Je découvre l'écriture de
M.J. Arlidge avec
Am Stram Gram, le premier tome de la saga sur l'enquêtrice Helen Grace. Elle est alors sur les traces d'un tueur en série bien particulier puisqu'il s'acharne à kidnapper deux victimes qui se connaissent, puis à les enfermer avec une arme contenant une seule balle : elles doivent alors choisir qui des deux survivra.
J'ai immédiatement plongé dans l'histoire, difficile de lâcher ce roman une fois commencé ! le rythme est haletant, les chapitres sont (très) courts, il n'y a aucun temps mort. La mécanique de l'intrigue est parfaitement huilée, simple mais efficace. Je suis friand des thrillers tels que celui-ci, il se lit facilement, et jusqu'à la fin l'auteur vous mène en bateau. Les scènes de séquestration des couples de victimes sont effrayantes et oppressantes, difficile de ne pas se mettre à la place des victimes !
Les personnages principaux ne sont pas en reste. Helen, l'enquêtrice au centre de l'histoire, voit son passé ressurgir au fur et à mesure, nous permettant ainsi de mieux la connaître et la comprendre. Ses collègues, Mark et Charlie, sont très présents et bien travaillés eux aussi : Mark avec son divorce et son alcoolisme, Charlie avec sa grossesse et son courage. Helen n'est pas la flic parfaite, elle commet des erreurs, ce qui la rend d'autant plus touchante. Elle garde tout de même une certaine froideur, un certain mystère, qui tient un peu à distance le lecteur.
Bien évidemment, ce n'est pas l'intrigue la plus réaliste et vraisemblable qu'il soit, mais c'est après tout tout l'intérêt d'un roman, d'un film ou d'une série.
M.J. Arlidge nous fait vivre ici un bon moment de fiction, nous donne des frissons et maintient notre cerveau en ébullition jusqu'au dernier chapitre. La suite,
Il court il court le furet, est déjà dans ma pile à lire !