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C'est fou comme mon intérêt est monté au fur et à mesure de la lecture de ce cycle pour finir avec un petit vide en refermant ce tome, une tristesse à l'idée de quitter définitivement ce monde et les personnages. Je sais que l'on recroise Daneel dans Fondation à un moment cependant ( il va falloir que je relise ce cycle).
Dans ce tome on suit Gladia, Daneel et Giskard à travers la galaxie car ils se rendent sur plusieurs planètes : Gladia pour aider des coloniens et les deux robots qui, à ses côtés, vont oeuvrer dans l'ombre pour déjouer un complot. Pour mon plus grand bonheur, il y a plusieurs passages qui évoquent des souvenirs avec Elijah Baley, on apprend pas mal de choses sur sa fin et son héritage puisque l'intrigue se déroule deux cents ans après sa mort.
Je ne veux pas trop en dévoiler sur l'intrigue mais il est ici question de la rivalité terriens/ spatiens qui prend de l'ampleur. L'enquête des robots est prenante, va se heurter aux trois lois de la robotique pour réussir habilement à la contourner....ou pas !
Un cycle que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
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Génial !! La série les Robots était absolument géniale. le début m'avait très peu convaincu mais au fil des tomes je me suis vraiment attaché aux personnages et notamment de Daneel, que l'on retrouve également dans la série Fondation.

Lancez vous dans cette saga et vous ne serez pas déçu ! C'est bien écrit, fluide, parfait pour tout dire.
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Vraiment excellent !

« Les Robots et l'Empire » constitue le 6ème et dernier tome du cycle des Robots d'Isaac Asimov qui clôture magnifiquement ce cycle.

Deux siècles se sont écoulés depuis la résolution de l'enquête par Elijah Baley sur Aurora (c'était le sujet du tome 5 : Les Robots de l'Aube). Bien sûr, Elijah Baley n'est plus de ce monde, mais on retrouve avec plaisir miss Gladia, toujours bien entourée de ses deux robots Daneel et Giskard.

Grâce à Baley et au Dr Fastolfe, les Terriens ont pu explorer l'espace et commencer à coloniser différents mondes. Cela plonge le Dr Amadiro dans une haine profonde envers Baley et tous ceux qui étaient plus ou moins proche de lui, dont miss Gladia évidemment. Les spatiens n'évoluent pas aussi rapidement que ces nouveaux coloniens, et même s'ils demeurent encore en avance sur ces derniers du point de vue technologique, Amadiro voit bien que cela ne durera pas. Alors, avec l'aide du jeune scientifique Mandamus, ils élaborent un stratagème pour demeurer les plus puissants. Heureusement, les robots Daneel et Giskard se doutent de quelque chose et vont tout mettre en oeuvre pour découvrir et contrer la menace…

Si j'ai été triste au début de ne plus suivre Baley, j'ai vite apprécié de suivre le duo Daneel/Giskard qui sont vraiment les héros de cet opus. Ils gagnent une dimension supplémentaire ici, par la nature de leurs échanges qui sont de plus en plus humanisés. Certes, à certains moments, je me suis dit : bah, Asimov pousse un peu beaucoup les capacités de réflexions de nos deux robots. Mais en vérité, ça marche quand même, la pilule est passée facilement tant c'était captivant.

Et cette loi zéro… Asimov est génial. Il arrive à la fois à m'enthousiasmer pour cette évolution de nos robots, mais à m'inquiéter aussi.

Beaucoup de rebondissements, j'ai été accrochée tout au long de ma lecture par les coups de théâtre et revirements de situation… jusqu'à la dernière page.

Ce cycle à présent terminé, ma prochaine lecture d'Asimov sera « Prélude à Fondation ».

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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La situation empire par rapport au dernier tome et la situation politique entre les mondes devient tendue. Mais, enfin, le temps est venu aux robots que nous connaissons de se dévoiler et de commencer à agir pour l'humanité.

