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Dans l'univers vaste et insondable des robots dans la littérature, j'ai trouvé mon chemin vers le sixième et dernier tome du cycle des robots : « Les Robots et l'Empire » d'Isaac Asimov. C'est une conclusion, une fermeture à un chapitre de ma vie littéraire, mais aussi une ouverture vers de nouveaux horizons.

Depuis le trépas de Baley, le terrien à la vie trop brève, des décennies ont passé, les terriens ont conquis les étoiles et les Spaciens observent, inquiets. Mais dans ce tourbillon d'événements, j'ai malgré tout retrouvé certains visages familiers : Gladia, Daneel, et l'énigmatique Giskard.

Ce tome, je dois le dire, m'a étonnée encore plus que ses prédécesseurs. L'exploration de la relation entre Daneel et Giskard est d'une profondeur inattendue. Leurs évolutions respectives sont captivantes, et tout se met en place harmonieusement, comme une pièce maîtresse dans le grand puzzle menant au cycle de Fondation.

La plume d'Asimov est, comme toujours, une merveille de clarté et de simplicité. Elle m'a transportée à travers le temps et l'espace, sans artifice ni fioriture. Elle possède ce don rare de toucher l'intemporalité, de rendre chaque mot et chaque phrase aussi pertinents aujourd'hui qu'ils l'étaient à l'époque de leur écriture.

Mes plus :

L'exploration approfondie de la relation entre Daneel et Giskard

La cohérence et l'intégration habile dans la trame globale de l'oeuvre

La clarté et l'accessibilité de la plume d'Asimov, qui transcendent les générations

Mes moins :

Aucun, pour moi

Ainsi, je décerne à « Les Robots et l'Empire » la note parfaite de 5 sur 5. Je suis impatiente de me plonger dans le cycle de l'Empire, puis de me replonger dans le cycle de Fondation, maintenant que j'ai toutes les clés en main. Cette saga d'Isaac Asimov restera à jamais gravée dans mon esprit comme un chef-d'oeuvre intemporel de la science-fiction et une source inépuisable de réflexions.
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Ce tome a été quelque peu déroutant pour moi. le monde a évolué depuis le précédent, , les personnages (hors robots) ont vieilli et on bascule petit à petit vers une conclusion.
L'histoire conserve un fond d'enquête, comme les trois précédents, mais pendant une grande partie du roman, elle ne semble pas être l'axe principal. Si le récit conserve un rythme lent, certains points me semblent parfois être une cours à des passages obligés et pourtant ils ont chacun leur importance pour la conclusion du puzzle.
Peut être un peu plus tordu que les autres dans sa structure, le fond, et la fin, n'en restent pas moins géniaux.
Je voulais attendre un peu mais finalement je me jette, dès la fin de cette critique, dans "Fondation".
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Et voici le 6ème et dernier épisode de la saga des robots d'Asimov, et certainement le meilleur d'après moi !

Tout le long de ces 6 opus, l'on a appris à connaître certains humains, certains robots, et le monde dans lequel ils vivent, qui comporte son propre lot de conflits et de projets pour les 2 espèces dominantes de la galaxie : les terriens et les spatiens. Et il est évident qu'après autant de temps passé en leur compagnie, le chapitre final ne peut difficilement être accueilli autrement qu'en apothéose.

En effet, il s'agit ici de la dernière (?) tentative de certains spatiens d'asseoir leur autorité sur les terriens, en les exterminant purement et simplement. Projet contre lequel vont se dresser nos robots préférés : R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov.

Durant cette saga, j'ai personnellement préféré les personnages robots. Je les trouvais plus intéressants, avec un développement plus important. Là où, au contraire, les personnages humains me laissaient totalement indifférents au mieux, ou carrément détestables au pire 😅

Il faut toujours souligner l'originalité de l'auteur, qui est passé maître dans l'art de tordre les Lois de la robotique dans tous les sens afin de nous offrir chaque fois un récit surprenant et saisissant (ce dernier épisode ne faisant pas exception !)

On pardonnera quelque Deus Ex Machina, et une accélération en fin de récit, car le reste est extrêmement bien écrit et pensé 👌

Je suis prêt pour débuter le cycle de l'Empire, la tête pleine des derniers rebondissements dans le lore Asimov.

Ma note : 15/20.

Bonne lecture !
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Ce dernier roman du Cycle des robots prend place près de vingt décennies après les aventures relatées dans "Les Robots de l'aube" et seize décennies après le décès de l'enquêteur Elijah Bailey. La situation a énormément évolué puisque les Terriens se sont lancés à la conquête de l'espace et représentent désormais une menace pour les Mondes extérieurs des Spatiens qui les considéraient jusque-là comme des sous-humains.

