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sur 2197 notes
Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-sur-vi-vra. Mais-comme-le-roi-et-la-reine-ne-le-veulent.. Stop. Y a pas de roi, y a pas de reine. Hey! Soyez pas naïfs les z'amis. On parle d'un thriller là, pas de l'après-midi dînette des cinq ans de la petite dernière.

Donc on couche les gosses, on ouvre Am stram gram, et go, on cherche tous ensemble le nouveau tueur en série, pas gentil-gentil qui fait des misères à la police. Elle (oui le tueur est une tueuse, no spoil, rassurez-vous on l'apprend dès le début) kidnappe des couples : amants, potes, collègues, pas trop regardante, du moment qu'ils sont deux, ça fera l'affaire. Pour les enfermer ensuite dans un lieu isolé d'où il est impossible de s'évader, et attendre tranquillou que ça pète les plombs là-dedans. Pour les victimes, option 1 : mourir à deux, lentement, de faim et/ou de folie. Option 2 : sauver sa petite peau en tuant l'autre grâce au revolver généreusement laissé par madame la tordue.
L'enquête menée par Hélène, la fliquette solide sans peur ni états d'âme, évidemment piétine. Sinon on n'en fait pas un roman de 350 pages. Les rapts s'enchaînent donc, les survivants traumatisés défilent, les scènes de crime se succèdent, et pas moyen de mettre la main sur la tordue.

Intrigue classique mais la mise en scène diabolique des séquestrations et les longs moments de dilemme des victimes sont assez originaux. Malgré le côté répétitif des kidnappings, Arlidge maîtrise plutôt bien l'art du suspense et la rythmique trépidante orchestrée par des chapitres courts fonctionne à merveille.
 
Alors pourquoi tu ronchonnes Yass? Juste parce que cette équipe d'enquêteurs, ben elle ne me plaît pô trop. Comme souvent dans les thrillers, le besoin de créer des enquêteurs blessés, en proie à toutes sortes de maux sous leurs airs de dur, a titillé M. J. Arlidge. Car flics ok, téméraires et intrépides ok, mais avec leurs faiblesses, sensibles et fragiles. Et on le serait à moins avec ce qu'ils subissent (toute ressemblance avec des faits réels existant ou ayant existé, ou avec une actualité aussi brûlante qu'une voiture un jour de manif ne serait que pure et fortuite coïncidence indépendante de ma volonté).
Oui mais pourquoi M. J. sombres-tu donc dans une telle caricature du flic instable et vulnérable ici? Des failles why not, mais un minimum de crédibilité ne serait peut-être pas du luxe non? Car perso je n'ai rien contre le sado-masochisme ou l'alcoolisme par exemple, mais à petite dose, surtout dans un thriller. Sinon j'aurai lu machin Grey et ses nuances de fouet, ou un bon vieux Buko avec une bière dans chaque main.

Allez pas grave M. J., en faisant abstraction du manque de réalisme de certains protagonistes (au passage, la psy et la journaliste valent aussi leur pesant de clichés) et en gardant juste l'enquête, ça ne m'a pas tant déplu. Avec notamment l'aspect psychologique des survivants plutôt bien travaillé : culpabilité, remords, honte, colère, dépit, ou comment surmonter ce cauchemar et assumer d'avoir tué un proche pour sauver sa petite personne.

Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-li-ra-quand-même-le-pro-chain-Ar-lidge. Sauf si le roi et la reine s'en mêlent...

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Deux adolescents se retrouvent prisonniers dans le fond d'une piscine désaffectée. Aucun moyen de sortir de là. Rien à manger ni à boire. Juste un flingue, une seule balle et un portable qui délivre un message on ne peut plus clair: "Vous devez tuer pour vivre. C'est le prix de votre liberté". La jeune fille, Amy, s'en sortira au prix de la vie de son compagnon d'infortune. Une bien sombre histoire, à peine croyable tant le scénario ne tient pas debout et dépasse tout ce que la police, notamment Helen Grace, chef de la brigade criminelle de Southampton, chargée du dossier, a pu voir jusque-là. Amy a bien du mal à se remettre de ce traumatisme et peine à croire qu'elle a tué son ami. Malheureusement, peu de temps après, l'histoire se répète. En effet, deux avocats d'un même cabinet seront soumis à la même terrible loi: tuer ou être tué. Pour Helen, l'affaire se complique d'autant plus qu'il s'avère que le ravisseur est une femme. Quel est le rapport entre toutes ces victimes ? Comment les victimes sont-elles kidnappées ?


