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sur 1984 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
babelio_id:Asimov-Le-Cycle-de-Fondation-Tome-5--Terre-et-Fondation/6288
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Ça y est, j'ai enfin terminé l'intégralité des romans qui constituent le lore principal d'Asimov, l'univers qui part du « Cycle des robots » au « Cycle fondation ».

Cela représente un voyage de plusieurs milliers d'années, dans lequel l'on voit l'Humanité se transformer et traverser de multiples crises.

De manière générale, c'était absolument génial ! Asimov a particulièrement veillé à nous présenter des mondes cohérents, qui s'inscrivent aussi bien dans le temps que dans l'espace, sans jamais nous ennuyer.

J'ai cependant une nette préférence pour la partie qui se concentre sur les robots, les personnages humains me laissant un peu indifférents, excepté sur la fin, et particulièrement le tout dernier roman, « Terre et Fondation », la dernière pièce du puzzle qui unit le tout, avec un rythme très soutenu.

Il y a parfois des moments un peu plus creux, et aussi certaines facilités scénaristiques trop marquées, mais on parle quand même de 17 romans, c'est normal que tout ne soit pas parfait !

Un très bon moment de science-fiction, et je le répète, un incroyable voyage !

Ma note : 16/20

Bonne lecture !
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Fin de quête - fin de cycle !

J'ai dévoré ce livre en quatre jours (ce qui est très court pour moi) tant j'ai été happé par le récit et par la facilité déconcertante de lecture.
Asimov aborde toujours un raisonnement clair et concis, plausible, et si agréable à lire ! Les concepts technologiques, scientifiques et philosophiques abordés sont toujours passionnants et si bien expliqués qu'on a parfois l'impression d'être soi même un expert en la matière, et cela participe grandement à l'immersion dans l'histoire, comme pour les autres romans du cycle.

Je suis toutefois moins enclin à l'adoration que pour le précédent livre -Fondation Foudroyée- qui est pour moi le meilleur.
J'ai trouvé que le récit centré sur un seul groupe de personnages rendait ce livre bien différent du reste du cycle, qui a toujours, si ce n'est eu plusieurs histoires, au moins différents points de vue.
Les raisonnements très élégants s'enchaînaient parfois un peu trop dans d'heureuses coïncidences pour moi, même si cela n'entache pas l'appréciation du récit.

Finalement, c'est un merveilleux cycle qui s'achève, et j'ai hâte de le relire un jour, et de découvrir de nouvelles facettes que j'avais jusque là ignorées !
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Cet Asimov quand même ! Avec quelques livres il a réussi à faire de moi une véritable fan.
Il faut dire que même s'il me reste deux livres à lire pour clore son cycle de Fondation, pour l'instant je suis complétement accro.
Je me suis lancée dans la lecture (si l'on peut dire car, je ne sais pas si ce terme est le plus approprié, car c'est sous la forme audio que je découvre ce cycle) de « Terre et Fondation » avec pas mal de fébrilité, car j'avais beaucoup aimé le tome précédent : « Fondation foudroyée ».
Ce livre aurait aussi pu s'intituler « A la recherche de la Terre perdue », car cela va être clairement la thématique de cette histoire.
Nous retrouvons des personnages qui avaient déjà été présents dans l'épisode précédent : Golan Trévize , Janov Pérolat et Joie . Ils vont avancer dans leur quête et découvrir d'autres mondes, d'autres peuples, d'autres coutumes, tout en continuant à se demander si la Terre existe réellement ou si elle n'est pas juste un mythe.
Je ne peux que saluer l'imagination d'Asimov qui a cré des mondes très structurés et très crédibles…
J'ai beaucoup aimé la fin de cette histoire, quand le cycle de Fondation croise réellement celui des Robots grâce à la rencontre de nos trois héros avec …
Bon, vais enchainer très vite avec « Prélude à Fondation » et retrouver Hari Seldon.

Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Pavés 2022
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Il y avait une boucle, il fallait la boucler, et c'est chose faite avec le tome 5 de Fondation. Dans le tome précédent, Asimov donnait des liens entre ce cycle et ses autres romans futuristes, pour replacer l'ensemble dans la même vaste trame. Dans Terre et fondation, il cimente et consolide le tout. On y retrouve donc des références (voire plus que des références) à des personnages et lieux emblématiques de ses autres oeuvres.
En plus d'une quête de la vérité, l'histoire est un voyage qui passe par certains mondes oubliés de la galaxie. Cela donne d'ailleurs au récit un petit air de famille avec les classiques de Jules Verne. A chaque étape, découvertes étonnantes et dangers imprévus sont au rendez-vous. Ces aspects m'ont beaucoup plus, de même que la conclusion, qui donne une agréable sensation d'achèvement (enfin, on a les réponses à toutes les questions !) J'apprécie vraiment l'habitude qu'avait Asimov de veiller à la cohérence et la logique de ses histoires.
Côté moins positif, j'ai trouvé que l'intrigue peinait à démarrer et à prendre son rythme. La situation initiale et la première étape du voyage ne m'ont pas semblé très intéressantes, trop semblables à une longue redite de certains éléments du roman précédent. Les nombreuses conversations tournent en rond autour des mêmes sujets, c'est dommage.
N'empêche que les découvertes au cours du voyage et la révélation finale font de ce roman une très bonne lecture.
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Quel étrange roman que voilà, qui ressemble plus à un huis clos qu'à un space opera !
Les 500 pages paraissent longues, à l'image du voyage entrepris par les trois protagonistes pour retrouver la Terre des origines. L'intrigue est intéressante, inventive, comme souvent avec Asimov, les mondes visités sont cocasses, dangereux et sournois à souhait, mais les longs bavardages et querelles entre Trevize et Joie m'ont quelque peu lassé, ainsi que cette vision de l'évolution de la galaxie un peu trop anthropomorphique.
Heureusement, j'ai beaucoup apprécié la chute, avec des retrouvailles qui m'ont rappelé de bons souvenirs de lecture et cette ouverture sur l'univers…
En résumé, pas le meilleur des livres d'Asimov, il en reste néanmoins un incontournable.
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Toujours avec le désir de satisfaire son éditeur, Asimov se lance dans un 5éme tome de Fondation. Ce sera, chronologiquement, le dernier…

On retrouve Trevise, Pelorat et Joie, qui reprennent la recherche de la Terre, l'origine de tout. L'occasion pour eux de croiser tout un tas d'autres peuples…

Et au travers de ce roman qui, à l'occasion, croise le cycle des Robots, Asimov livre un vrai roman d'aventure, avec ses découvertes, ses trésors, et sa recherche d'une vérité. le genre de quête dont la finalité est rarement l'objectif original, mais qui va surtout s'intéresser aux apprentissages qu'en tireront les personnages tout de long. Et s'il est indéniable que le roman souffre de quelques longueurs, on se laisse souvent entrainer dans les découvertes, en savourant l'approche de la Terre et la découverte qui ‘en suivra. le roman est d'ailleurs assez peu optimiste en général, présentant une humanité qui peine sérieusement à l'être, humaine. Il n'empêche que ce 5éme tome cloture parfaitement, bien que de façon un peu séche, la grande histoire entamée dans le premier…

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Face à cet ultime tome de Fondation, je me suis sentie obligée de laisser un peu poser tout ça. Je gardais un souvenir émerveillée de cette série après l'avoir découverte ado. C'était l'une de mes toutes premières fresques de SF. J'en ressors plus mitigée maintenant que je suis adulte et que j'ai lu d'autres titres.

Ce dernier chapitre de l'histoire écrit par Asimov, qui a été poussé par son éditeur pour reprendre la série, n'est pas exempt de défaut mais invite également tellement à plonger dans l'univers de la science-fiction que je ne peux qu'être indulgente avec lui.

Depuis le tome précédent, l'auteur a oublié la psychohistoire, idée à la base de cette saga pourtant, pour partir dans une quête des origines. Chose pas déplaisante mais hors propos selon moi... Cependant, il faut reconnaitre que ce nouveau tournant de l'intrigue permet à l'auteur d'aborder tout un tas de thématiques chères au genre grâce au voyage interstellaire de son héros. Alors même si je suis frustrée de voir le concept phare de la saga, celui qui m'avait tant émerveillé, complètement oublié, je suis quand même contente de ce que j'ai pu voir.

Trevize, Pelorat et Joie parcourent la Galaxie à la recherche d'indices pour trouver la Terre des origines et ainsi peut-être conforter le choix que le premier vient de faire en préférant Gaia comme modèle plutôt que la Première ou Seconde Fondation. Leur voyage est rythmé par de nombreuses rencontres, des rencontres de planètes et de sociétés très différentes les unes des autres où l'auteur se fait plaisir à jouer avec les concepts de la SF.

On découvre ainsi une planète peuplée de chiens sauvages qui ont évolué depuis que les hommes les a laissés là. Une autre planète, elle, a poussé le contrôle de la natalité à son extrême avec des êtres hermaphrodites qui se reproduisent seuls et éliminent les excédents, le tout aidés par des robots car ils vivent seuls presque en autarcie. L'auteur joue avec les concepts de genre, des idées sur la natalité, l'utilisation et le rôle des robots, etc. Il fait ainsi peu à peu le lien entre cette saga et l'autre qu'il a écrire sur les Robots, rediscutant notamment longuement des Trois lois fondamentales de la robotique.

J'ai ainsi eu l'impression d'un amas d'idées non développées que l'auteur s'amuse à lancer et à tester pour peut-être les développer ailleurs plus tard ou proposer à d'autres de le faire. C'est jouissif mais frustrant à la fois car ça laisse cruellement sur sa faim.

