Quel bonheur d'avoir redécouvert ici
Apollinaire, Guillaume de son prénom (non pas le Conquérant, quoique, car
Apollinaire a, dans sa manière à lui, conquis bien des coeurs et continuera à en conquérir, j'en suis persuadée), un poète que j'avais étudié lorsque j'étais au lycée et dont je gardais de très bons souvenirs. J'ai donc pu constater que mes souvenirs étaient assez semblables à l'idée de ce que j'ai pu me faire de l'homme en lisant ces quelques
poèmes rééditas par Télérama. Vous vous demandez sans doute pourquoi je n'ai pas mis la note maximale à tous les ouvrages de poésie que je viens de critiquer jusqu'à présent, eh bien pour la seule et bonne raison que je ne m'estime pas assez experte en en genre pour pouvoir émettre un avis objectif. de toute manière, cet art étant particulièrement difficile à critiquer car, justement, il n'a rien d'objectif en soi (le lecteur y est sensible ou pas), je ne peux que vous dire si j'ai aimé ces vers ou pas. La réponse est oui.
Le poète s'étend sur des sujets, quoique banals, tels que l'amour, la nature, la beauté, les voyages ou encore la vie mais d'une manière qui lui est propre et qui m'a beaucoup touchée. Certes, nous ne sommes pas éternels et nous nous devons de profiter de la vie autant que faire ce peut sans forcément sans cesse penser au lendemain et pour un poète qui est mort aussi jeune, qui a connu les déboires de la guerre et a donc probablement vu des milliers d'hommes s'entre-tuer, je trouve tout simplement cela extraordinaire ! le lecteur prendra plaisir à y (re) découvrir) l'un de ses
poèmes les plus connus "Le pont Mirabeau" et ne pourra donc que s'enthousiasmer (encore une fois, je parle pour moi) devant ce qui est devenu un véritable chef-d'oeuvre de la poésie française. A lire et à relire !