Voilà un véritable page-turner avec ses presque 120 chapitres avec 2 à 3 pages chacun. L'auteur réussit donc parfaitement à entrainer le lecteur dans cette descente aux enfers. L'on est plongé directement dans le sordide dès le premier chapitre dans lequel on sait que l'un des deux adolescents kidnappés va forcément mourir. La tension va crescendo au fil des pages avec d'autres enlèvements. L'auteur alterne habilement l'enquête confiée à Helen Grace, fliquette un tantinet borderline, les enlèvements, les retours à la vie pour ceux qui s'en sortent et les vies tourmentées et chaotiques des enquêteurs, notamment Helen, être solitaire et masochiste au lourd passé, ou Mark, son collègue qui se noie dans l'alcool suite à un divorce douloureux. L'intrigue est originale de par ces meurtres indirectement perpétrés. Par contre, il est fort dommage que l'auteur n'ait pas plus approfondi les passages de séquestration et fait dans la surenchère pour les personnages principaux. La fin, quant à elle, m'a quelque peu gênée. Il n'en reste pas moins que ce polar mouvementé et violent ne nous laisse aucun répit.

Am stram gram... pic et pic...
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Ca démarre en trombe par un couple kidnappé et séquestré au fond d'une piscine vide. le premier qui tuera l'autre aura la vie sauve. Voilà ce que propose ce psychopathe d'un nouveau genre et qui m'a glacé le sang …
Jeu de massacre diabolique.

Enquête sur les traces du plus pervers des tueurs en série. Nous nous retrouvons derrière Helen Grace et son équipe à traquer l'innommable !
Comme souvent, j'arrive dix ans après la bataille car Helen Grace est déjà connue de tous mais je déteste prendre les séries en cours donc je commence par le début !

C'est d'ailleurs une maladie chez moi, je ne sais pas prendre le train en marche dans le cas d'une série de livres ayant un protagoniste récurent … J'ai toujours l'impression de rater quelque chose !

Ainsi, ce volume introduit la trouble Helen Grace qui semble cacher bien des secrets et promet de belles heures de divertissement au-delà de cette lecture là. Une « flic » comme on les aime mais qui semble cacher des choses plus que troublantes …

La structure du récit fonctionne à merveille. Chapitres courts, qui donnent envie de tout de suite lire le prochain. Efficace. Et forcément, on lit très vite. On doit arriver au bout !

Beaucoup d'actions qui s'enchaînent. le livre est calibré pour laisser le lecteur en haleine tout du long, au détriment de la crédibilité des faits. Mais ça ne me dérange pas vraiment dans ce genre de littérature. Un page turne dans toute sa splendeur. Décomplexé et sans prise de tête !

J'ai pris du plaisir dans cette folle histoire. Je m'attaquerais donc dans les mois à venir au deuxième volume des aventures d'Helen Grace, IL COURT IL COURT LE FURET. Histoire de voir si le charme opère toujours …

Vous connaissez cette série ? Elle tient toujours ses promesses au fil des livres ?
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Un jeune couple enlevé, enfermé dans le bassin d'une piscine désaffectée, affamé, assoiffé. Pour sortir de cet enfer, une arme. Celui qui tuera l'autre sera libéré. Un scénario difficile à croire pour les policiers de Southampton qui regardent le survivant avec suspicion. Pourtant quand l'histoire se répète, le commandant Helen Grace et son équipe doivent se rendre à l'évidence. Ils ont bel et bien affaire à un tueur en série particulièrement pervers qui ne tue pas directement ses victimes mais les met dans une situation si extrême qu'elles deviennent des meurtriers. Et, encore plus étrange -les victimes sont unanimes- : le kidnappeur est une femme ! C'est suffisamment inhabituel pour égarer les enquêteurs qui, de plus, ne trouvent pas le lien qui punit toutes les victimes. A priori, elles n'ont rien en commun...

