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Formidable deuxième tome que j'ai néanmoins (un chouïa) moins aimé que le premier.

Déjà parce que les deux tiers de l'intrigue se déroule à Moscou et que je préfère les grandes étendues glacées et les forêts profondes et mystérieuses. Ensuite, parce que je trouve qu'il y a quelques problèmes de rythme : certaines scènes étaient trop développées à mon goût et d'autres auraient mérité bien plus de détails.
Bien sûr, c'est un ressenti a posteriori non une analyse structurelle.

J'aime follement les personnages de Vassia et Sacha, déteste viscéralement le père Konstantin et j'éprouve une terrible fascination pour Morozko et Medved.

En un mot comme en cent, cette trilogie mérite vraiment d'être découverte.

PS : j'ai lu la trilogie d'une traite, ce qui ne m'était encore jamais arrivé, et je sais déjà que je la relirai. C'est vous dire à quel point c'est un coup de coeur !
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Vassia se refuse à mener l'existence enfermée et sans surprise des femmes de son époque. C'est donc déguisée en garçon et chevauchant son magique Soloveï qu'elle décide de partir en voyage seule, quel qu'en soit le prix à payer. Mais son chemin croisera celui de bandits sanguinaires et ne lui laissera pas d'autre choix que de suivre son frère, retrouvé par hasard, à la cour du Grand Prince de Moscou.

Après L'ours et le rossignol que j'avais dévoré et adoré l'an dernier, j'ai retrouvé avec le plus grand plaisir Vassia et sa famille ainsi que l'ambiance de la Rus' médiévale. Moi qui ne lis quasiment jamais de lecture classée imaginaire, j'ai été conquise par ce mélange de folklore russe, de roman historique et d'aventures. L'auteur nous fait ressentir l'ambiance et le froid de ces terres où l'hiver semble ne jamais vouloir finir et imbrique avec talent à son intrigue principale les personnages et les légendes des contes russes. On découvre ainsi tout un petit monde d'esprits légendaires bienfaisants ou farceurs, gardiens du foyer, nymphes des rivières ou Roi de l'Hiver. le tout est teinté d'une touche de nostalgie qui rend cette histoire encore plus émouvante puisque ces créatures magiques qui étaient jusqu'ici craintes et respectées sont maintenant menacées par l'expansion de la religion chrétienne qui renvoie au rang de vulgaires superstitions les croyances ancestrales et risque ainsi de faire disparaître tout le petit peuple des légendes faute d'adorateurs pour croire en lui.

En parallèle de cet aspect fantastique, l'auteur nous livre une description très juste et documentée de la Rus' (qui n'était pas encore la Russie) médiévale et des intrigues et rivalités de palais ou entre seigneurs. J'ai réalisé à la lecture de ce roman que je connaissais extrêmement mal tout ce pan de l'histoire et ai découvert avec grand plaisir de nombreux faits historiques grâce à cette lecture. La seconde moitié du roman fait ainsi revivre la cour du Grand Prince de Moscou et on a l'impression de visiter la ville avec les héros, découvrant les palais et les tours où les femmes sont quasiment recluses, les ripailles entre princes et vassaux et l'influence grandissante du clergé.

Enfin, ce roman ne serait pas un tel plaisir de lecture s'il n'y avait pas son héroïne, Vassia, jeune fille trop moderne pour son époque qui refuse le carcan de la condition féminine (qui se résume principalement à choisir entre un mari imposé ou le couvent). Vassia qui entend et parle aux êtres surnaturels et aux chevaux. Vassia qui souffre de sa solitude et sait qu'elle est différente des autres jeunes filles et que pour cela elle aura une vie difficile. Vassia qui lutte, qui est parfois trop téméraire ou pas raisonnable, Vassia si attendrissante, si attachante... une héroïne qu'on ne peut qu'adorer et dont l'auteur dresse un magnifique portrait.

