Un an avant sa mort, et d'un âge avancé, le légitimiste
Edouard d'Anglemont joint ses idées politique à sa poésie pour défier le courant bonapartiste, sur fond de défaite contre la Prusse : il s'imagine en guerrier refusant de se soumettre à l'Empire. Il est difficile de déterminer quels remous politiques le poussèrent à écrire un tel texte, alors que la suite montra qu'il s'inquiétait à tort, lui qui ne vit pas le boulangisme. Il y a quelque chose de triste et d'un peu absurde, donc, à trouver quelque accent hugolien chez un poète qui, contrairement à
Victor Hugo, n'eut pas à démontrer qu'il avait de la suite dans les idées.