Un thriller qui commence très bien avec un scénario suffisamment original et machiavélique pour tenir en haleine. On se retrouve au fond d'une piscine avec un jeune couple désorienté et terrorisé qui ne comprend pas ce qui lui arrive. le drame psychologique qui se noue alors est très bien rendu et les questions se multiplient. le temps passant, sauront-ils conserver le brin d'humanité qui les empêchera d'appuyer sur la gâchette ? L'amour sera-t-il plus fort que l'instinct de survie ? La perversité du kidnappeur est telle qu'il a planifié de condamner deux personnes : celui qui prend la balle et celui qui tire, coupable à jamais d'avoir sauvé sa peau au détriment de l'autre. Tout cela est donc fort effrayant, fort intrigant et parfaitement maîtrisé par un M.J. ARLIDGE qui sait faire monter le suspens et appâter son lecteur. Et puis, puisque crime il a, il faut des flics pour enquêter. Et c'est là que le bât blesse. L'auteur crée une belle équipe de clichés ambulants. On a le capitaine Mark Fuller, excellent policier par le passé, mais qui, sous le coup d'un divorce difficile, passe son temps à s'alcooliser tout en espionnant les fenêtres de son ex-femme. Sa collègue, Charlie, est, quant à elle, son pendant positif, toujours de bonne humeur, consciencieuse et appliquée. Mais la cerise sur le gâteau est le commandant Helen Grace, si peu nuancée qu'elle en est presque comique. Pas de famille, pas de mari, pas d'enfants, pas de sentiments (ou si peu), une enfance malheureuse, une moto pour parcourir à toute blinde les rues de la ville et une ''sexualité'' déviante. Un peu trop pour une seule personne même quand on connait la prédilection des auteurs pour les flics cabossés par la vie...
Un thriller prenant donc, mais qui souffre de vouloir trop en faire. Une lecture de plage divertissante mais décevante si on exige un peu plus de style et de nuances.
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Vous prenez deux personnes , un couple, une mère et sa fille ou deux collègues et vous les placez dans un lieu clos, sans pouvoir manger ni boire. Un message: " vous devrez tuer pour survivre" et un pistolet avec une seule balle.

Où sont les limites de notre morale, peut-on tuer par néssécité et qu'est ce que la nécessité de tuer? Et, lorsque vous avez tués, quel est le poids de votre culpabilité, êtes vous toujours vivant?

C'est le thème central de ce trhiller, fort intéressant et bien mené. Suspens, rebondissements, il est bien difficile de trouver le coupable.

Malheureusement, l'auteur tombe dans le piège classique du thriller: une bonne idée, du gore mais pas trop, et des retournements de situation bien vus. Mais un tueur doit être pris en chasse, pour cela il faut des flics et une enquête, et c'est là que tout foire! plus d'imagination! alors l'auteur nous sort un flic alcolo et une chef flic sans peur et sans reproche, evidemment très belle , mais ayant sacrifié toute sa vie pour la "chasse aux tueurs", elle expédie ses besoins sexuels dans une paraphilie bien glauque et surtout sans intéret

Bref, un thriller qui atteint son objectif: page turner efficace et plutôt intelligent. Dommage que les" gentils" ne soient pas à la hauteur du" méchant"

Mais ce n'est que mon humble avis.
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Am stram gram... En commençant ce roman, toute ressemblance avec le film Saw est... obligée. Surtout le tout début : un couple dans un espace carrelé, un pistolet. Et une règle du jeu: la personne qui tuera l'autre aura droit de sortir. Sinon il reste aussi la possibilité enchanteresse de se laisser mourir de faim et de soif. A Southampton, il y a des gens qui cultivent des rosiers, d'autres se pochtronnent dans les bars. Et puis il y a cette possibilité de mettre en place un jeu démoniaque. On s'occupe comme on peut, hein...

En tout cas, c'est la brigade de la commandant Helen Grace qui va être bien occupée avec cette drôle d'affaire. Enfin, drôle... ça dépend pour qui...

