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4,19

sur 1973 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Me voici rendu à la fin de mon aventure au sein de la Fondation, et que ce fut un voyage palpitant ! Entre des planètes omniscientes, des robots pas comme les autres et des humains qui le sont de moins en moins, impossible de s'ennuyer ici.

Ce cinquième et dernier tome de la trame de fond principale tendue sur l'histoire de la Fondation vient compléter le précédent de manière plutôt habile. Les protagonistes restants après l'affrontement de la fin du quatrième tome se retrouvent sur la piste de la Terre, planète d'où serait originaire l'ensemble de l'humanité. À travers l'épopée de Trevize, Pelorat et Joie, nous retraçons l'ensemble de l'histoire du développement humain dans la galaxie. Cette remontée dans le temps par ce voyage dans l'espace est captivant : plus on suit ce périple, plus on reconnaît des aspects familiers de notre civilisation : ici une habitude, là un objet, plus loin une façon de penser.
Il faut savoir que l'auteur, Isaac Asimov, après trente ans de sollicitations, a cédé et a finalement repris sa trilogie de Fondation pour la lier au cycle des Robots et créer ce diptyque très particulier. Entre l'adaptation à une époque différente (le futur vu des années 1950 est bien différent de celui vu des années 1980) et la nécessité de lier des histoires bien différentes (la Fondation, dont on parle bien peu ici, et les Robots), rend ce cinquième tome aussi tendancieux qu'indispensable. La fin, qui clôt quasi définitivement sa grande saga cosmique (sur plus de vingt millénaires !), pourra en laisser plus d'un sur le carreau, mais l'art de boucler un tel phénomène est si particulier qu'il s'en sort, finalement, pas si mal.
Au-delà du scénario, il faut surtout saluer le sens du rythme de la part d'Isaac Asimov. Au fur et à mesure de l'intrigue, les chapitres raccourcissent et l'action s'accélère pour nous laisser voir le voile se dissiper sur le mystère entourant la Terre et ses mythes. On peut bien sûr regretter la tendance de l'auteur à adopter un schéma mécanique qui verrait s'enchaîner action-réflexion en des séquences préétablies, mais il nous surprend toujours autant avec un sens du cliffhanger et du suspense poussé au maximum. Celui pourrait devenir presque artificiel à force, mais à chaque fois je me suis laissé faire (ou avoir, c'est selon les goûts) car immédiatement Isaac Asimov résout le problème posé pour en exposer un plus compliqué.

Une fin captivante, donc, pour un chef-d'oeuvre de science-fiction, dont beaucoup devraient encore et toujours s'inspirer.

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Rho la la !!! Trop bien !

Le docteur Asimov nous offre avec ce tome, qui clore le cycle de Fondation du point de vue chronologique, une magnifique aventure spatiale et une finalité que j'ai adoré.

On s'arrête à la fin de Fondation Foudroyée sur une décision prise par Golan Trévize (membre de la Fondation), importante pour l'avenir de la Galaxie. Mais cette décision intuitive le laisse perplexe, il veut comprendre son choix et pour cela, il est convaincu qu'il doit retrouver la Terre, cette planète considérée comme le berceau de l'humanité selon les légendes, que c'est quelque chose là-bas qui pourra confirmer ou non sa décision.

C'est parti alors pour une nouvelle expédition sur le vaisseau L'étoile Lointaine, en compagnie de Trévize et son acolyte Janov Pérolat, à la recherche de nouveaux indices qui pourraient permettre la localisation de cette légendaire Terre…

Et là, je me suis régalée ! Pour qui a lu le cycle des Robots, c'est un peu comme un pèlerinage car on va faire escale sur plusieurs planètes de ce cycle. La lecture du cycle des Robots n'est pas indispensable à mon avis pour apprécier cette lecture, mais c'est tellement plus jubilatoire si on l'a lu.

