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EAN : 9782810401772
352 pages
10-18 (25/08/2011)
4.1/5   15 notes
Résumé :
La version compacte à petit prix de la collection à succès Dorling Kindersley !
Tous les grands courants philosophiques décryptés et désormais accessibles, grâce à une approche claire, efficace et visuelle.
Au fil des siècles et dans le monde entier, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender notre existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'univers de la philosophie est sans limite, les philosophes sont pléthores, et le lecteur ne peut qu'être séduit par la promesse d'un ouvrage stipulant un accès direct à la pensée des grands philosophes en toute simplicité (même s'il sait déjà dans son for intérieur l'impossibilité de tenir une telle promesse).

Cet ouvrage a été rédigé par 6 philosophes et universitaires anglais : Will Buckingham, Douglas Burnham, Clive Hill, John Marenbon et Marcus Weeks. Il commence par un paragraphe les présentant succinctement, puis par un sommaire listant les 107 philosophes évoqués, chacun avec la petite phrase retenue. Vient ensuite l'introduction de 6 pages qui évoque les domaines de réflexion de la philosophie, ainsi que ses liens avec les mathématiques, la logique, la politique, l'histoire.

Le livre est décomposée en 6 périodes par ordre chronologique : (1) la philosophie antique, (2) la philosophie médiévale, (3) la philosophie de la renaissance à l'âge classique, (4) la philosophie moderne, (5) la philosophie au XXème siècle, (6) la philosophie contemporaine. Il débute par Thalès de Milet et termine avec Slavoj Zizek. Chaque période commence par une introduction de 2 pages, assortie d'une frise chronologique répertoriant quelques événements marquants de la période, ainsi que quelques noms de grands philosophes.

En fonction de l'importance donnée à chaque philosophe par les auteurs, ils leur accordent de 1 à 6 pages. Pour les philosophes ne bénéficiant que d'une page, il y a un logo sensé évoquer leur pensée (icône conceptuelle plutôt moins parlante que plus), la petite phrase choisie (par exemple "Tout est flux" pour Héraclite), une colonne consacrée au contexte de l'auteur (branche de la philosophie, approche philosophique, le ou les concepts en vigueur avant, et les concepts développés après), ainsi que le corps du texte qui présente le concept retenu, avec parfois une citation supplémentaire.

Les auteurs jugés plus importants bénéficient en plus d'une courte biographie, d'un schéma mettant en scène la logique du concept retenu, de quelques citations supplémentaires (de 1 à 5), et d'éventuellement quelques photographies choisies pour leur pertinence quant au thème développé. Chaque entrée respecte ce schéma rigoureux.

Le livre se termine avec un répertoire évoquant 59 autres philosophes (en 1 court paragraphe par personne), un glossaire et un index pour finir avec les crédits photographiques.

Dans un premier temps, la couverture ne donne pas envie d'ouvrir le livre : du jaune pétant, avec des citations jetées pêle-mêle. Mais la curiosité aidant, le lecteur se surprend à les déchiffrer et il se rend compte qu'il a immédiatement un avis sur ces courtes phrases. Cela va d'un rejet définitif sur une idiotie (Ce qui est ne peut être vrai), à un assentiment sans réserve (Je pense donc je suis), en passant par une incompréhension totale (L'homme est quelque chose qu'il faut surmonter). Une fois qu'il s'est décidé à se plonger dans cette lecture, il se sent guidé à commencer par le début, c’est-à-dire aborder les philosophes dans un ordre chronologique.

Le premier n'a rien de très attractif : Thalès de Milet (-624 à -547) et sa citation "L'eau comme principe de toute chose". Cette dernière n'a rien de très claire ou parlante, et le commentaire de texte peine à accrocher le lecteur. Fort heureusement les suivants sont plus exotiques ou plus connus et permettent de s'adapter doucement à cette forme de présentation : Lao Tseu, Pythagore, Siddhârtha Gautama, Confucius. Le lecteur a l'impression que cet ouvrage va embrasser la pensée philosophique à l'échelle de la planète sans distinction de provenance. En fait par la suite, il sera essentiellement question de philosophes européens et plus tard américains. Ceux des autres continents ne refont leur apparition qu'au vingtième siècle.