Arlidge mène son roman tambour battant avec de très courts chapitres. Il a une construction narrative quasi cinématographique. Côté style, c'est correct mais sans plus, assez banal.
Côté personnage, sachant que Miss Grace se retrouve dans deux suites, l'auteur s'attelle à dévoiler peu à peu sa personnalité pour le moins singulière. Rigide, ne vivant que pour son travail (on se demande d'ailleurs quand dort cette superwoman), intègre, elle semble au départ presque trop parfaite.

L'histoire est assez prenante. Tordue, ça c'est clair. Pas le thriller de l'année mais qui se lit bien et suscite suffisamment d'enthousiasme pour avoir envie de découvrir le second tome.
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Am Stram Gram ... Pic et Pic et Colegram ... Ca sera bien toi !
Voici un thriller qui semble intéressant .... choisir entre tuer ou se faire tuer ! Intéressant quoi que peu novateur car après la lecture des premières pages, j'ai eu l'impression de me retrouver dans le film canadien bien connu "Saw".

Loin de me rebuter, cette similitude m'a donné l'envie de poursuivre ma lecture afin de découvrir comment M.J. Arlidge allait traiter le sujet. Et je dois dire que malgré quelques petites détails qui m'ont déplus, je suis content de ma découverte. Certes, ce thriller ne renouvelle pas le genre mais il reste agréable à lire et m'a permis de passer un agréable moment de lecture sans prise de tête .... et que demande-t-on de plus à un roman?

Parmi les petits détails qui m'ont déplus, je citerai les quelques redondances dans le récit, mais bon, rien de vraiment rédhibitoire de ce côté là. Ensuite, les personnages pour lesquels on a vraiment du mal a avoir de l'empathie et auxquels on ne s'attache que très difficilement. La faute, peut-être, à leur caractère caricatural !

Au final, un bon petit roman qui a le mérite de nous questionner sur la question suivante "Peut-on survivre à sa conscience?".

Je vous propose donc de vous faire votre propre avis ! Bonne lecture à tous !
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Am stram gram... deux personnes enfermées dans une cave
Pique et pique et colegram... avec juste un pistolet entre eux
Bourre et bourre et ratatam... c'est-toi-qui-seras-tué !

Le pitch de ce thriller est tordu à souhait : un mystérieux tueur kidnappe des duos de personnes, amoureux, amis, collègues et les enferme dans un lieu éloigné avant de disparaître. La consigne : le survivant sera libéré quand il aura tué son co-détenu. C'est une course contre la montre qui s'engage pour l'inspecteur Helen Grace : comprendre ce qui motive le tueur et le lien entre toutes ces personnes et l'arrêter avant que d'autres crimes se produisent.

Ce thriller tient ses promesses et m'a vite emportée dans son intrigue. Alors qu'on pouvait craindre le caractère un peu répétitif des meurtres, l'auteur mène son scenario d'une main de maître et introduit suffisamment de rebondissements et de détours pour nous tenir en haleine. A cela s'ajoute une intrigue dans l'intrigue avec le mystère qui règne autour de l'histoire d'Helen Grace, la policière en charge de l'enquête, et les relations entre elle et ses deux adjoints. L'écriture est agréable, les chapitres courts rendent l'histoire encore plus prenante et ce livre finit par être impossible à lâcher. Autre point positif : le dénouement final reste parfaitement cohérent avec ce qui précède sans le côté souvent un peu tiré par les cheveux de certains thrillers. Un seul petit bémol : j'ai trouvé que la description de certains des meurtres et de l'agonie des victimes en faisait parfois un peu trop dans le sordide et l'horreur, l'auteur pourrait faire plus confiance à son lecteur pour simplement imaginer les scènes sans en rajouter dans les détails qui n'apportent pas grand chose.

Ce roman qui est en fait le premier tome d'une série où on suit l'inspecteur Helen Grace est très réussi et m'a donné envie de découvrir la suite de ses aventures : à moi Il court, il court le furet... en espérant passer un aussi bon moment qu'avec celui-ci !
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Une centaine de chapitres, de 3 pages en moyenne, qui donnent envie d'en lire plus. Allez, encore un, un autre encore, un dernier, non mais maintenant vraiment le dernier.