Ce tome change beaucoup par rapports aux derniers, et sur plusieurs points. L'enquête en soi n'est plus importante, bien que l'on suive une progression de l'intrigue qui se dénoue à la fin, mais celle-ci est secondaire au regard d'autres détails bien plus important. Il est l'heure de la réconciliation entre les mondes spatiens et coloniens, entre la Terre et les autres. C'est pour cela que Gladia prendra ici un rôle prépondérant, même si les héros sont bel et bien les deux robots, Giskard et Daneel. En cela, le roman se démarque complètement des autres puisqu'il propose de suivre l'évolution des pensées et de la réflexion entre les deux robots, chose que j'attendais depuis un long moment et que j'ai adoré. Mais c'est également le temps de conclure tout ce qui a été ouvert dans les autres livres, et donc de proposer ce qu'il faut pour que le roman puisse ensuite continuer tout seul. Et c'est exactement ce qui s'est passé.

Si le roman nous propose une histoire, il fait aussi parfaitement office de conclusion à l'ensemble de la saga, recollant les différents morceaux et joignant tout ce qui a été proposé dans un prolongement direct. Mais en sus, le roman nous ouvre clairement une voie royale vers d'autres possibilités, même si ce roman amorce une fin définitive de l'univers des robots. Ce ne seront plus eux le centre des histoires qui suivront et il faut s'y faire. Mais l'histoire contient encore de la réflexion et pousse plus loin le raisonnement, à la fois sur le racisme, sur l'humanité, sur la notion d'un robot devenu dieu protecteur des humains, d'une humanité scindée, du développement dans l'espace ... Les pistes de réflexions abondent et se multiplient au fur et à mesure des pages.
Si je devais néanmoins sortir une critique, je dirais que la fin m'a laissé très largement sur ma faim. le cycle se clôt sur les robots mais laisse les humains un peu trop en dehors, notamment Gladia, qui s'efface au fur et à mesure de la lecture, ce que je trouve dommage, car elle disposait d'un sacré potentiel. Mais le livre était déjà assez gros en soi, et les robots devaient conclure cette saga.

Un final en beauté, qui arrive à conjuguer la conclusion des six tomes avec une ouverture vers d'autres horizons que seront les cycles de l'empire puis de Fondation. Asimov continue ses problématiques, toujours plus loin, mélangeant science et philosophie, réflexion et représentation. Un cycle qui incite très fortement à réfléchir à l'être humain, ses potentialités futures mais également tout ce qui fait qu'il est lui-même. Un cycle majestueux et grandiose, qui m'a captivé d'un bout à l'autre tout en me faisant m'interroger sur différentes problématiques, et qui me reste bien en tête au final, faisant de lui un cycle majeur de mes lectures. Voila ce que j'appelle de la grande littérature, et je voudrais en lire encore et encore. À quand la suite ?
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J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce dernier tome du cycle des robots, en premier lieu car le personnage principal des livres (Elijah Bayley) n'y est pas présent.

Je finis ce cycle avec une opinion mitigée. L'intrigue politique est encore une fois très intéressante et c'est avec une grande joie que je me suis plongée dans un monde que les tomes précédents ont contribué à changer. La réflexion sur le futur de l'humanité, entamée dans le libre précédent continue de s'y développer de manière très intéressante.

Cependant, en ce qu'il s'agit de la réflexion autour des principes de la robotique, et l'enquête en elle-même sont elles moins abouties que ce à quoi Asimov nous a déjà habitués. En effet, en raison de l'absence d'Elijah, ce sont Giskard et Daneel qui se trouvent au centre de l'histoire, et l'auteur les rends peut être plus humains que nécessaire...

Le cycle des robots reste cependant une grande série de la littérature que j'ai apprécié découvrir et qui s'inscrit parmi mes séries littéraires préférées.
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C'est avec tristesse qu'on s'engage dans la lecture de ce que l'on sait être le dernier tome d'un cycle formidable. La tristesse laisse vite place à l'enthousiasme puisqu'Asimov bouleverse notre routine d'intrigue au côté de l'inspecteur Baley. Absent physiquement, ce dernier est omniprésent grâce aux personnages qui le gardent en vie. Ce roman doit être une fin et pourtant il ouvre vers bien plus de possibilités.
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Magnifique !

Le concept de loi zero est très bien pensé, est cela nous laisse imaginer comment l'intelligence artificielle est susceptible de nous remplacer, progressivement ou définitivement.

Cela me donne envie de lire à nouveau "Fondation".

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Nouvelle tentative d'extinction de l'humanité par nos robots préférés :l'auteur revient à ses premiers amours et nous livre un chef d'oeuvre de la sience fiction à decouvrir sans faute !
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« Les robots et l'empire » est le 6ème volume du cycle des robots mais surtout le 4ème de la saga « Baley » même si ce dernier n'est pas présent en personne. On notera toutefois la présence de ses descendants et du mythe que son histoire a pu installer. Car en effet, on se retrouve quelques dizaines d'année plus tard et le « monde », disons l'empire, a bien changé !