Arrivé à la page 40, le lecteur a le plaisir de voir que le sujet est Héraclite, pour lequel les auteurs ont retenu la phrase "Tout est flux". Il se produit alors un effet étrange. Pour un être humain occidental du vingt-et-unième siècle, cet aphorisme prend une signification très concrète. L'omniprésence des nouvelles technologies de l'information a effectivement eu pour conséquence une accélération des flux d'information, s'accompagnant également d'une accélération de la gestion de ces flux. Oui, au vingt-et-unième siècle, tout est flux. L'autre effet déstabilisant est que les auteurs ont préféré cet aphorisme à celui plus connu d'Héraclite qui veut qu'on ne se baigne jamais 2 fois dans le même fleuve. De surcroît l'explication donnée est claire, avec une dimension critique.

Quelques pages plus loin, Socrate et Platon ont droit à 4 pages chacun (contre 1 seule pour Héraclite), comme il se doit. À nouveau la petite phrase accroche immédiatement le lecteur et le texte est à la fois pédagogique et critique. Il est écrit dans une langue concise, sans être de l'oral, débarrassée des effets de style de ces auteurs. Ces 4 pages sont denses, et la mise en page variée (avec petit bandeau à droite pour situer l'auteur, encart pour retracer les principaux éléments biographiques, une ou deux autres citations, et un petit logigramme) aboutit à une exposition sous plusieurs formes qui se complètent et qui viennent alléger la densité du texte.

Le collectif d'auteur ayant appliqué la même construction pour chaque auteur, le lecteur se familiarise avec cette présentation efficace, dont la structure s'avère intelligente et parlante. Les introductions de 2 pages pour chacune des 6 périodes apportent des informations très choisies (donc orientées) et pertinentes au regard des auteurs abordés par la suite. La barre à gauche qui situe le philosophe dans les branches de la philosophie est précieuse pour établir un lien avec les penseurs passés, ou à venir. Le logo en haut à gauche de la première a bien du mal à transcrire en image la pensée de l'auteur. Par contre, les petits logigrammes structurés sur la citation principale s'avèrent très précieux comme outil de compréhension, car ils permettent de visualiser l'articulation et la logique du raisonnement.

Après la lecture du texte consacré au philosophe, chaque citation s'éclaire, et le lecteur comprend ce qu'elle signifie (sans pour autant se sentir obligé d'être d'accord avec). La qualité pédagogique de l'ouvrage est épatante. Les pages sont denses, mais jamais absconses. Petit à petit le lecteur acquiert la conviction qu'il a enfin tout copris à la philosophie et que cet unique ouvrage lui donne une vision globale quasi complète, jusqu'à ce que...

... jusqu'à ce qu'au détour d'un autre philosophe, il découvre une citation d'un auteur dont il a déjà lu l'entrée, mais qui n'a rien à voir avec ce qui y était développé. Loin d'essayer de faire croire au lecteur qu'en 2 pages il sait tout de l'œuvre d'un auteur, ces références à d'autres pans de sa pensée montrent qu'il n'est pas possible de le réduire à une seule idée phare, détrompant le lecteur sur son idée de tout savoir. De même d'autres philosophes sont évoqués qui n'apparaissent pas dans cet ouvrage, ce qui dissipe tout malentendu sur une éventuelle complétude (sans parler de l'évocation trop succincte de 59 autres philosophes en fin d'ouvrage).

Au fil des pages consacrées à ces 107 philosophes, le lecteur constate donc l'acuité de la pensée, la précision des commentaires, ainsi que les choix opérés par les rédacteurs de cet ouvrage. À l'évidence, le nombre de pages allouées à un philosophe atteste de l'importance que les auteurs lui donnent. Ainsi René Descartes a droit à 6 pages pour son "Je pense donc je suis", sans grande surprise. Jean-Jacques Rousseau a droit à 4 pages pour un motif clairement expliqué dans les commentaires. Hannah Arendt n'a droit qu'à une page, alors que Simone de Beauvoir a droit à 2 pages. Il s'agit de choix subjectifs et le lecteur regrettera forcément l'omission d'un auteur, en discutant sur l'inclusion d'un autre. De même la faible représentation de l'Orient, du Moyen-Orient, de l'Asie ou de l'Afrique peut se discuter. Ces choix découlent du fait que l'histoire ne nous appartient pas, c'est nous qui lui appartenons (Hans-Georg Gadamer). Bien sûr ces remarques découlent du fait qu'il n'y a pas de hors-texte (Jacques Derrida).

