Am stram gram...

Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-sur-vi-vra. Mais-comme-le-roi-et-la-reine-ne-le-veulent.. Stop. Y a pas de roi, y a pas de reine. Hey! Soyez pas naïfs les z'amis. On parle d'un thriller là, pas de l'après-midi dînette des cinq ans de la petite dernière.

Donc on couche les gosses, on ouvre Am stram gram, et go, on cherche tous ensemble le nouveau tueur en série, pas gentil-gentil qui fait des misères à la police. Elle (oui le tueur est une tueuse, no spoil, rassurez-vous on l'apprend dès le début) kidnappe des couples : amants, potes, collègues, pas trop regardante, du moment qu'ils sont deux, ça fera l'affaire. Pour les enfermer ensuite dans un lieu isolé d'où il est impossible de s'évader, et attendre tranquillou que ça pète les plombs là-dedans. Pour les victimes, option 1 : mourir à deux, lentement, de faim et/ou de folie. Option 2 : sauver sa petite peau en tuant l'autre grâce au revolver généreusement laissé par madame la tordue.
L'enquête menée par Hélène, la fliquette solide sans peur ni états d'âme, évidemment piétine. Sinon on n'en fait pas un roman de 350 pages. Les rapts s'enchaînent donc, les survivants traumatisés défilent, les scènes de crime se succèdent, et pas moyen de mettre la main sur la tordue.

Intrigue classique mais la mise en scène diabolique des séquestrations et les longs moments de dilemme des victimes sont assez originaux. Malgré le côté répétitif des kidnappings, Arlidge maîtrise plutôt bien l'art du suspense et la rythmique trépidante orchestrée par des chapitres courts fonctionne à merveille.
 
Alors pourquoi tu ronchonnes Yass? Juste parce que cette équipe d'enquêteurs, ben elle ne me plaît pô trop. Comme souvent dans les thrillers, le besoin de créer des enquêteurs blessés, en proie à toutes sortes de maux sous leurs airs de dur, a titillé M. J. Arlidge. Car flics ok, téméraires et intrépides ok, mais avec leurs faiblesses, sensibles et fragiles. Et on le serait à moins avec ce qu'ils subissent (toute ressemblance avec des faits réels existant ou ayant existé, ou avec une actualité aussi brûlante qu'une voiture un jour de manif ne serait que pure et fortuite coïncidence indépendante de ma volonté).
Oui mais pourquoi M. J. sombres-tu donc dans une telle caricature du flic instable et vulnérable ici? Des failles why not, mais un minimum de crédibilité ne serait peut-être pas du luxe non? Car perso je n'ai rien contre le sado-masochisme ou l'alcoolisme par exemple, mais à petite dose, surtout dans un thriller. Sinon j'aurai lu machin Grey et ses nuances de fouet, ou un bon vieux Buko avec une bière dans chaque main.

Allez pas grave M. J., en faisant abstraction du manque de réalisme de certains protagonistes (au passage, la psy et la journaliste valent aussi leur pesant de clichés) et en gardant juste l'enquête, ça ne m'a pas tant déplu. Avec notamment l'aspect psychologique des survivants plutôt bien travaillé : culpabilité, remords, honte, colère, dépit, ou comment surmonter ce cauchemar et assumer d'avoir tué un proche pour sauver sa petite personne.

Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-li-ra-quand-même-le-pro-chain-Ar-lidge. Sauf si le roi et la reine s'en mêlent...

Deux adolescents se retrouvent prisonniers dans le fond d'une piscine désaffectée. Aucun moyen de sortir de là. Rien à manger ni à boire. Juste un flingue, une seule balle et un portable qui délivre un message on ne peut plus clair: "Vous devez tuer pour vivre. C'est le prix de votre liberté". La jeune fille, Amy, s'en sortira au prix de la vie de son compagnon d'infortune. Une bien sombre histoire, à peine croyable tant le scénario ne tient pas debout et dépasse tout ce que la police, notamment Helen Grace, chef de la brigade criminelle de Southampton, chargée du dossier, a pu voir jusque-là. Amy a bien du mal à se remettre de ce traumatisme et peine à croire qu'elle a tué son ami. Malheureusement, peu de temps après, l'histoire se répète. En effet, deux avocats d'un même cabinet seront soumis à la même terrible loi: tuer ou être tué. Pour Helen, l'affaire se complique d'autant plus qu'il s'avère que le ravisseur est une femme. Quel est le rapport entre toutes ces victimes ? Comment les victimes sont-elles kidnappées ?


