Cette récession peut être la chance qui nous est offerte pour nous réveiller du rêve dans lequel nous nous étions depuis si longtemps assoupis. Sortir de ce rêve qui n’est en réalité qu’un cauchemar, où chacun de nous continue de se la jouer. Comme le disait Calderon : La vie est un songe et aussi reprendre le thème cher de la Baghavad-Gita, de la tradition Hindoue, où il nous est montré que tout n’est qu’illusion. Nous vivons, souffrons, mourons, et au final que reste-il ?
Il n’est que d’observer tous ces partis politiques qui s’entredévorent où chacun nous fait croire au bien-fondé de sa théorie pour parvenir à ses fins, et qui ne sont en réalité que l’accès au podium du pouvoir. Pouvoir et profit sont les deux faces de cette médaille politique.
Il est à jamais question de cette éternelle lutte entre le paraître et l’être. En tant qu’individu nous n’avons cessé de penser que l’avoir nous conduirait à un plus grand état de bien être. Il n’en est peut être pas ainsi : se coucher de bonne heure, se lever de bonne heure, c’est aller de bonheur en bonheur, voilà où se situe la véritable apathéia des anciens Grecs.
L’instant présent est ce qui nous reste