Je ne pensais pas du tout être dans le cible de cette trilogie (oui, oui, chic, il y a un 3e tome !) que j'avais commencée par curiosité au vu des critiques élogieuses découvertes sur Babelio. Et pourtant j'ai adoré ma lecture et ce second tome, loin de me lasser, m'a au contraire remis directement dans l'ambiance et une fois de plus donné envie de lire la suite. Un roman atypique, original, plein d'érudition et envoûtant : à ne pas manquer !
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Livre audio : 13h34 – Lu par : Sylvain Agaësse

Vassia prend son envol et se fait passer pour un garçon, les filles ne pouvant pas vivre libres ! Elle croise le chemin de bandits qui tuent, enlèvent les fillettes et brûlent les villages. Peu après elle rejoint la troupe du prince Dimitri Ivanovitch qui pourchasse, sans succès, ces mêmes bandits !

J'ai encore passé un excellent moment avec la lecture de Sylvain Agaësse qui me donne l'impression d'être moi-même dans un conte russe avec ses rites, ses mythes et ses violences !

J'ai été tellement emballée que j'ai continué avec le 3ème et dernier volume !

Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge Pavés 2022
Lecture Thématique mars 2022 : Les Pavés
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C'est avec grand plaisir que j'ai commencé le deuxième tome de la trilogie, pour retrouver Vassia dans une Rus' du XIVe siècle mâtinée d'un merveilleux inspiré du folklore. Devenue adolescente, notre héroïne se cache dans les lointaines contrées glacées, sous les traits d'un garçon. Rencontrant régulièrement le dieu du gel (et de la Mort) Morozko, elle parvint à sauver des fillettes de bandits mongols. Elle revoit par hasard son frère Sacha, ordonné prêtre et conseiller du Grand-Prince Dimitri. Sacha est mal à l'aise de retrouver sa soeur déguisée en garçon, mais Dimitri s'entiche du jeune héros qui lui a indiqué le camp des brigands qui ravageait la région.

J'ai trouvé la première partie un peu longue, je me suis demandé si certains chapitres n'étaient pas là que pour remplir des pages… Heureusement, la seconde partie à Moscou est plus animée, plusieurs fils d'intrigues se nouent et s'entremêlent.

Évidemment, je n'avais plus l'heureuse surprise de la découverte du premier roman, où l'auteure m'offrait un univers qui me dépaysait totalement, avec les entités du folklore si fascinantes : les tchiorti, esprits des foyers, des bains ou des écuries, le dieu du gel si ambigu… Nous les retrouvons dans ce récit, avec une description de la société moscovite pétrie de codes et de complots, et un État asservi à la Horde d'Or des Mongols dont le Grand Prince de Moscou aimerait se débarrasser.

La vie des femmes de la haute noblesse moscovite à cette époque est particulièrement effrayante pour une lectrice du XXIe siècle, car elles devaient rester hors de la vue des hommes, donc elles demeuraient enfermées dans les palais. Notre Vassia, impétueuse, ne peut accepter un tel destin, mais elle se met continuellement en péril par le simple fait de ne pas se soumettre à ce que la société attend d'elle. de plus, petite-fille de sorcière, elle voit les esprits et les fantômes, et ce don est dangereux. Dans un univers où la religion orthodoxe imprègne la vie quotidienne, où les prêtres sont respectés, une femme comme Vassia doit dissimuler sans cesse sa nature.

L'auteure aborde un thème déjà rencontré dans des sagas de Fantasy : l'Ancien Monde, celui des esprits et des dieux, disparaît peu à peu devant la puissance de la religion chrétienne. Dans la trilogie Winternight, il s'anémie parce que les humains n'y croient plus et ne font plus d'offrandes aux entités surnaturelles.