La lecture de cet ouvrage très riche produit bien d'autres effets que la simple découverte (et explication) de petites phrases célèbres de philosophes connus. Pour continuer, elle enrichit le vocabulaire du lecteur (surtout s'il est novice en la matière). Impossible d'oublier le sens du mot sémiologie après ces 300 pages. Pour un amateur de littérature classique, il resitue avec précision quelques concepts qui ont marqué de grands écrivains. Par exemple, il est possible de situer d'où vient l'idée que l'homme est une machine (Thomas Hobbes), ou encore pourquoi il n'est pas possible de retourner à l'état de nature du fait que l'homme est un animal qui pratique l'échange (Adam Smith).

Cette lecture peut également produire un autre effet inattendu : la perte de repères. Au fur et à mesure des pages peut s'insinuer l'impression que donc tout se vaut, que les théories s'empilent, se contredisant sans pour autant s'annuler ou se remplacer. Pire encore, Albert Camus déclare que la vie ne sera jamais mieux vécue que si elle dénuée de sens, à ce lecteur qui s'est plongé dans ce livre pour y trouver un sens. Arrivera-t-il à suivre le conseil d'Arne Naess et à penser comme une montagne, se raccrochera-t-il au fait que le savoir est pouvoir (Francis Bacon), ou préférera-t-il ne rien savoir car c'est le plus grand bonheur (Érasme) ? En tout cas, il est condamné à être libre (Jean-Paul Sartre).
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Lu dans le cadre du comité de lecture d'une médiathèque où nous recevons une multitude d'ouvrages récents en vue d'éventuelles commandes et nous réunissons mensuellement pour échanger sur nos avis respectifs sur nos fiches de lecture respectives, je ne pouvais que recommander cet ouvrage collectif auquel ont collaboré philosophes, écrivains et professeurs de philosophie sous la direction d'Olivier Bonfillon.
Pourquoi?
Bien que les bibliothèques et médiathèques possèdent un grand nombre d'ouvrages philosophiques, Tous philosophes: Les grandes idées tout simplement, ainsi que son titre l'indique est "tout simplement" abordable. Il traite de façon claire et précise, philosophe par philosophe, les grands courants philosophiques de l'antiquité à nos jours. Deux pages par auteur avec photos,illustrations,contexte,biographie,oeuvre; c'est du succint mais de l'indispensable à savoir par exemple pour passer le bac. Colorée, encadrée, la philo se modernise et plait.
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Bonne synthèse pour quelqu'un qui comme moi se replonge dans la philosophie plus de 20 ans après son Bac ! Ce livre donne envie d'en ouvrir des centaines d'autres.
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Vraiment simple et très bien réalisé !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
voilà une présentation du contenu :
"SOMMAIRE

LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
700 av. J.C. - 250 ap. J.C.
1 L’eau comme principe de toute chose
Thalès de Milet
2 Le tao qui peut être dit n’est pas le tao éternel
Lao Tseu
3 Les nombres gouvernent le monde
Pythagore
4 Heureux celui qui a surmonté son moi
Siddhârta Gautama
5 Mettre au premier rang la loyauté et la sincérité
Confucius
6 Tout est flux
Héraclite
7 Tout est un
Parménide
8 L'homme est la mesure de toute chose
Protagoras
9 Si quelqu’un me lance une pêche, je lui renvoie une prune
Mozi
10 II n’existe rien d’autre que des atomes et du vide
Démocrite et Leucippe
11 Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue
Socrate
12 50 Le monde matériel est une illusion
Platon
13 56 La vérité se trouve dans le monde qui nous entoure
Aristote
14 64 La mort n’est rien pour nous
Épicure
15 Celui-là a le plus, celui qui se satisfait du moins
Diogène
16 Vivre conformément à la nature
Zénon de Citium

