Il ne faut pas s'attendre à une suite, ni à une préquelle des Mémoires d'un chat.
Si les deux premiers contes nous ramènent à nos deux chats favoris, Hachi et Nana, le reste n'est pas absolument pas lié à l'univers des Mémoires d'un chat. Les deux premiers contes, sont pour leur lien avec le "premier tome", mes deux favoris. J'ai ADORÉ pouvoir en apprendre plus sur la vie d'Hachi, voir quel genre de chat il était. J'aurais préféré avoir plus qu'un conte sur lui, parce que je pense qu'il y avait beaucoup de choses à dire. J'ai également beaucoup apprécié le conte sur Nana, qui n'est qu'un voyage supplémentaire à tous ceux racontés dans
les Mémoires d'un chat.
J'ai été un peu moins emballée par les autres nouvelles. Encore une fois,
Hiro Arikawa gère l'exercice avec brio en établissant divers portraits de chats et de maîtres. Mais, je n'ai pas été emballée plus que ça. Ma lecture était plaisante, pas au point d'en faire un coup de coeur.
Cependant, j'ai beaucoup apprécié la nouvelle le chat de
Schrödinger. À mon sens, je trouve qu'il s'agit de la meilleure après ceux de Nana et Hachi. J'ai trouvé cette nouvelle particulièrement émouvante de voir cet homme incapable de se gérer ou de devenir père, prendre confiance en lui et en ses capacités grâce à un chaton qu'il a trouvé dans sa poubelle. L'homme se dévoile grâce à un chat. J'ai beaucoup aimé leur lien et l'évolution, bien que rapide vu le format, du maître.
Ce livre reste gage d'une lecture agréable et d'une nouvelle balade au sein du Japon. Il ne dépasse pas
les Mémoires d'un chat dans mon coeur, mais dispose tout de même d'une place d'honneur grâce à tous ces chats.