Un superbe roman plein de suspense qui m'a un peu rappelé les films hollywoodiens qui abordent toujours les complots pour tuer les présidents. J'ai adoré !
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— Moi, Florentina Kane, je jure solennellement...
— Moi, Florentina Kane, je jure solennellement...
— ... de remplir loyalement mes fonctions de Présidente des États-Unis...
— ... de remplir loyalement mes fonctions de Présidente des États-Unis...
— ... et de maintenir, protéger et défendre de tout mon cœur et de toutes mes forces la Constitution des États-Unis. Que Dieu m'assiste !
— ... et de maintenir, protéger et défendre de tout mon cœur et de toutes mes forces la Constitution des États-Unis. Que Dieu m'assiste !
Certains
continuaient de soutenir que c'était la C.I.A. qui était derrière l'assassinat
du président Kennedy, lequel, après le fiasco de la Baie des Cochons en 1961,
avait menacé de leur couper les vivres. D'autres prétendaient que le meurtre
avait été une vengeance de Castro. Il était de notoriété publique que Oswald
avait été reçu par l'ambassadeur cubain au Mexique deux semaines avant
l'assassinat, et la C.I.A. l'avait su dès le début. Trente ans s'étaient
écoulés et on n'avait toujours aucune certitude.
Je
hais l'hôpital. C'est grand, c'est vieux, c'est sale, et c'est plein
d'administratifs qui passent leur temps à gratter du papier au lieu d'essayer
de venir en aide aux malades. Pour eux, l'hôpital n'est qu'un gagne-pain comme
un autre. Hier encore, il a fallu que je menace de donner ma démission pour que
les membres de la Commission des Admissions autorisent un vieillard à rester à
Woodrow-Wilson, il n'avait nulle part où aller.
Quelle leçon pouvait-il tirer
de l'assassinat de John F. Kennedy ? D'autres sénateurs se trouvaient-ils
impliqués ? Ou était-ce encore l'œuvre d'un dément agissant seul ? Jusqu'à
maintenant, tout tendait à prouver qu'il s'agissait d'un travail d'équipe. Lee
Harvey Oswald était mort depuis longtemps et on n'avait toujours pas trouvé
d'explication satisfaisante à son assassinat, pas plus qu'à celui de Robert
Kennedy, d'ailleurs.
Aucun journaliste n'a fait le rapprochement entre les
meurtres commis à l'hôpital Woodrow-Wilson et la mort de mes agents. Pourquoi a.uraient-ils fait le lien d'ailleurs, quand on sait qu'en Amérique il se commet
un meurtre toutes les vingt-six minutes ?
Il y avait un dossier sur le bureau, celui du chef de la police métropolitaine. On le tenait donc à l'œil, lui aussi.
Jeffrey Archer - Plutôt mourir