LA PHILOSOPHIE MÉDIÉVALE
17 Dieu n’est pas à l’origine du mal
Saint Augustin
18 Dieu connaît à l’avance nos pensées et nos actes
Boèce
19 L’âme est distincte du corps
Avicenne
20 Le seul fait que nous ayons l’idée de Dieu nous prouve qu’il existe
Saint Anselme
21 La philosophie et la religion ne sont pas incompatibles
Averroès
22 Dieu n’a pas d’attributs
Moïse Maïmonide
23 Tout ce qui disparaît revient sous une autre forme
Djalal ad-Din Rumi
24 L’univers n’existe pas de toute éternité
Thomas dAquin
25 Dieu est le non-autre
Nicolas de Cues
26 Ne rien savoir est le plus grand bonheur
Erasme

LA PHILOSOPHIE DE LA RENAISSANCE À L'ÂGE CLASSIQUE
1501-1750
27 La fin justifie les moyens
Nicolas Machiavel
28 La gloire et le repos sont choses qui ne peuvent loger en même gîte
Michel de Montaigne
29 Le savoir est pouvoir
Francis Bacon
30 L’homme est une machine
Thomas Hobbes
31 Je pense, donc je suis
René Descartes
32 L’imagination dispose de tout
Blaise Pascal
33 Dieu est la cause de toutes choses, lesquelles sont en lui
Baruch Spinoza
34 La connaissance d’un homme ne peut aller au-delà de son expérience
John Locke
35 II existe deux sortes de vérités : les vérités de raison et les vérités de fait
Gottfried W. Leibniz
36 Être, c’est être perçu
George Berkeley

LA PHILOSOPHIE MODERNE
1751-1900
37 Le doute n’est pas une condition agréable, mais la certitude est absurde
Voltaire
38 L’accoutumance est le grand guide de la vie humaine
David Hume
39 L’homme est né libre et partout il est dans les fers
Jean-Jacques Rousseau
40 L’homme est un animal qui pratique l’échange
Adam Smith
41 II existe deux mondes : notre corps et le monde extérieur
Emmanuel Kant
172 La société est bien un contrat Edmund Burke
42 Le plus grand bonheur du plus grand nombre
Jeremy Bentham
43 L’esprit n’a pas de sexe
Mary Wollstonecraft
44 Ce que l’on choisit comme philosophie dépend de l’homme que l’on est
Johann Gottlieb Fichte
45 La philosophie est le sujet sur lequel on philosophie le moins
Friedrich Schlegel
46 La réalité est un processus historique
Georg W. F. Hegel
47 Chaque homme prend les limites de son propre champ de vision pour les limites du monde
Arthur Schopenhauer
48 La théologie n’est rien d’autre que l’anthropologie
Ludwig Feuerbach
49 Sur lui-même, sur son corps et son esprit, l’individu est souverain
John Stuart Mill
50 L’angoisse est le vertige de la liberté
Scren Kierkegaard
51 L’histoire de toutes les sociétés humaines jusqu’à nos jours n’est que l’histoire de la lutte des classes
Karl Marx
52 Le citoyen doit-il jamais abdiquer un instant sa conscience au législateur?
Henry David Thoreau
53 Considérer quels sont les effets pratiques que nous pensons pouvoir être produits par l’objet de notre conception
Charles Sanders Peirce
54 Agissez comme si ce que vous faites faisait une différence
William James


