceptions) comportent leur lot de nationalisme exacerbé qui risque de conduire à des guerres fratricides (refusons l'enrôlement de notre jeunesse, c'est une opinion personnelle).
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« Les Cercueils de zinc » est un livre écrit par Svetlana Alexievich, une écrivaine biélorusse prix Nobel de littérature en 2015. Ce livre est connu sous le titre "Zinky Boys: Soviet Voices from the Afghanistan War" en anglais, basé sur les témoignages de vétérans de la guerre en Afghanistan, qui a eu lieu de 1979 à 1989.
A travers des monologues et des entretiens avec les soldats et les proches de soldats, "Les Cercueils de zinc" donne ainsi une voix aux personnes ordinaires touchées par la guerre et leurs souffrances individuelles, au milieu d'un conflit brutal et caché par les autorités.
La disparition d'un être proche, n'en est que plus terrible.
Svetlana Alexievich adopte une approche de journalisme littéraire et examine les répercussions psychologiques, émotionnelles et physiques de la guerre sur ces individus.
On en prend la mesure en se connectant émotionnellement à eux et en appréhendant les conséquences à long terme de toutes les guerres : sur la société et sur l'individu.

C'est une lecture qui m'a profondément ému, une façon de rester connecté à la triste actualité, au quotidien enduré par les soldats et leurs familles et de ne pas s'en détacher, en attendant des pourparlers de paix qui s'éternisent hélas.
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Alexievitch ou la violence du monde à hauteur d'homme, et la vérité crue cachée dans les replis des livres d'histoire.
L'histoire de cette guerre-là est méconnue de toute part, en Occident comme du côté russe où l'on apprend qu'elle fut présentée, comme d'ailleurs celle en Ukraine aujourd'hui, comme un événement périphérique dont la plupart se contrefichaient, et comme une opération de bienveillante fraternisation avec un peuple afghan que l'armée russe venait aider à poser les bases d'un socialisme triomphant et libérateur. Plantant des arbres et construisant des écoles, disait-on.
C'est évidemment l'envers du décor que l'auteure nous donne à entendre, tendant sa plume empathique aux soldats meurtris, aux épouses délaissées, aux gradés désabusés, aux infirmières horrifiées, à ces tous jeunes hommes envoyés souvent contre leur gré se faire mutiler dans un conflit et un pays auxquels ils ne comprenaient rien.
La somme impressionnante de témoignages fait bien sûr son effet, en dépit de la sensation de répétition er de (non) organisation brouillonne des récits que j'avais déjà ressentie dans "La guerre n'a pas un visage de femme".
Publié une première fois en 1992, ce livre est cependant enrichi dans une nouvelle édition des éléments relatifs aux multiples procès intentés contre l'auteure, à laquelle on ne peut que reconnaître (même s'ils révèlent avant tout les manipulations dont elle a été victime), l'honnêteté de mettre en avant les reproches de partialité voire de travestissement qui lui sont faits, et le courage de porter une voix de vérité dans un système qui la censure.
C'est aussi, et surtout, une rare fenêtre ouverte sur une page d'histoire sordide et vide de sens que ce livre m'aura fait découvrir.
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"Beaucoup reviennent, divorcent, se remarient, partent en Sibérie pour construire des oléoducs, ou à Tchernobyl, ou dans des régiments de pompiers... Là où il y a du risque. On ne peut plus se contenter d'exister, on a besoin de vivre."
Syndrome de stress post-traumatique. Mutilations.
"J'ai perdu là-bas mon fils unique. Je me consolais en pensant que j'avais élevé un héros, mais à vous croire, ce n'est pas un héros mais un assassin, un envahisseur."
Héroïsme. Propagande patriotique. Inhumanité. Horreurs.
"Cette guerre était criminelle, elle a été condamnée, mais les garçons, il faut les défendre."
Incompréhension. Honte. Colère.
"J'ai fait graver sur la pierre tombale de mon fils : "Rappelez-vous : il est mort pour que vivent les vivants." A présent je sais que c'est faux (...) Maintenant, je voudrais faire graver sur sa tombe : "Au nom de quoi ?!"
Deuil. Chagrin inconsolable. Morts, morts, morts.