Et puis, je le redis, Asimov sait nous tenir en haleine. Il est toujours aussi agréable à lire et sa capacité à coordonner toutes les infos depuis le début du cycle, mêlées à celles du cycle des Robots, est fantastique. Tout s'intègre logiquement, il a su créer une oeuvre monumentale.

Je termine ce cycle un peu triste de quitter cet univers de Fondation, mais j'en garderai un souvenir mémorable. Foncez, ceux qui ne sont pas encore tombés dedans.
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C'est avec un réel pincement au coeur que je quitte l'Étoile Lointaine, Trévize, Pelorat et Joie.
La fresque de science-fiction que constituent les 5 tomes du cycle de Fondation sont en effet largement à la hauteur du mythe créé par Asimov.
Dans ce dernier épisode, on poursuit cette quête de la Terre, planète quasi mythologique d'où serait originaire l'Humanité...
On parcourt ainsi plusieurs planètes, chacune avec ses particularités, mais c'est surtout cette recherche fragile de la Terre, dont presque toutes les informations ont mystérieusement disparu, qui s'annonce bien compliquée à mener. D'ailleurs cela en vaut-il la peine ?
La plume d'Isaac Asimov met parfaitement ce décor galactique en place, amenant ici et là des éléments qui paraissent anodins au début, mais qui distillent leurs indices au fur et à mesure.
De la science-fiction à découvrir sous peine de passer à côté d'un monument.
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Quel génie, cet Asimov !... Quel génie !... Franchement, combien d'auteurs, pourrait se vanter, d'avoir le dixième, du talent de cet auteur ?... A mon avis, il y en a très peu, très très peu, et ils sont à chercher, parmi les géants, de la littérature.
Et, pour moi, en matière de science-fiction, et même, plus généralement, en matière de littérature, Isaac Asimov, demeure une référence absolue, l'auteur d'une Bible, pour tous les amateurs de science-fiction, une oeuvre-Bible, à laquelle on se réfère toujours, tant elle a une place unique, parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature, à l'égal de celle De Balzac, ou de celle, de Duras, ou, dans d'autres genres, de la série "Harry Potter", de J.K. Rowling. Et, "Terre et Fondation", est encore une belle preuve, du génie, du grand Isaac !... On y retrouve l'inventivité et l'ambition caractéristique des oeuvres de cet immense auteur, sa puissance, tout l'art de raconter et de créer des surprises, du sieur Asimov, qui réussit, comme dans le tome précédent, d'ailleurs, à construire une intrigue complexe, ménageant, énormément de surprises. Ce nouveau tome, éclaire encore, d'un jour nouveau, cette oeuvre magique, qu'est le "Cycle de Fondation", en le liant à d'autres oeuvres d'Isaac Asimov ( et, en particulier, au "Cycle des Robots" ), un peu plus encore ( mais, on avait déjà senti le coup venir, dans le précédent ), afin de créer cet ensemble gigantesque ( que j'avoue méconnaître ), effarant d'ambition, qu'est l'"Histoire du futur" ( comportant, pour ne mentionner que les plus importants, entre autres, le "Cycle des Robots", le "Cycle de Fondation", les oeuvres dérivées du "Cycle de Fondation", "Le robot Caliban", "La cité des robots", et "La fin de l'Eternité"... ).
Bref, ce nouvel opus, qui concilie l'art de raconter d'Asimov, le monde riche et attachant, les intrigues, les personnages, me ravit, et me donne envie, de lire encore plus d'Asimov ! Heureusement, j'ai de la chance, avec plus de deux cents livres écrits, par le célèbre auteur américain, il risque de m'en rester à lire, encore longtemps...
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Voilà donc Trévise, Pélorat et Joie qui partent à la recherche de la terre. de multiples aventures les attendent en route. Asimov fidèle à lui même mêle manipulations et analyses des différentes politiques possibles. Néanmoins le final du livre reste réellement exceptionnel et surtout complètement inattendu. Je n'ai qu'un seul tout microscopique reproche : autant dans le tome 4 j'ai fortement apprécié le personnage de Trévise , autant dans ce tome , Asimov le rend plutôt antipathique.
J'ai beaucoup aimé ce cycle de fondation au point que d'ici peu je me lancerais dans l'aventure des robots
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La boucle est bouclée magistralement par Azimov qui, avec ce cinquième et dernier volume de la fondation apporte aussi le point final a son autre oeuvre majeure : le cycle des robots.
Les concepts sont puissants , et le récit est toujours si agréable à lire, rythmé et bienveillant.
Pour moi c'est la fin d'un grand plaisir de lecture d'un monument de la Sf!