LA PHILOSOPHIE AU XX* SIÈCLE
1901 -1950
55 L'homme est quelque chose qu’il faut surmonter
Friedrich Nietzsche
56 Ceux qui ont confiance en eux viennent, voient et conquièrent
Ahad Ha’am
57 Tout message est fait de signes
Ferdinand de Saussure
58 L'expérience en elle-même n’est pas la science
Edmund Husserl
59 L’intuition marche dans le sens même de la vie
Henri Bergson
60 Nous ne pensons que lorsque nous sommes confrontés à des problèmes
John Dewey
61 Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter
George Santayana
62 Seule la souffrance fait de nous des personnes
Miguel de Unamuno
63 Croire en la vie
William du Bois
64 La voie du bonheur et de la prospérité passe par une diminution méthodique du travail
Bertrand Russell
65 L’amour est un pont entre une connaissance plus pauvre et une connaissance plus riche
Max Scheler
66 Ce n’est qu’en tant qu'individu que l’homme peut devenir un philosophe
Karl Jaspers
67 La vie est une série de collisions avec l’avenir
José Ortega y Gasset
68 Pour philosopher, il faut commencer par avouer
Hajime Tanabe
69 Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde
Ludwig Wittgenstein
70 Nous sommes nous-mêmes les entités à analyser
Martin Heidegger
71 Le choix véritablement moral pour l’individu, c’est de se sacrifier pour la communauté
Tetsuro Watsuji
72 La logique est le dernier constituant scientifique de la philosophie
Rudolf Carnap
73 La seule façon de connaître une personne, c’est de l’aimer sans espoir
Walter Benjamin
74 Ce qui est ne peut être vrai
Herbert Marcuse
75 L’histoire ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons
Hans-Georg Gadamer
76 Dans la mesure où un énoncé scientifique parle de la réalité, il doit être réfutable
Karl Popper
77 L'intelligence est une catégorie morale
Theodor Adorno
78 L'existence précède l’essence
Jean-Paul Sartre
79 La banalité du mal
Hannah Arendt
80 La raison vit dans la langue
Emmanuel Levinas
81 Pour voir le monde, nous devons rompre avec le rapport familier d'approbation que nous entretenons avec lui
Maurice Merleau-Ponty
82 L’homme est défini comme être humain et la femme comme femelle
Simone de Beauvoir
83 Le langage est une construction sociale
Willard Van Orman Quine
84 Le sens fondamental de la liberté consiste dans la libération de tout lien
Isaiah Berlin
85 Pensez comme une montagne
Ame Naess
86 La vie ne sera jamais mieux vécue que si elle est dénuée de sens
Albert Camus

LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE
DE 1951 À NOS JOURS
87 Le langage est une peau
Roland Barthes
Comment pourrons-nous réussir sans culture?
Mary Midgley
88 La science normale n’aspire pas à des nouveautés
Thomas Kuhn
89 Les principes de la justice sont choisis derrière un voile d’ignorance
John Rawls
90 L'art est une forme de vie
Richard Wollheim
91 Tout se vaut
Paul Feyerabend
92 Le savoir est produit pour être vendu
Jean-François Lyotard
93 Pour le Noir, il n’y a qu’un destin et il est blanc
Frantz Fanon
94 L’homme est une invention récente
Michel Foucault
95 Si nous le choisissons, nous pouvons vivre dans un monde d’illusions réconfortantes
Noam Chomsky
96 La société dépend de la critique de ses propres traditions
Jürgen Habermas
97 II n’y a pas de hors-texte
Jacques Derrida
98 II n’y a rien au plus profond de nous-mêmes sauf ce que nous y avons placé nous-mêmes
Richard Rorty
99 Tout désir est lié à la folie
Luce Irigaray
100 Chaque empire se raconte à lui-même et au monde qu’il est différent de tous les autres empires
Edward Saïd
101 La pensée travaille toujours au moyen d’oppositions
Hélène Cixous
102 Qui joue le rôle de Dieu dans le féminisme d’aujourd’hui ?
Julia Kristeva
103 La philosophie n’est pas seulement une entreprise d’écriture
Henry Odera Oruka
104 Dans la souffrance, les animaux sont nos égaux
Peter Singer
105 Toutes les meilleures analyses marxistes sont toujours les analyses d’un échec
Slavoj Zizek"
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Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'etre vécue.
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Celui-là a le plus, celui qui se satisfait du moins.
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La vie ne sera jamais mieux vécue que si elle dénuée de sens. - Albert Camus
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Nous ne pensons que lorsque nous sommes confrontés à des problèmes.
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