Impossible de le lire d'une seule traite.
Impossible d'écrire sur ce livre autrement qu'en le citant, puisque c'est sa nature même : un recueil de témoignages, sur tous les aspects de l'invasion soviétique en Afghanistan ; et du retour en URSS, retour des vivants comme des morts.
Impossible de ressortir de ce livre sans être antimilitariste pour le restant de ses jours.
Parfaite traduction de Wladimir Berelowitch et Elisabeth Mouravieff.
LC thématique de février 2022 : ''Les petits livres”
Challenge Nobel
Challenge Globe-trotter (Biélorussie)
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Témoignages durs, crus, désespérants. La structure du livre est assez pénible, le style est proche de celui de la supplication et de la fin de l'homme rouge, mais les témoignages sont tous extrêmement similaires, ce sont tous soit ceux de militaires de carrières, soit de jeunes appelés, soit de jeunes femmes (celles qui témoignent sont le plus souvent infirmières), je trouve dommage que dans la plupart des cas aucun élément ne nous indique à quelle période ils se sont retrouvés en Afghanistan : au tout début (79/80), avant la perestroïka, après celle-ci, ou encore la dernière année. le lecteur entre immédiatement dans le vif du sujet. Ce qu'elle dénonce c'est surtout la tromperie sur cette guerre, dont les informations soviétiques parlaient peu, qui était censée être un soutien au régime afghan instauré depuis avril 1978. Une fois sur place ils ont découvert une guerre qui n'avait aucun sens, l'hostilité des populations civiles qu'ils étaient censés aider et que finalement ils combattent, la contradiction avec les articles qui paraissaient dans les journaux qui ne parlaient jamais des combats, les multiples trafics auxquels se livraient des soldats à la solde plutôt faible (trafic de nourriture, de matériel médical, de munitions, voire d'arme ou d'essence), tenues militaires antédiluviennes et inadaptées au climat, rations alimentaires périmées de plus de vingt ans, … et au retour, s'ils revenaient vivants, dès le début, incompréhension de la société russe (mal informée) puis, au fil du temps, mépris, rejet (au point que certains amputés préfèrent dire qu'ils ont eu un accident de la route). Et, de toute évidence, des individus broyés sur le plan physique et sur le plan psychique, souffrants en plus de stress post-traumatique non diagnostiqué et non traité. Les comptes rendus des ennuis judiciaires de Svetlana Alexievitch, dès la parution des premiers passages dans la presse sont édifiants et donnent une image de la société russe et biélorusse du début des années 90. Malheureusement je ne suis pas sûre que les Cercueils de zinc aient été beaucoup lu en Russie et Biélorussie. Il y a bien eu dans les deux pays une pièce de théâtre (objet encore d'ennuis judiciaires!) et deux films documentaires en Biélorussie en 91 et 92 (mais sont-ils passés à la télévision?). Aucune leçon n'en a été tirée en Russie visiblement puisque la société russe est devenue plus militariste sous Poutine que pendant la période soviétique (jusqu'aux derniers slogans de l'époque soviétique qui trônaient encore au sommet d'immeubles, tels « Paix dans le monde ! » qui sont en cours d'enlèvement car ils sont considérés comme de la propagande pacifique qui nuit à l'image de l'armée russe et de la Russie !). Un livre nécessaire, à lire par petites doses car c'est bien assez éprouvant.
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Le prix Nobel de littérature attribué à Svetlana Alexievitch m'a donné envie de découvrir cet auteur.J'ai choisi pour cela son troisième roman Les cercueils de zinc,qui a fait scandale à sa parution dans l'ex URSS.Il est du genre de la littérature documentaire car l'auteur utilise des témoignages d'hommes et de femmes ayant participé,subi,souffert de la guerre en Afghanistan.
Les jeunes soldats soviétiques morts loin de chez eux,ceux qui sont rentrés estropiés,détruits mentalement,ne sont pas des héros mais simplement des hommes qui ont vu et souvent fait le pire.Pour avoir choisi de démolir le mythe du héros,l'auteur a dû répondre de ses écrits devant un tribunal et a été contrainte à l'exil.
Un roman fort,très bien écrit,qui pause un tas de questions sur l'humain.
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