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Dernière pierre du magnifique édifice de la Fondation, Asimov réussit à renouveler les enjeux du récit notamment en créant un lien entre ses deux plus grands cycles: le Cycle de la Fondation et le Cycle des Robots, en faisant apparaître des planètes communes aux deux cycles et en liant les deux histoires avec notamment l'apparition des robots.

Asimov reste fidèle à sa grand qualité d'écriture et nous tient en haleine jusqu'à la fin du récit en faisant monter de manière étouffante le suspens jusqu'au moment qui révèlera la réponse qui constitue le but de la longue quête de Trevize.

Le dénouement final du récit reste cependant difficile à avaler face à toute l'attente que nous à fait endurer Asimov.

Le livre n'en reste pas moins agréable et passionnant à lire mais tout de même légèrement en dessous des quatre précédents livres, qui sont de toute façon indépassables par leur génie.
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Nous arrivons au terme de 20 000 ans d'histoire. de la première nouvelle du Cycle des robots jusqu'à ce dernier tome du cycle de Fondation, en passant par le cycle de l'Empire, ce fût 10 ans de lecture passionnante et de découverte de l'univers d'Asimov. Ce n'est pas rien, la fin d'une de mes vies!

On reprend donc l'histoire où nous l'avions laissée, sur Gaïa, avec Trevize, Pelorat et Joie aka Gaïa. On comprend vite que notre faim de Terre est partagée avec nos héros! On est donc parti pour une exploration de la voie lactée.

Plus qu'un voyage dans l'espace, c'est aussi un voyage vers l'origine : petit à petit, on retrace notre voyage littéraire à travers l'univers d'Asimov. Retour sur les mondes spatiens et sur les aventures de la Terre, des robots... On prend plaisir à retrouver les histoires de Daneel Olivaw et de Elijah Baley... C'est un véritable voyage dans le temps et l'espace en somme, un prodigieux roman qui remet tout en ordre, tout en lien.

Comme d'habitude, des dialogues profonds, une écriture fluide et de nombreux rebondissement. Il est bien plus riche que les autres tomes de fondation en terme d'exploration. On découvre ou redécouvre de nombreux mondes oubliés ou non.

La fin est un feux d'artifice. L'apothéose philosophique de cette belle fresque. Je me sens mort d'une vie littéraire après avoir tourné la dernière page et Fondation me manque déjà.

Bien chanceux celui qui ne s'est pas encore lancé dans la lecture de l'univers d'Asimov...
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Après avoir passé trois mois auprès d'Isaac, permettez-moi de vous appeler ainsi, puisque nous avons échangé… enfin… j'ai reçu ton savoir et suivit avec passion ce méga cycle, j'arrive au terme de cette fabuleuse odyssée. C'est non sans une pointe de tristesse que j'ai atteint ce point final. Oh, dans cette communion, tout n'a pas été si merveilleux, mais je garde en mémoire les aventures d'Elijah Bailey, la rencontre avec sa majesté Hari Seldon, le perfide le Mulet et bien d'autres encore.