J'ai été très heureuse de constater que c'est un personnage principal féminin que nous suivons ici, en l'occurrence Gladia qui intervenait déjà dans les tomes 4 et 5. Depuis le décès du docteur Fastolfe, les robots Daneel et Giskard sont devenus sa propriété. Ils sont en fait les héros de ce roman et, au fil des pages, ils nous parlent de ce qui fait l'humanité par opposition à la robotique comme les intuitions, la mémoire, le bonheur…

"Les Robots et l'empire" est très différent des ouvrages précédents puisque les discussions entre Daneel et Giskard occupent beaucoup de place pour élaborer sur la condition des robots et les lois de la robotique, ce qui peut donner l'impression que l'intrigue n'avance que lentement. de plus, la narration nous fait suivre simultanément plusieurs personnages à différents endroits de la galaxie alors que tout se concentrait auparavant autour d'Elijah Bailey. Enfin, les implications sociétales et politiques glissent progressivement de la robotique à l'établissement d'un empire spatial.

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Dernier tome du Cycle des Robots,

Ce livre conclut la saga et apporte des éléments à Fondation.
Une narration différente car nous sommes, dans certains chapitres, dans la tête de Daneel et de Giskard.
Plus de personnages, plus de points de vues, plus de "spectacle", le régisseur, le discours, l'attaque de vaisseau... avec un scénario toujours plein de sens et moralités.

Cette dernière aventure conclut bien l'ensemble et ne laisse pas indifférent.
Il sera presque impossible d'oublier les épopées de d'Elijah, de Daneel, de Gladia et de Giskard...

Les experts développeront sans aucun doute mieux que moi.
Bonne lecture.
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Ce dernière livre contient une seule et unique histoire, suite du troisième au cinquième, longtemps après avoir quitté les personnages précédents.
L'histoire est racontée, en partie, du point de vue des protagoniste, ainsi que des antagonistes. Même certains robots, les plus perfectionner de cet univers, ont un grand rôle à jouer. Les véritables héros de ces péripéties restent dans l'ombre.
Deux civilisations humaines, à travers la galaxie, jouent leur survie. Des tensions qui restent en sourdine, des conflits à venir qui doivent être évité.
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Les robots et l'empire clos le cycle des robots. Mais il clos surtout le cycle Elijah Bailey qui avait démarré dans les cavernes d'acier. Trois polars de Sf et ici, dans ce quatrième tome, un récit d'aventure mâtiné, comme toujours chez Asimov, de politique, de philosophie et de science. Je sais qu'en disant quatrième tome, je peux surprendre les puristes mais je maintiens que si vous êtes néophyte en science-fiction et néophyte en Isaac Asimov, la meilleure entrée de ces deux univers reste les cavernes d'acier, suivi de face aux feux du soleil et des robots de l'aube pour terminer le cycle par les robots et l'empire.
Ensuite, mais c'est facultatif, on peut se lancer dans la lecture des nouvelles (les robots et un défilé de robots), mais elles n'apportent rien à la compréhension globale de l'oeuvre du maître. Autant poursuivre avec le cycle de Trantor ou même de suite avec celui de Fondation (dans l'ordre de rédaction).
Dans les robots et l'empire, 200 ans se sont écoulés depuis les événements des robots de l'aube. Elijah Bailey est mort, mais il hante nombre de passages de ce roman et son descendant est l'un des protagonistes principaux.
Les terriens ont colonisée d'autres mondes (et sont devenus les coloniens). Les spatiens, issus de la première vague de colonisation des milliers d'années avant et qui dominaient l'espace jusque là) sont partagés entre une position de laissez-faire et une volonté guerrière. Sur Aurora, la principale planète spatienne (lieu de l'intrigue des robots de l'aube), le docteur Amadiro, un des principaux leaders politiques, extrémiste raciste et agressif, souhaite mettre fin à cette expansion et ourdit un complot pour détruire la Terre (lieu d'action des cavernes d'acier).
Pendant ce temps, sur Solaria, une autre planète spatienne, (lieu de l'intrigue de face aux feux du soleil), la population humaine a disparu du jour au lendemain, sans qu'aucune explication ne soit vraisemblable.
Daneel et Giskard, les deux robots et Gladia, leur maîtresse, vont être embarqués dans une série de péripéties autour de ces deux trames narratives, auxquelles, on peut en rajouter une troisième, la volonté d'Isaac Asimov de relier son cycle à celui de Trantor (et notamment du roman Cailloux dans le ciel qui se passe sur Terre des milliers d'années plus tard) et de Fondation (l'effondrement de l'empire galactique qui aura lieu une dizaine de milliers d'années plus tard).
Le style d'Asimov est toujours aussi vif, alerte et rythmé par de nombreux dialogues. Ce sont, comme souvent chez lui, ces dialogues qui font avancer l'action, car, c'est une constante de l'auteur, les personnages, qu'ils soient animés de bonnes ou de mauvaises intentions, sont toujours intelligents. Les discussions sur la politique, l'avenir et la définition de l'humanité, le rôle de la Terre, etc. sont passionnantes et ne sont jamais lourdes car elles font parti intégrantes de l'intrigue qui se lit à la vitesse de l'éclair.
Les personnages principaux sont les deux robots. Ce sont eux qui font avancer l'intrigue et, de façon paradoxale, ce sont eux, leur interaction, et leurs souvenirs qui apportent à ce roman une dimension sentimentale et nostalgique intéressante. Les adieux entre Daneel et Bailey sont un des moments forts du livre, mais les adieux du lecteur avec les robots en toute fin d'ouvrage l'est tout autant.
Si vous souhaitez vous lancer dans une vraie oeuvre SF, intelligente, bien écrite, abordable pour un néophyte, compréhensible, humaine, ne cherchez pas plus loin, prenez les cavernes d'acier et lisez les quatre livres de ce cycle admirable.
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Et voilà, avec ce sixième tome intitulé « Les robots et l'empire » se clôt le cycle des Robots du talentueux Isaac Asimov.
J'avais il y a quelques mois débuté ma découverte de cet auteur en lisant quelques tomes du cycle de Fondation. Puis, suivant les conseils avisés de certains Babelionnautes (encore merci à eux, j'espère qu'ils se reconnaîtront), j'ai fait une petite pause dans la lecture de cette saga pour me lancer dans celle des Robots.
Je dois reconnaître que la sauce n'a pas pris plus que cela lors de la lecture des premiers tomes qui se déclinent sous forme de nouvelles. Cependant, avec l'arrivée d'Elijah Bailey et surtout celle de R. Daneel Olivaw, la série a pris pour moi un virage différent. C'est vraiment à partir des « cavernes d'acier « (c'est-à-dire le tome trois de cette série) que je me suis mise à apprécier pleinement ce cycle, incontournable selon moi dans l'oeuvre d'Asimov.
Dans ce dernier tome, bien des années ont passé, et si j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les deux robots R. Daneel Olivaw et Giskar ainsi que Gladia, l'ancienne Solarienne devenue résidente à Aurora.
Même si Elijah n'est plus la, son ombre plane et un de ses descendants va d'ailleurs croiser la route de Gladia.
J'ai beaucoup aimé ce tome, les liens avec le cycle de Fondation sont bien présents et vont permettre une meilleure compréhension de cette saga. Beaucoup de thématiques sont abordées, et ces robots si humains (je parle de Giskar et de Daneel) sont vraiment très touchants.


Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge ABC 2002/2023
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Suite et fin de la saga, ce coup ci l'histoire se passe sur Aurora, 2 siècles après la mort du détective Bailey. Il a réussi à faire accepter des spatiens que les terriens puissent s'envoler vers le ciel pour coloniser de nouvelles planètes. 2 siècles plus tard, au sein des mondes spatiens, une résistance existe toujours contre la terre et elle devient plus forte de jour en jour. Un complot se trame pour détruire la terre. Nous retrouvons Gladia en émissaire de la Paix, affublée de ses robots Giskard et daneel, en course avec un colonien DG Bailey, descendant direct de notre détective mort 2 siècles auparavant, pour promouvoir la paix sur un le monde colonien BaileyWord. Mais dans l'espace tout peut arriver.

Jai adoré la saga ( je l'ai déjà lu quand j'avais 15 ans), mais avec un peu plus de recul ( merci l'âge qui avance), Issac Asimov était vraiment en avance sur son temps. Cela énormément de question pour l'avenir mais surtout de l'avenir de nos enfants.
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Une fin à la hauteur de ce cycle !
Notre héros Elijah n'est plus au centre de l'histoire, bien que plusieurs flash back (très touchant pour certains) nous permettent de lui faire convenablement nos adieux, c'est au tour de Giskard et de Daneel d'être sur le devant de la scène. Quoi de mieux que d'avoir des robots comme protagonistes principaux dans un cycle sur les Robots. Ceci permet à Asimov de nous écrit de très beau dialogues entre nos deux robots qui sont vraiment incroyable. Certains pourraient penser que ce sont des longueurs, j'ai trouvé que c'était les passages les plus intéressants où l'on voyait les deux robots évoluer dans leur façon de penser.
La fin est à l'image de ce cycle, magnifique ! Ouvrant et liant ce cycle à celui de Fondation (j'imagine celui de l'empire aussi, que je n'ai pas encore lu).
Bref ce cycle des Robots est encore une grande réussite de la part d'Asimov pour moi. J'ai donc quelques regrets à me dire que c'est fini...
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