Comme le précédent livre du cycle, cet opus propose une vraie fin. Je pourrais n'avoir aucune idée de ce que serait l'histoire du troisième et dernier épisode, cependant Vassia rêve de voir du pays, et un lecteur curieux aura fait des recherches sur internet pour découvrir qu'à cette époque le Grand-Prince Dimitri a chassé les Mongols de son territoire… À suivre, donc !
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Un bon roman mystique aux allures de conte initiatique se passant dans la Russie médiévale. Une héroïne sorcière femme sauvage, un paysage de neige et de glace, beaucoup d'aventures, de combats, de violence. Un roman où l'enchantement, la magie cotoie la violence des hommes et à la rudesse de l'hiver.
Il s'agit de la suite de L'ours et le rossignol que j'avais adoré.

Si vous aimez ce genre de romans, vous aimerez sans doute également Déracinée de Naomi Novik, que j'ai lu récemment.

Je lirai avec plaisir le 3e roman de la trilogie : L'hiver de la sorcière, l'année prochaine en 2023.

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« Vassilissa Petrovna n'était pas une beauté, selon les normes des siens. Trop grande, avaient dit les villageoises lorsqu'elle était devenue femme. Beaucoup trop grande. Et sa silhouette est à peine différente de celle d'un garçon ».

On accompagne notre héroïne Vassia avec son cheval Soloveï dont elle ne voudrait jamais se séparer et qu'elle aime de tout son coeur. Je suis toujours contente d'être en sa compagnie. C'est avec bonheur qu'on retrouve son frère Sacha et on fait la connaissance de sa soeur Olga. On côtoie aussi le démon du gel Morozko qu'on aperçoit fréquemment. Il ne faut pas oublier aussi ce fameux prêtre Konstantin Nikonovitch qui est toujours là qu'on le veuille ou non.

On perçoit toujours la magie, on observe aussi que la nature parfois est plus forte que nous. On se laisse transporter comme toujours par les voix de ceux qu'on apprécie et ceux qu'on découvre. C'est toujours un environnement qui n'est pas facile. On adore de voir ce que notre héroïne Vassia reste toujours celle qu'on aime. Elle est authentique et on ne lui fera jamais faire ce qu'elle ne veut pas et ce qui la tuera de l'intérieur. On obtient aussi des révélations importantes au gré des confidences.

« Soloveï avait galopé le reste du soir et tard dans la nuit. Un cheval ordinaire se fût étranglé d'épuisement bien avant. Vassia n'avait pas essayé de le contrôler : la peur était encore un battement régulier dans sa gorge. Lorsque les dernières lueurs violettes avaient quitté le ciel, il n'y avait pour toute lumière que celle des étoiles sur la neige vierge. Et pourtant le cheval avait continué de galoper, avec l'assurance d'un oiseau de nuit en vol ».

On continue d'apprécier autant notre lecture, on suit avec attention ce qui arrive. L'ambiance est bien présente, l'action est au rendez-vous. On ressent bien les tensions,
on affectionne aussi les rebondissements. On peut avoir peur parfois pour notre héroïne Vassia. On craint bien la guerre, les dangers et les complots.

L'auteure Katherine Arden continue toujours avec son écriture puissante de nous émerveiller, on se laisse toujours entraîner par la vie mouvementée de nos protagonistes. C'est vraiment un univers qui nous emporte qui nous enveloppe et qui nous touche absolument.

Je conseille les beaux billets de mes deux amis à aller voir, Yendare et Bartzella. Je remercie mes ami(e)s pour le partage de l'amitié et de notre amour pour la lecture.

