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EAN : 9782351762752
374 pages
Editions Galaade (02/05/2013)
2.6/5   5 notes
Résumé :
Né à Istanbul, Asil enseigne à l'université du Bosphore. C’est alors qu’il rencontre un certain Nikos Askaris, qui lui fait une étrange révélation : il est le descendant de l’empereur de Byzance.
Constantin disparut en 1453 lors de la prise de Constantinople par Mehmet le Conquérant. Avant de mourir en 1475, il confia sa fortune et son trône en exil au Nomophylax, organisation secrète chargée de veiller sur ses descendants jusqu'à ce que l'un d'entre eux rep... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voici un roman pleins d'érudition, un roman que devraient apprécier les amoureux d'histoire en général et de l'histoire de l'empire byzantin en particulier. Mais si vous n'êtes ni l'un ni l'autre, si vous aimez ce qui a trait à l'histoire sans plus, si c'est l'intrigue autour d'un ou plusieurs personnages qui vous motive, je pense que vous y trouverez aussi votre compte. Pour ma part, je me range plutôt dans la deuxième catégorie.
Dans un premier temps, nous faisons avec Asil (qui est aussi le narrateur), sa famille, des amis. C'est un personnage très intelligent, qui se passionne véritablement pour sa ville, Constantinople, pour son architecture et son histoire notamment. Il peut aussi nous apparaitre étrange dans son rapport aux autres (et notamment ses relations avec les femmes), au monde, aux animaux, notamment lorsqu'il s'approche de lions. Très vite, environ à la page 40, on lui révèle son illustre ascendance et le voilà embarqué dans une longue année d'apprentissage avant de subir des épreuves devant le conduire à connaitre et réaliser la dernière clause du testament de son ancêtre Constantin XI.
Il y a de longs passages essentiellement dédiés à l'histoire de Byzance. Si j'ai pris plaisir à en lire certains (la tonalité parfois teintée par l'humour du narrateur y contribuant), d'autres fois la tonalité était plus formelle et m'a un peu lassée. L'intrigue romanesque s'en retrouvait à certains moments évincée. Mais je la retrouvais un peu plus loin. J'ai apprécié les passages où il relève les diverses épreuves et voyage à travers le monde. J'ai aussi apprécié le mystère qui court autour de ses origines, notamment le mystère autour de son père américain. L'histoire prend un tournure intéressante avec l'apparition de Mistral. Un peu d'action s'insinue aussi lorsqu'on attente à sa vie et qu'un traitre semble se cacher dans cette organisation (le Nomo) qui protège l'héritier et l'héritage de l'empereur de Byzance en exil.
Une petite particularité dans le livre est la manière dont l'auteur, Selçuk Altun, se met en scène dans le roman, en tant qu'auteur, en tant qu'ami du narrateur également . Il apparait dans diverses situations à des moments suscitant la surprise d'Asil. Même le titre du roman est repris par le narrateur comme étant un roman qu'il prépare (ceci était bien sûr un alibi pour Asil afin de justifier ses recherches)
Pour conclure, c'est un roman initiatique, globalement plaisant, où le personnage est donc amené à découvrir ses origines. Byzance nous apparait auréolée de mystère, belle et riche culturellement. Je reconnais la qualité de ses passages, mais, le sentiment que j'ai, quelques jours après avoir fini ce roman, est que les longs passages dédiés à l'histoire de Byzance le sont parfois trop, au détriment du côté romanesque.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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A la croisée des chemins entre Orient et Occident, Istanbul ou Byzance? Turc ou Byzantin? Métissage : le héros est à moitié américain par son père, moitié turc par sa mère, mais c'est encore plus compliqué, ses origines de Trabzon, sur la Mer Noire sont mélangées, géorgien, grec, turc....
Un étrange jeu de piste mènera le lecteur à la recherche de l'empire byzantin, à Athènes, Mistra, en Cappadoce, à Iznik, à Venise et à Ravenne avec des détours en Californie, à Londres, Stockholm et même Sao Paulo.
Notre héros mène des recherches très poussées sur les empereurs Byzantins et nous fait partager ses découvertes érudites.
tout pour me plaire!
Cet homme est aussi un amateur de poésie, une strophe de Séféris se trouve 4ème de couverture , un distique d'un poète turc que je ne connaissais pas clôture l'histoire. A New York Asil récite pour lui-même En attendant les Barbares de Cavafis à l'envers...
Et pourtant la mayonnaise ne prend pas!
J'ai plus l'impression de relire le Da Vinci Code qu'un conte oriental ; le jeu de piste à la recherche de carrés magnétiques collés sur des mosaïques anciennes m'agace. Rien de poétique dans le style de Selçuk Altun qui parle de lui même à la 3ème personne.
Finalement une déception.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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