Comme toujours avec Asimov, c'est d'une fluidité incroyable. Dans les précédents tomes, nous voyagions peu et l'auteur parvenait, à force de dialogue, à nous faire tourner les pages à une vitesse folle. Et bien reprenez ce talent en ajoutant du voyage, de la découverte, de la diplomatie, de l'exploration, du vaisseau spatial… Vous obtiendrez ce qui est mon roman préféré d'Asimov pour le moment. Plus j'avance, plus j'aime ! Quelle claque !

Les personnages sont superbement travaillés, humain ou robots, on s'attache à eux, on vit avec eux. On a vraiment l'impression que ces romans sont des romans historiques, réels. La politique et les relations sont creusées comme il faut, sans un faux pas. On ajoute à cela quelque clin d'oeil à notre histoire contemporaine ou à des nouvelles du cycle des robots et on améliore encore l'objet.

Bien entendu, le fait de se trouver dans la lignée d'un « Baleybook » installe un trâme de polar qui, toutefois, prend une autre dimension ici. Enfin, je dois dire que la fin est assez… déstabilisante !

Bref, faut-il encore convaincre du talent de Asimov ? Bonne lecture !
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Ça y est ! le Cycle des Robots, c'est bouclé. C'est un peu triste, comme la fin de n'importe quelle série appréciée, mais : quelle aventure !
Malgré quelques longueurs, difficilement évitables sur le plus de 2000 pages qu'agglomèrent les 6 tomes, la fresque développée par Asimov autour des trois lois de la robotique est vertigineuse par l'étendue de l'univers imaginé. Mentions spéciales pour les personnages – humains ou robots - , qui tous sont crédibles dans leurs caractéristiques culturelles/structurelles et evolutions au fil des pages.

Asimov signe avec ce dernier tome du cycle le lancement de l'Empire Galactique après en avoir posé les bases méticuleusement, à grands renforts de Science, Philosophie et d'un génie certain pour la prospection.


Plus de 200 ans après l'épisode précédent (Les Robots de l'Aube), on retrouve quelques Spatiens à la vie longue, dont la plupart n'ont pas pris une ride semble-t-il. Elijah BAILEY a quant à lui depuis bien longtemps cassé sa pipe, mais son action et sa vie ont inspiré bien des Terriens dont la recherche d'aventure et d'exploration (enfin débridée) s'est concrétisée par une nouvelle vague de colonisation de la galaxie.
Ceci ne sera évidemment pas sans poser problème…
Amadiro – dont le Dr. Fastolfe est la némésis – a rongé son frein des décennies durant en attendant de pouvoir reprendre la main sur la politique d'Aurora et de ses condisciples à la mort de celui-ci. Il n'est aucunement disposé à laisser ces barbares de Terriens envahir l'espace au détriment des Spatiens. Un ambitieux jeune-homme se révèlera être une pierre angulaire de la stratégie d'Amadiro à cet égard. Après que Gladia l'ait rencontré, on lui demandera de recevoir la visite d'un étranger : un Colonien – plus précisément un Commercien, surnommé D.G. – qui arbore le patronyme du regretté Bailey dont il est un des lointains descendants.
C'est dans une foule de souvenirs que l'intrigue se lance et on suit Gladia accompagné de ses fidèles robots, Daneel et Giskard, dans une épopée interplanétaire aux côtés du commercien Bailey. Tous apprendront à s'amadouer, à avancer de concert. Ils n'auront pas le choix s'ils veulent éviter la guerre fratricide annoncée par la montée en puissance des Coloniens dans la galaxie.


C'est un plaisir de voir tous ces personnages évoluer de façon cohérente dans une mise en scène continue des trois lois de la robotique qui vont devoir, elles aussi, repousser leurs limites devant l'enjeu galactique.

Je n'en dirai évidemment pas plus au sujet de l'intrigue. L'histoire est vraiment intéressante et si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est probablement que vous aviez éprouvé un certain plaisir à lire les précédents tomes. Nul doute donc, que celui-ci – bien qu'ultime – vous ravira également.

Comment ne pas dévorer le Cycle de Fondation ensuite ?
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