Le jeu de Ripper

Jusque là Isabel Allende, je ne la connaissais que de nom. Et puis elle a eu l'idée de sortir un livre avec Ripper dans le titre. Cela m'a paru de suite prometteur et intéressant. Sauf que... voilà un roman qui ne tient pas ses promesses. D'accord il est "divertissant", Amanda, sa famille et le petit monde qui gravite autour d'eux sont tous assez sympathiques. Mais pour le reste cela manque d'un petit quelque chose sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt. Une fois la dernière page tournée (avec un dénouement qui me semble un peu "bâclé"...les faits racontés en quatrième de couverture n'était pas, en fin de compte, l'intrigue du roman mais une partie infime) reste le sentiment d'inachevé, une pointe de déception (surtout au regard de tout le bien lu sur l'auteure et ses autres romans). Peut-être devrais-je lire un de ses autres romans pour lesquels elle est reconnue, histoire de ne pas rester sur ce sentiment d'être passée à coté de quelque chose et d'une auteure.

Isabel Allende a écrit des livres superbes ( "La maison aux esprits " est l'un de mes romans préférés ) mais avec " Le jeu de Ripper ", j'ai été un peu déçu . Certes , on retrouve son style et sa façon foisonnante de décrire les personnages ( si nombreux dans cette histoire qu' on s'y perd un peu ) mais l'action ne devient vraiment palpitante qu'à la fin ! La lecture est agréable et facile mais on n'est pas transporté comme dans les autres romans de cet auteur qui réussit mieux les romans "picaresques-sud-américains" .

Personnellement, j'ai bien aimé.Mais il est vrai que top de personnages tue le roman, et, à mon sens, le ressenti de médiocrité vient de là. En effet, il y en a beaucoup, beaucoup trop. Qui dit personnages, dit présentation de la personne et de sa vie. Cela fait beaucoup de pages supplémentaires pour des personnages secondaires qui n'interviennent en rien dans l'intrigue. Je pense qu'Isabel Allende a voulu noyer le poisson mais à force de noyer le poisson, il a coulé. C'est pour cela que les 200 dernières pages, qui ne sont axées que sur l'intrigue et les personnages principaux, est vraiment la partie la plus intéressante du roman dit policier
Effectivement, nous ne nous trouvons pas en présence d'un Harlan Coben ; comme cela est précisé, il s'agit d'un premier roman policier. J'espère que l'auteur ne va se décourager et continuer à nous surprendre..
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..

Ce livre est décevant. Effectivement la quatrième de couverture va beaucoup trop loin dans son résumé. Les personnages manquent d'envergure et ne sont pas aboutis.
Pourtant le mélange d'ésotérisme et d'enquête policière avait tout pour séduire. Mais l'intrigue ne prend pas. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture.

Ce roman vaut plus par l'empathie de l'auteure envers ses personnages que par l'intrigue policière. Les très nombreuses digressions ne nuisent pas trop au rythme car elles apportent souvent des touches d'humour. Au final il ne reste pas grand chose à retenir à cause de ces digressions somme toutes superficielles et désordonnées.

Il y a très longtemps, j'avais lu la maison aux esprits et j'avais adoré. Je me suis rendu compte qu'Isabel Allende avait écrit pas mal de livres depuis. J'ai tenté celui-ci un peu au hasard. Ce qui m'a attirée, c'est qu'elle a tenté un nouveau genre pour elle, c'est-à-dire le thriller psychologique. Je trouve que le pari est réussi. Et le bonheur de retrouver sa plume particulière qui m'avait plu dans la maison aux esprits. Les thèmes qui lui sont chers comme le monde des esprits, le mystère, la méditation, les médecines douces y figurent.
C'est l'histoire d'une mère, Indiana et sa fille, Amanda. Indiana a eu sa fille très jeune et s'est séparée très tôt du père d'Amanda, un policier resté ami avec son ex-femme. Indiana est indépendante, extravertie et épanouie. Les prétendants ne manquent pas mais elle hésite à refaire sa vie. Amanda, au contraire est introvertie, c'est une lectrice assidue et brillante dans ses études. Elle est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre des énigmes criminelles.
Le livre peut paraître long au début mais arrivé à un certain stade, on ne peut plus le lâcher. C'est nécessaire pour bien développer les personnages.

Ok

Fin très halletante mais peut mieux faire

C'est un roman déconcertant, présenté comme un thriller mais dont l'intrigue policière n'est pas l'élément central du roman. Une longue partie - de loin la meilleure - est consacrée au développement des différents personnages, tous bien campés. La seconde est plus anecdotique, bien plus banale et, à mon avis, sans grande surprise. Une lecture pas désagréable, mais tout juste bonne.

Un roman trop descriptif.. Avec peu de rythme... Seules des 50dernieres pages sont dans l action..