Manifestement ce livre est très largement inconnu et c'est bien dommage ! J'ai commencé ma lecture en pensant avoir à faire à un petit roman de vie sympa… Mon dieu que j'étais loin !
L'oeuvre d'Alibrandi est plutôt un récit poignant de la société adolescente, qui ne trouve refuge que dans le Mal.
L'histoire peine à avancer dans les premières pages et finit par vous emporter.
Notre psycho-auteur nous offre un récit honnête sans fioritures et donc une lecture fluide.
La protagoniste est très attachante et une adolescente s'identifiera vite à elle : « je suis grosse, je suis moche, mon père est un connard, je vis dans un monde de cons » et puis la période petit copain – enfin pas si petit que ça –, la difficile résistance au bonheur superficiel de vivre dans la drogue, le tabac ou l'alcool.
L'objectif de l'auteur est atteint : on se rend compte alors que chacun est confronté un jour au risque de faire de GROSSES bêtises, et de tester n'importe quoi avec n'importe qui…
Le petit + : un portrait fidèle de la relation père-fille, souvent assez compliquée, plein d'émotion. Et je dois le dire, j'ai refermé ce livre avec regrets en tournant la dernière page qui à mes yeux était loin d'être satisfaisante, mais d'autant plus belle…
A vous d'imaginer son histoire.
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