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Je n'ai jamais compris grand-chose à la philosophie. Pas avec le coeur. Mais je sais ce qu'est une chevelure philosophique, la touffe savamment ondulée ou ébouriffée, qu'ont les philosophes qui viennent parler de tout à la télé. Fabrice Midal a la boule à zéro. C'est un prof de méditation. de bouddhisme, ou quelque-chose comme ça. Qui parle aussi très bien de poésie. Et voilà qu'il parle – c'est un exemple - de Kant, dans un chapitre nommé… la Pureté de l'espérance. Ca me laisse sans voix. La philosophie comme pratique méditative. A ressentir. Sans le jargon. Sans la « scholastique ». Un appel à lire tous les philosophe sans dogmatisme. Avec le coeur. Une nouvelle spiritualité, orientalisante, à base de maîtres occidentaux. de la passion, communicative. Une ambition : un remède à notre monde totalitaire. C'est chouette. C'est frais. Les « méditations » ne sont pas toujours faciles. Et je n'ai toujours rien compris à Kant… |