Heureusement, entre temps on s'est attaché aux personnages qui désormais représentent cette investigation et c'est au final peut-être plus pour eux et pour leur quête qu'on parachève cette saga. En effet, c'est assez plaisant de voir comment ils recoupent tous leurs indices, comment ils naviguent vers la Terre d'origine grâce à eux, et comment ils finissent quand même par se faire piéger comme nous, ce qui est un peu le propre de l'auteur. Alors que la caution scientifique de l'oeuvre est très légère, il y a du génie dans la mise en scène d'Asimov, qui a l'art des coups de chapeau assénés comme des coups de théâtre, littéralement parlant. On aime ou pas cette mise en scène très théâtrale mais elle marque.

Pour ma part, je clos cette relecture en étant quand même mi-figue mi-raisin. Je n'ai pas été autant emportée et fascinée que je l'espérais. Je n'ai pas eu le coup de coeur intersidéral que j'avais eu lors de ma relecture d'Hypérion, qui elle avait tenu toutes ses promesses. Ici, j'ai peiné à retrouver mon engouement pour le concept original car j'ai trouvé celui-ci assez survolé, tout comme les autres idées de l'auteur, un comble vu le nombre de pages pharamineux de la saga. J'en suis la première déçue car malgré une écriture parfois datée, en revanche j'ai beaucoup aimé la science du coup de théâtre de l'auteur. Direction ma prochaine relecture maintenant : La nuit des temps de Barjavel !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Terre et fondation débute exactement là où fondation foudroyée se termine. On y retrouve les mêmes personnages dans leur quête de la Terre dont plus personne ne se souvient de la position ou même si elle a vraiment existé. Tout un folklore et des légendes existent à ce sujet mais aucune documentation ou archive pour guider nos explorateurs. D'aucuns prétendent qu' elle est morte et complètement radioactive si seulement elle existe. Mais Golan Trevize, commandant de la mission, n'en démord pas il veut absolument trouver la planète Terre sans vraiment savoir pourquoi. Cette mission sera-t-elle couronnée de succès? Quels seront les obstacles à franchir, les difficultés à surmonter et le dangers à affronter?

On a là une aventure intéressante à suivre doublée d'une série de réflexions philosophiques sur l'avantage d'un système social comparé à un autre, d'une civilisation comparée à une autre et d'ailleurs les 90 premières pages y sont consacrées, par la suite l'exploration spatiale par elle-même s'enclenche et les péripéties se font plus nombreuses même si on revient régulièrement sur les questions du début. Les personnages sont moins nombreux que dans les opus précédents ce qui rend le récit plus facile à suivre en nous permettant de suivre nos explorateurs dans leur quotidien et dans la dynamique qui s'installe entre eux. La fin nous réserve une surprise et vient conclure de belle façon tout le cycle de Fondation. Il y a encore deux volumes dans cette série qui sont des "prequels " qui nous explique comment et pourquoi la Terre à été abandonnée.

J'ai bien aimé cet opus malgré quelques longues digressions philosophiques.
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Au bout de 40 ans d'écriture et plus de cinq siècles après la mort de Hari Seldon, le cycle de Fondation s'achève avec ce tome.
Entre la satisfaction d'avoir bouclé la saga de Fondation (et encore, maintenant l'objectif de reprendre les deux préquelles) et la frustration générée par la même raison, plusieurs conclusions me passent à l'esprit.
Les tomes 4 et 5 sont définitivement deux romans solides, avec une vraie trame, une vraie quête et une conclusion digne de ce qu'on pouvait attendre de la fin d'un cycle.
C'est un vrai plaisir de voir les personnages évoluer, du Trévize joyeux et motivé au personnage troublé, presque aigri, du Pélorat ermite et accroché à ses livres de préhistoire, mythes et légendes à l'homme, humaniste, doux et amoureux. Joie est manifestement un incroyable plus à la narration, bien que modérément active dans le récit : un personnage joyeux, protecteur, positif.
Malgré tout, cette quête de certitude se révèle aussi frustrante pour Trévize que pour moi. Est-ce que la réponse vaut tant l'effort de traverser l'univers, faillir y laisser sa peau à de multiples reprises ? Trévize finit par penser que oui, alors que j'ai plus de doutes quant à pourquoi tout ça a servi de trame. Bref, pour relativiser, une quête pour avoir une confirmation, c'est pas fréquent dans des romans.
Malgré tout, je ne suis pas mécontent que l'histoire de Fondation, dans cet univers fictif où elle se poursuivra, passera par la case Second Empire et Galaxia, cet entité globale capable d'unir les hommes.
Reste à dire que c'est un lore tellement énorme et inexploité qu'un million de fictions pourrait s'y dérouler. A bon entendeur !
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Thème : Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

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