Voilà un véritable page-turner avec ses presque 120 chapitres avec 2 à 3 pages chacun. L'auteur réussit donc parfaitement à entrainer le lecteur dans cette descente aux enfers. L'on est plongé directement dans le sordide dès le premier chapitre dans lequel on sait que l'un des deux adolescents kidnappés va forcément mourir. La tension va crescendo au fil des pages avec d'autres enlèvements. L'auteur alterne habilement l'enquête confiée à Helen Grace, fliquette un tantinet borderline, les enlèvements, les retours à la vie pour ceux qui s'en sortent et les vies tourmentées et chaotiques des enquêteurs, notamment Helen, être solitaire et masochiste au lourd passé, ou Mark, son collègue qui se noie dans l'alcool suite à un divorce douloureux. L'intrigue est originale de par ces meurtres indirectement perpétrés. Par contre, il est fort dommage que l'auteur n'ait pas plus approfondi les passages de séquestration et fait dans la surenchère pour les personnages principaux. La fin, quant à elle, m'a quelque peu gênée. Il n'en reste pas moins que ce polar mouvementé et violent ne nous laisse aucun répit.

Am stram gram... pic et pic...

Vous prenez deux personnes , un couple, une mère et sa fille ou deux collègues et vous les placez dans un lieu clos, sans pouvoir manger ni boire. Un message: " vous devrez tuer pour survivre" et un pistolet avec une seule balle.

Où sont les limites de notre morale, peut-on tuer par néssécité et qu'est ce que la nécessité de tuer? Et, lorsque vous avez tués, quel est le poids de votre culpabilité, êtes vous toujours vivant?

C'est le thème central de ce trhiller, fort intéressant et bien mené. Suspens, rebondissements, il est bien difficile de trouver le coupable.

Malheureusement, l'auteur tombe dans le piège classique du thriller: une bonne idée, du gore mais pas trop, et des retournements de situation bien vus. Mais un tueur doit être pris en chasse, pour cela il faut des flics et une enquête, et c'est là que tout foire! plus d'imagination! alors l'auteur nous sort un flic alcolo et une chef flic sans peur et sans reproche, evidemment très belle , mais ayant sacrifié toute sa vie pour la "chasse aux tueurs", elle expédie ses besoins sexuels dans une paraphilie bien glauque et surtout sans intéret

Bref, un thriller qui atteint son objectif: page turner efficace et plutôt intelligent. Dommage que les" gentils" ne soient pas à la hauteur du" méchant"

Mais ce n'est que mon humble avis.

J'ai adoré :
- la machinerie mise en place par la serial killeuse (comme quoi les femmes sont plus imaginatives que les hommes par moment )
- l'aspect "crime en 3 temps".. Je m'explique, la serial killeuse enlève deux personnes (temps 1). Les deux personnes doivent pour survivre tuer ou être tué (temps 2). le survivant est complètement détruit (temps 3). Bref, un meurtre à la fois physique dans le temps 2 mais également psychique avec le temps 3.
- le lien entre les différentes victimes qui n'est pas évident.
- la psychologie des personnages que cela soit des inspecteurs, de la serial killeuse et des victimes (les chapitres où se sont les victimes enfermées qui relatent ce qu'ils vivent apporte vraiment un côté "tension" assez sympa.

J'ai moins aimé :
Je ne sais pas pour vous mais très vite je me doutais que la serial killeuse était liée à Helen Grace... C'était tellement évident après les éléments que l'auteur nous donne : une inspectrice introverti, adepte de séance BDSM... bref... chez moi cela a allumé mon radar
La fin .... raaaaa.... Tellement attendue... Désolé mais quand Marcus se retrouve enfermé avec Charly.... je savais déjà comment cela allait se terminer... (

Excellent thriller cependant

Meurtre en duo. Le choix terrible qui est imposé à de malheureux kidnappés : tuer ou être tué.
Sur cette accroche sensationnaliste, MJ. Arldidge propose un roman à suspense psychologique dans lequel l'inspecteur Helen Grace doit faire face à un tueur encore plus retors qu'il n'y parait aux premiers abords puisqu'il n'agit que pour piéger l'inspectrice .
Que dire ? L'intrigue est prenante, mais la personnalité de l'héroïne se veut sombre et trouble, un peu trop pour être crédible. Elle se révèle à la fois capable d'intuitions et de raisonnements astucieux comme de bourdes monumentales. Comment expliquer le fait d'accuser successivement ses collègues sans la moindre preuve et avec toute l'assurance du monde ?
Qui plus est, le dénouement se veut surprenant, mais m'a semblé plus grand guignolesque que malin. AmStramGram fait partie de ses nombreux policiers que je dévore, dont j'essaie de garder traces par ces quelques lignes, mais qui s'effacera probablement de ma mémoire rapidement.

Trop de méandres font perdre
à ce polar son efficacité.
Les personnages sont attachants,
le scénario, pourtant inventif.
Helen Grâce mène l'enquête,
cassée dedans, inoxydable au dehors.
Deux personnes raptées, enfermées,
privées de nourriture et... là, un revolver...
pour que celle qui tire sur l'autre soit sauvée..

L'histoire se répète... un peu trop.
100 pages en moins, n'auraient puni personne.
Avis tièdasse.