J'aime ces livres où en préface, l'auteur nous parle de son livre. Ici, Isaac Asimov nous conte l'étonnante succès de Fondation, qui n'a tenu qu'à un brin de canasson. Il rajoute que son éditeur l'a convaincu, par un contrat juteux, d'écrire une suite à ses deux cycles, à condition d'y rajouter 8000 SEC (Signes Espaces Comprises), ce qui correspond à grosso-modo 500 pages format poche pour les lecteurs (et lectrices).

Cette fois-ci, l'histoire se concentre sur trois personnages. On les suivra donc du début jusqu'à la fin, sans avoir d'autres personnages, dans d'autres circonstances. Bien évidemment, ils ne resteront pas seuls, puisqu'ils rencontreront des protagonistes.

Je dirais que la fin du cycle de Fondation s'est faite avec « Fondation foudroyée », ici, c'est l'apogée du cycle des robots. C'est peut-être pour cela qu'il peut être moins apprécié. Pour ma part j'ai adoré et j'ai accroché de la première ligne jusqu'à la dernière. Seul un passage dans la sixième partie nommé “Alpha” m'a moins enthousiasmé, avec une pointe de longueur. Avec ce dernier tome, Isaac Asimov nous fait voyager à la fois dans des systèmes solaires, mais aussi au coeur des civilisation. de mon ressentis, il termine en apothéose son oeuvre. La finalité peut paraître étrange, mais j'aime bien quand les fins sont ouvertes. On notera

Pour terminer, je vais laisser deux liens (vaut mieux les lire après ou bien par petit morceau pour éviter de divulgâcher (pas très beau comme mot)).
La liste des personnages : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_personnages_du_Cycle_de_Fondation_d%27Isaac_Asimov
La liste des planètes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plan%C3%A8tes_de_l%27univers_de_Fondation

Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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Sous la pression de ses lecteurs et de son éditeur, Isaac ASIMOV reprend le cycle de Fondation presque trente ans après la trilogie initiale. Fondation foudroyée, publié en 1982, est alors un succès éditorial sans précédent pour l'auteur, ce qui le conduit à renouveler l'expérience en 1986 avec Terre et Fondation.
Ces deux romans complètent le cycle initial en se situant deux siècles et demi après les évènements narrés dans Seconde Fondation, et à mi-chemin entre le premier et le second Empire. Les deux Fondations ont évolué indépendamment et sont arrivés à un stade de développement tel que chacune dans sa spécialité (la technologie pour la première, la psychologie pour la seconde) serait bien capable de détruire l'autre. Mais n'existe-t-il pas un autre protagoniste ayant la volonté et le pouvoir de canaliser les Fondations afin de les remettre dans le droit fil du Plan Seldon ? C'est ce que croient Golan Trevize et Janov Pelorat qui partent à sa recherche…
Comme souvent avec les pièces rattachées, Fondation foudroyée et Terre et Fondation sont très différents des trois tomes précédents. Les récits courts et parfaitement structurés de la première trilogie sont remplacés par deux romans d'une taille conséquente qui mettent en scène les mêmes personnages principaux. Par ailleurs les deux volumes relèvent plus du Space Opera que de l'intrigue politique qui faisait la force de leurs illustres aînés. Enfin, avec ces deux romans, l'auteur construit un pont entre Fondation et Les Robots, autre cycle bien connu d'ASIMOV.
Les quatrième et cinquième tomes du cycle de Fondation n'ont pas le génie de la trilogie initiale. Néanmoins c'est avec plaisir que l'on retrouve l'univers de Fondation et des explications que l'on n'avait pas forcément imaginé à la lecture des trois premiers volumes. Fondation foudroyée et Terre et Fondation sont donc d'une lecture très agréable, au moins pour les amateurs du cycle et de l'auteur. Car Isaac ISAMOV est un grand romancier qui le démontre une fois de plus avec ces deux oeuvres tardives. Notons d'ailleurs qu'il avait obtenu les prix Hugo (décerné par des professionnels) et Locus (décerné par des lecteurs) en 1983 pour Fondation foudroyée.
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Thème : Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

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