Un récit rythmé donc, et un scénario original autour d'un kidnappeur machiavélique et pervers. Son mode opératoire est invariable : enlèvement, séquestration, lente agonie, et dans chaque duo de victimes, l'une d'elles devient bourreau pour sauver sa peau en exécutant l'être aimé, se condamnant au poids d'une culpabilité intolérable. Ce mystérieux tortionnaire a-t-il un mobile ? Les crimes sont-ils reliés les uns aux autres ?
L'équipe d'investigation se compose du commandant Helen Grace, femme solitaire au passé mystérieux et aux moeurs borderline, et de ses deux adjoints, un flic divorcé et alcoolique et une jeune enquêtrice pleine de bonne volonté. Oui, on frise la caricature, mais ce n'est pas gênant. L'écriture est fluide, la tension monte crescendo et le lecteur n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer.
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Helen Grace est flic à Southampton. Commandant, pour être plus précise. Flic de talent aussi.

Bref, tout le contraire d'une Julie "Madrange" Lescaut car notre Helen n'a pas d'ex-mari, pas d'enfants, pas d'envie d'en avoir, pas de vie privée. Mariée avec son boulot, en fait.

Limite un peu Rambo aussi, notre policière. La tendresse, bordel, c'est pas son genre. de plus, elle chevauche une Kawasaki, de quoi se faire mousser le frifri en jouant avec la poignée des gaz.

De plus, elle aime aussi les "Fouette cocher – Oh oui fais-moi mal avec ta cravache ou ton fouet à clous". Adepte de quelques pratiques SM, oui, et pas la version Bisounours de "Fifty shades".

Oui, Helen Grace est un personnage qui m'a un peu énervé. Trop de blessures, trop too much et puis faisant des erreurs comme c'est pas possible.

Pas assez travaillée, à mon sens, pas assez de profondeur dans ce personnage principal alors que ses deux subalternes Charlie Brooks et Mark Fuller le sont un peu plus (bien que Mark donne parfois l'impression d'être chez Mon Petit Poney).

Niveau tension et adrénaline, j'ai eu ma dose avec ce page-turner.

Des couples enlevés, séquestrés où la seule issue possible est de tuer l'autre pour ne pas mourir. Si celui qui presse la gâchette du pistolet à une balle s'en sors vivant, son esprit est à la limite du décrochage vu le poids terrible sur la conscience.

Mais pourquoi ? Quel est le mobile du kidnappeur sadique ? Aucun, à première vue, alors, j'ai suivi Helen et son équipe sur cette enquête.

C'est rythmé, remplis de rebondissements, d'adrénaline, des fausses-pistes, des chapitres en italique avec un récit intriguant, bref, un vrai page-turner.

L'écriture est assez simpliste, par contre. de plus, l'utilisation de certains mots m'ont dérouté. Qu'un personnage utilise le mot "flingue", je comprends, mais pas dans une trame narrative ! "Cela faisait longtemps qu'Helen n'avait plus utilisé un flingue…". Erreur du traducteur ?

La divulgation du coupable aurait pu me mettre KO si elle avait été amenée autrement. J'avais déjà lu ça dans "Tabou" de Casey Hill et cela m'avait profondément énervée que l'on sorte un coupable comme on sort un lapin d'un chapeau.

Un bon coupable, pour moi, est un personnage dont on a suivi le parcours, sans savoir que c'était lui, pas un qui n'apparaît que sur la fin, comme par magie.

Bon, j'aurais pu passer sur ce tour de passe-passe si le final avait été un peu plus étoffé, plus long, avec plus de profondeur et pas expédié de la sorte.

Le Grand Méchant, le si machiavélique dans ses plans, manquait de finesse, de sel, de ce petit grain de folie qui rend les Méchants littéraires grands et immortels.

Un roman court, qui se lit vite, une lecture mouvementée, quelques passages plus hard, un bon moment de lecture, mais rien de transcendantal.

Par contre, mon copain était présent…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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