Am stram gram pic et pic et colégram bour et bour et ratatam…….ce sera toi qui le sera…..
Et bien non amis lecteurs et lectrices nous ne sommes pas dans une cour de récréation ni dans un conte pour enfants mais bien dans un thriller ! Celui de M.J. ARLIDGE !
Quelle idée originale a-t-il eu de prendre une comptine, la mettre dans la tête d'une tueuse redoutable et en faire le sujet d'un polar à la mécanique infernale. Car c'est indéniable une fois ouvert, ce roman ne vous laissera aucun répit en vous tenant en haleine jusqu'à la fin.

Le sujet est particulièrement diabolique : des paires de victimes sont enlevées, emprisonnées et confrontées à un terrible choix : tuer ou être tué. Dilemme machiavélique : préférer perdre la vie plutôt que son esprit ? L'inspecteur Helen Grace et son équipe comprennent vite qu'ils ont à faire à un tueur en série des plus sadiques ! Alors quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils s'aperçoivent que le tueur est en l'occurrence une tueuse ! le compte à rebours est enclenché, les victimes se succèdent et l'enquête s'avère des plus complexes. Helen Grace connait depuis longtemps la part sombre de la nature humaine et elle comprend très vite que fasse à cette redoutable tueuse elle va devoir se confronter à ses propres démons. le dénouement ne la ramènera pas vers la lumière.

L'auteur nous entraîne dès la première page dans un polar terriblement efficace avec un rythme soutenu sans aucun temps mort servi par des chapitres courts tout le long de l'histoire. Aucune possibilité de souffler, le livre se dévore en tournant les pages le plus vite possible pour connaitre la suite.

Et malgré tout cela, je reste sur ma faim. Pourquoi ?

Tout simplement et c'est là que le bât blesse, pourquoi tomber dans une telle caricature de la fliquette un tantinet boderline voire totalement sado-maso (et là on est vraiment dans le délire total). Aucune famille (ni mari, ni enfant…bref seule au monde), aucun sentiment, en ce qui me concerne je trouve que cela fait beaucoup pour une seule personne, doublé d'un adjoint qui devient totalement alcoolique (difficile de boire plus) suite bien sûr à un divorce douloureux. Il me semble également que le sujet aurait demandé une plus grande analyse psychologique de la tueuse ainsi que des personnages victimes de leur séquestration : tout cela est plutôt survolé.

Vous l'aurez compris, mon avis est donc partagé : "Am stram gram" fait partie de ces polars que l'on dévore et qui sont impossibles à lâcher mais auxquels ils manquent ce petit quelque chose qui en font "LE GRAND THRILLER" de l'année.

Malgré cela, bien entendu je vous le conseille sans problème ! N'hésitez pas à le lire vous passerez un très bon moment ! Quant à moi, j'ai bien envie de suivre cet auteur et voir ce que donnera son deuxième roman.

1 ère rencontre avec l'inspectrice Helen Grâce. Découverte de son caractère, de ce qui la ronge.
Deux personnes enfermées et un pistolet. Ils n'ont ni à boire ni à manger. Celui qui vivra sera celui qui tuera l'autre. Et ça recommence plusieurs fois :un homme et une femme, 2 hommes, 2 femmes. Quel est lien entre toutes ces personnes ? J'ai été peu séduire par cette intrigue. J'avais préféré "la maison de poupée" mais au moins je connais mieux cette inspectrice, son univers, ses doutes, ses angoisses, son histoire un peu particulière.

Lecture que j'ai apprécié, sans que cela soit un coup de coeur. C'est une thriller, un livre plutôt sympa à découvrir.  le même scénario, pervers et sadique se reproduit sans fin ; "tuer ou être tué." Tel est le prix pour retrouver sa liberté. Qui osera ? Des personnes kidnappés en duo, un seul en sortira vivant. Nous sommes dans un jeu diabolique une spirale infernal.

Cependant quelques clichés, le flic alcoolique et dépressif, avec la cheffe dure à cuire et mystérieuse. Mais cela n'a pas entaché ma lecture qui fut fluide et agréable !  le suspens augmente peu à peu, pour finir sur une fin dont je ne m'attendais absolument pas. En effet une fin surprenante, de quoi en faire réagir plus d'un.

Cependant j'avais peut-être trop d'attente sur l'ouvrage, j'ai beaucoup apprécié ce moment avec Helen Grace , mais je ne pense pas que cela soit un livre dont je vais me souvenir...On connaît bien ce sentiment, avoir peut-être un peu trop d'espoirs et de se avec un thriller  "classique"

Je découvre avec plaisir ce premier tome de la série Helen Grace dont j ai beaucoup entendu parlé.
Et oui je sais, je suis à la ramasse car ce premier tome date d il y a 8 ans...et alors 😜....comme on dit vaut mieux tard que jamais.

Un véritable page turners au chapitre court (et comme je l ai déjà dit....j aime ça les chapitres courts...oui je radote 😂) où on a pas vraiment le temps de s ennuyer.
Une histoire machiavélique qui commence et finit fort.

J'avoue que les enquêteurs torturés c est du vu, du déjà vu et du rerevu mais ça fait partie de la trame des thrillers.

J'espère que les tomes suivants seront encore meilleur que celui ci