« Vassia rengaina son couteau. « Soeur, dit-elle, je n'ai pas menti. Pas cette fois. Je
partirai aujourd'hui — je ne te dérangerai plus. Mais je t'implore… Je te supplie de me pardonner. »

Siabelle
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« La fille dans la tour » est le deuxième tome de la trilogie « Une nuit d'hiver ». Nous suivons la suite des aventures de Vassia.
*
Comme pour « le rossignol et l'ours », le charme incontestable de cette trilogie vient de son atmosphère médiévale dans une Russie ravagée par des tueries et des pillages orchestrés par des brigands Tatars.
C'est dans ce contexte que débute ce second tome.
Après une première partie qui tire un peu en longueur, l'intrigue se met en place doucement et le récit devient plus intéressant, voire prenant dans le dernier tiers.
Le récit se déplace de Lesnaïa Zemlia, le village natal de Vassia vers les immenses forêts ancestrales, puis vers Moscou et la cour du prince Dimitri Ivanovitch, centre d'intrigues et de dangers.
*
A travers le parcours de notre jeune héroïne, l'auteure aborde la condition de la femme dans une société patriarcale très conservatrice et religieuse. Les personnages féminins sont très bien dessinés, chacun revêtant un « costume » permettant à l'auteure de dessiner une image de cette Russie.
Qu'elles soient femmes de la cour ou paysannes, leurs choix se limitent au couvent ou au mariage forcé.
A l'image des femmes de hauts rangs, Olga, la soeur ainée de Vassia, marié à un conseiller du grand prince Dimitri Ivanovitch, vit recluse, loin de l'agitation de la cour, dans une tour avec quelques dames de compagnie et sa fille Maria. Malgré sa vie de captive, elle porte en elle beaucoup de dignité, de courage et de force.
La petite Maria, vive, intelligente et curieuse, rêve de liberté, mais sa vie paraît toute tracée.
Quant aux femmes de plus basse condition, leur sort est peu enviable. Elles aussi sont soumises au carcan d'une société qui soumet les femmes aux décisions de leur père, puis de leur mari. Et que dire de ces bandits mongols qui tuent, violent, ou kidnappent les femmes et les enfants.
Dans sa quête de liberté, Vassia va choisir une autre voix. On retrouve le caractère affirmé de cette jeune femme, forte, indépendante, mais aussi un peu naïve, qui veut se libérer de ses entraves.
Sensible au monde de l'invisible et à la magie qui l'entourent, elle trouve un appui dans le magique cheval bai Soloveï, tout aussi impétueux que sa maîtresse. J'ai beaucoup aimé la relation que tisse la jeune fille avec lui !
*
Les hommes sont aussi bien représentés, même s'ils passent au second plan.
Moins présent dans ce second tome, le prêtre Konstantin, toujours aussi fanatique et manipulateur, lutte pour que les anciennes croyances religieuses peuplées d'esprits et de créatures fantastiques soient abandonnées au profit du christianisme.
Sacha, le frère de Vassia, ordonné prêtre et conseiller du Grand-Prince Dimitri, désapprouve l'attitude de sa jeune soeur, en totale contradiction avec la morale de l'époque.
*
Dans une langue fluide et ensorcelante, l'auteure fait revivre cette merveilleuse ambiance de contes russes et d'anciennes croyances païennes avec une quantité de personnages surnaturels fascinants.
En particulier Morozko, le roi de l'hiver, pour lequel l'auteure entretient une ambiguïté jusqu'au dernier quart du roman en jouant sur son attirance pour la jeune fille et son statut de Dieu de la mort.
L'auteur épice son récit d'autres démons et créatures légendaires extraits de la mythologie slave, comme la terrible sorcière Baba Yaga, Polounotchnitsa la « Dame de Minuit » un démon féminin qui effraie les enfants la nuit, le domovoï l'esprit protecteur du foyer, le Bannik l'esprit des bains, le Dvorovoï l'esprit de la cour, et bien d'autres.
*
Une bonne suite, les talents de conteuse de Katherine Arden sont indéniables, l'écriture est belle et fluide, mais ce deuxième tome m'a un peu moins charmée que le précédent : l'univers fantastique proposé n'offre plus l'attrait de la nouveauté et se met en place trop tardivement à mon goût.
Cette histoire offre tout de même un très agréable moment de détente : l'atmosphère si particulière, entre folklore, légendes russes, violence et magie, continue à me fasciner toujours autant.
Je lirai bien entendu le dernier tome de cette trilogie.
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J'ai un peu été déstabilisée sur les premiers chapitres, le temps de retrouver les personnages. Mais ensuite un vrai plaisir de retrouver ce conte à travers la Rus' médiévale.

