Je précise que je n'achète jamais ce type de livre, j'ai pu le lire chez une amie, je n'ai pas aimée du tout. Je ne suis en effet pas adepte de la littérature "girly" ou facile, bourrée de clichés et de stéréotypes, et il y en a....un milliardaire sexy (comme par hasard....le plus gros cliché existant en matière de "littérature" pour girls), et comme par hasard une fille fière et indépendante qui le fuit....
Une recette complètement fade, commune, sans âme, reprise et remâchée dans la plupart des livres de ce type, aucune originalité.
Contrairement à un commentaire précédent, non je ne fais pas partie des filles qui aiment ce type de livres. Apparament, il est commun et normalisé que les fifilles aiment forcément ce type de littérature.
Mais le concept du beau gosse-sexy-milliardaire et de la femme-fière-indépendante, déjà vue des millions de fois dans des tonnes de livres, ca ne marche pas avec moi, c'est tout le comble du superficiel. IL faut de l'âme, de la profondeur d'esprit, et les plus belles histoires d'amour sont souvent les plus simples, et se vivent sous l'arbre vibrant de la poésie.
Or notre société construit de plus en plus de stéréotypes dénuées de sens, et les livres se cloisonnent eux-même à travers eux...Il n'y a plus aucune notion spirituelle dans les histoires d'amour de ces livres, qui ne sont que des copies du genre barbara cartland.
La forme change, mais pas le fond. Je précise que j'écris moi-même et que mon écriture se charge d'âme et de profondeur et que je me refuse à céder à la facilité de la littérature "girly" (si on peut appeler ça de la littérature). Voilà pourquoi je me permets aussi ce type de critique. Car on pourrait me dire de mieux faire, mais le comble c'est que je sais que je fais mieux, et en matière d'écriture et en matière d'histoire...
Permettez moi donc de partager un extrait de ce que j'écris, car cela permettra de montrer la différence entre des dialogues ou histoire pompeux comme dans ce livre, et la profondeur que je tente d'injecter dans les miens :
"“Et je tends chaque jour, à vivre le plus subtilement possible. A tendre vers mon âme, à m'emplir de surhumanité, celle là dite qu'on appelle spirituelle, à prôner l'élégance de chaque syllabe, chaque verbe, chaque mot, parlé, écrit ou ressenti.
Que la pensée soit pure, brillante, élevée, érudite, et que le moindre de mes gestes soient poésie.
Car tout cela doit mener au plus haut et grand chemin ; Celui que peu de personnes ne prends ou ne comprends. Celui où bien souvent je me retrouve seul. Rares sont les êtres aux atours d'âmes, profonds et délicats qui peuvent emprunter cette voie….
Et le poème oublié de l'amour, ces versets que les amants ne savent plus verser en eux et dans le récipient si fragile, si raffiné que sont les sentiments d'amour.
Trouver l'âme de l'autre en chemin, avant d'arriver à celui de son corps.”
Ainsi ma critique n'est pas gratuite, elle tend à apporter un caractère constructif, et à espérer qu'on arrête de se considérer écrivain parce qu'on a pondu un énième roman girly bourrés de stéréotypes qui ne font finalement que mettre en avant le coté "sexy" et "facile", "passion", au lieu du caractère plein d'âme d'une histoire d'amour profonde, et dont la passion se trouve parfois dans le rythme calme et doux d'un développement des sentiments. La passion n'est pas toujours quelque chose de précipité, où la priorité est de coucher avec l'autre...
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Je ne suis pas une grande adepte de ce genre de littérature. A part les 50 nuances de Grey (très moyennement appréciés), je n'en n'ai pas lu. J'ai profité d'une mise en ligne gratuite pour m'y plonger. Verdict ? Je me suis bien amusée. La lecture est très rapide, agréable. J'étais très étonnée d'y voir une référence à Boyd et à sa zemblanité, mais aussi à la serendipité. Des personnages très normés romance qui évoquent cela, ça vaut la peine d'être souligné.
Pour l'histoire, pas de révolution. Une jeunette s'agace d'un magnifique milliardaire. On sait que ces deux-là vont tomber raides dingues l'un de l'autre, qu'importe. le "tu m'agaces, je te cherche, te rejette " fonctionne. Notez que l'héroïne n'est pas une cruchasse passive. Un bon point. San Francisco sert de décor à l'intrigue. On sent que l'auteur aime cette ville. Peut-être y vit-elle ?
Quant à l'érotisme, il est bel et bien là. Durant un chapitre entier, on se fait voyeur à lire les ébats amoureux. Plaisant, et sans vulgarité.
En conclusion, ce Secret Love est parfait pour se reposer d'une journée difficile. Il embarque dans une bulle sucrée qui détend les neurones. On n'en sort pas plus intelligent, juste détendu. C'est déjà pas mal, non ?
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Mouais un premier tome sympa. Une histoire banale en sois genre le beau milliardaire tombe sous le charme de la colloc de son petit frère. Des sms échanger, un biser et tout bascule c'est le coup de foudre assuré . Et oui une histoire banale mais on les aime ses histoires les filles c'est pour ça que ça marche si bien.
Les personnages sont sympathiques. Bien entendu notre milliardaire est beau à se damner ! Si c'est lui sur la couverture je veux bien le même à noël hein!
J'ai particulièrement aimé sa meilleure amie Mina. Elle est drôle et a de la repartie.
Ses pensées sont sympa au début et rigolotes mais ça deviens un peu lourd à la fin.
Bref je vais lire la suite on verra bien.
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– Le problème ? Il est que j’ai besoin d’un toit et non d’un mec. Et si vous croyez que je suis prête à partager votre lit en guise de loyer, vous êtes à côté de la plaque !
Après 20 minutes de marche rapide, je suis quelque peu essoufflée. Erreur de débutante. J'ai zappé le caractère très pentu du quartier. Le vol d'oiseau, c'est bon pour les volatiles et certainement pas pour les filles qui mesurent comme moi 1m62.
Au bord de la crise d'asthme, mais soulagée, me voilà comme prévu en un peu moins de 30 minutes devant une supebe maison victorienne bleue. En la voyant j'hésite entre un énorme gâteau bleu à la crème et un décor Disney...
Vous ne me faites pas peur. Vous êtes un gros naze. Vous faites partie de ce club des jeunes cons qui croient que l'argent achète tout. Erreur ! Manifestement, il n'achète pas les bonnes manières...
Oh la la ! Alex, tu perds la tête ! Tu n'es pas en train de jouer les décoratrices d'intérieur. S'il sort un couteau, t'es foutue. Maman, papa, carrot cake, vous me manquerez...
Surpris de ma réaction, le jeune proprio paraît tout d’un coup inquiet. Un changement radical s’opère chez ce blanc-bec…