La première partie nous permet de retrouver la famille de Vassia. Son frère Sacha devenu religieux, qu'on retrouve en bonne place au côté du prince moscovite, son cousin. Et Olia, la soeur aînée devenue princesse. Elle mène son petit monde dans un terem en haut d'une tour. Elle n'est pas la fille du titre !

C'est d'une manière très surprenante que Vassia retrouve sa fratrie dont elle est séparée depuis plus de dix ans.
La partie deux revient en arrière pour raconter ce qu'il est arrivé à Vassia depuis la fin du tome un.
Les parties suivantes racontent les nouvelles péripéties au coeur de Moscou.
Qui est Kassian ? Veut-il aider Vassia à protéger son secret ? La jeune fille parviendra-t-elle à échapper à Konstantin ?
Vassia fait la connaissance de sa nièce avec qui elle partage un riche héritage familial. Bref beaucoup de nouveaux personnages et nombreux rebondissements.

J'ai retrouvé l'ambiance que l'autrice a su créer dans le tome précédent, une dynamique entre époque, mode de vie et territoire. L'espace et le temps semblent très réalistes. Après je ne connais rien de l'histoire de cette partie du monde au XIVe siècle.
J'ai aimé tout le folklore et la partie fantastique.
Ce qui m'a séduite c'est le mélange des genres : un conte, une histoire fantastique d'une part et d'autre part l'histoire d'une époque. On retrouve au delà de la dimension fantastique la place de la femme dans une société patriarcale médiévale, Vassia s'est affranchie de cela mais à quel prix, par le mensonge et en mettant tout le monde en danger. Elle est renvoyée à l'image de la sorcière dans une société qui refuse à la femme, la liberté.
Je mets les cinq étoiles car j'ai dévoré le roman. Un très bon moment de lecture.
Contrairement au tome un, les difficultés en fin de roman correspondent bien au ton du conte et à l'époque.
Je suis impatiente de découvrir la fin de la série après Noël.
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Deuxième tome de la Trilogie d'une nuit d'hiver, La Fille dans la Tour nous emmène à Moscou, avec Vassia et Solovei, son fabuleux cheval.
Fin des forêts du grand Nord, après une première partie un peu convenue, on découvre le kremlin médiéval, ses intrigues et ses guerres d'influence, le décalage entre la liberté des jeunes boyards qui montent à cheval, s'enivrent et voyagent, et la condition des femmes nobles qui ne quittent jamais le terem, le quartier des femmes, qu'elles soient enfant, jeune fille ou femme mariée.
L'action est soutenue et Vassia, qui n'en fait qu'à sa tête, se mettra dans des situations impossibles.
Et bien sur, même si un peu moins présents, on retrouvera les tchiorti, domoviye et bannik qui font partie du charme de ce roman.
En route pour le troisième tome...
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La fille dans la tour prend la suite directe de L'ours et le rossignol.
On retrouve Vassia sur son fidèle destrier Soloveï arpentant la forêt enneigée du Nord de la Russie.
Notre héroïne part à la découverte de Moscou et d'autres régions qui lui sont inconnues, parfois déguisée en garçon pour les commodités du voyage.
On mesure alors la différence entre la vie quotidienne des hommes et des femmes. Ces dernières sont le plus souvent cantonnées dans la tour de leur palais, le terem des femmes qui donne son nom au roman. On partage d'autant mieux sa soif de liberté et de découverte.

J'ai préféré ce tome au premier car tout en y retrouvant ce qui en fait le charme (une répartition entre réel et fantastique bien équilibrée, le folklore et les légendes russes), le récit est plus rythmé et riche en péripéties, ce qui n'a pas été pour me déplaire.
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