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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les robots et l'empire clos le cycle des robots. Mais il clos surtout le cycle Elijah Bailey qui avait démarré dans les cavernes d'acier. Trois polars de Sf et ici, dans ce quatrième tome, un récit d'aventure mâtiné, comme toujours chez Asimov, de politique, de philosophie et de science. Je sais qu'en disant quatrième tome, je peux surprendre les puristes mais je maintiens que si vous êtes néophyte en science-fiction et néophyte en Isaac Asimov, la meilleure entrée de ces deux univers reste les cavernes d'acier, suivi de face aux feux du soleil et des robots de l'aube pour terminer le cycle par les robots et l'empire.
Ensuite, mais c'est facultatif, on peut se lancer dans la lecture des nouvelles (les robots et un défilé de robots), mais elles n'apportent rien à la compréhension globale de l'oeuvre du maître. Autant poursuivre avec le cycle de Trantor ou même de suite avec celui de Fondation (dans l'ordre de rédaction).
Dans les robots et l'empire, 200 ans se sont écoulés depuis les événements des robots de l'aube. Elijah Bailey est mort, mais il hante nombre de passages de ce roman et son descendant est l'un des protagonistes principaux.
Les terriens ont colonisée d'autres mondes (et sont devenus les coloniens). Les spatiens, issus de la première vague de colonisation des milliers d'années avant et qui dominaient l'espace jusque là) sont partagés entre une position de laissez-faire et une volonté guerrière. Sur Aurora, la principale planète spatienne (lieu de l'intrigue des robots de l'aube), le docteur Amadiro, un des principaux leaders politiques, extrémiste raciste et agressif, souhaite mettre fin à cette expansion et ourdit un complot pour détruire la Terre (lieu d'action des cavernes d'acier).
Pendant ce temps, sur Solaria, une autre planète spatienne, (lieu de l'intrigue de face aux feux du soleil), la population humaine a disparu du jour au lendemain, sans qu'aucune explication ne soit vraisemblable.
Daneel et Giskard, les deux robots et Gladia, leur maîtresse, vont être embarqués dans une série de péripéties autour de ces deux trames narratives, auxquelles, on peut en rajouter une troisième, la volonté d'Isaac Asimov de relier son cycle à celui de Trantor (et notamment du roman Cailloux dans le ciel qui se passe sur Terre des milliers d'années plus tard) et de Fondation (l'effondrement de l'empire galactique qui aura lieu une dizaine de milliers d'années plus tard).
Le style d'Asimov est toujours aussi vif, alerte et rythmé par de nombreux dialogues. Ce sont, comme souvent chez lui, ces dialogues qui font avancer l'action, car, c'est une constante de l'auteur, les personnages, qu'ils soient animés de bonnes ou de mauvaises intentions, sont toujours intelligents. Les discussions sur la politique, l'avenir et la définition de l'humanité, le rôle de la Terre, etc. sont passionnantes et ne sont jamais lourdes car elles font parti intégrantes de l'intrigue qui se lit à la vitesse de l'éclair.
Les personnages principaux sont les deux robots. Ce sont eux qui font avancer l'intrigue et, de façon paradoxale, ce sont eux, leur interaction, et leurs souvenirs qui apportent à ce roman une dimension sentimentale et nostalgique intéressante. Les adieux entre Daneel et Bailey sont un des moments forts du livre, mais les adieux du lecteur avec les robots en toute fin d'ouvrage l'est tout autant.
Si vous souhaitez vous lancer dans une vraie oeuvre SF, intelligente, bien écrite, abordable pour un néophyte, compréhensible, humaine, ne cherchez pas plus loin, prenez les cavernes d'acier et lisez les quatre livres de ce cycle admirable.
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Vraiment excellent !

« Les Robots et l'Empire » constitue le 6ème et dernier tome du cycle des Robots d'Isaac Asimov qui clôture magnifiquement ce cycle.

Deux siècles se sont écoulés depuis la résolution de l'enquête par Elijah Baley sur Aurora (c'était le sujet du tome 5 : Les Robots de l'Aube). Bien sûr, Elijah Baley n'est plus de ce monde, mais on retrouve avec plaisir miss Gladia, toujours bien entourée de ses deux robots Daneel et Giskard.

Grâce à Baley et au Dr Fastolfe, les Terriens ont pu explorer l'espace et commencer à coloniser différents mondes. Cela plonge le Dr Amadiro dans une haine profonde envers Baley et tous ceux qui étaient plus ou moins proche de lui, dont miss Gladia évidemment. Les spatiens n'évoluent pas aussi rapidement que ces nouveaux coloniens, et même s'ils demeurent encore en avance sur ces derniers du point de vue technologique, Amadiro voit bien que cela ne durera pas. Alors, avec l'aide du jeune scientifique Mandamus, ils élaborent un stratagème pour demeurer les plus puissants. Heureusement, les robots Daneel et Giskard se doutent de quelque chose et vont tout mettre en oeuvre pour découvrir et contrer la menace…

Si j'ai été triste au début de ne plus suivre Baley, j'ai vite apprécié de suivre le duo Daneel/Giskard qui sont vraiment les héros de cet opus. Ils gagnent une dimension supplémentaire ici, par la nature de leurs échanges qui sont de plus en plus humanisés. Certes, à certains moments, je me suis dit : bah, Asimov pousse un peu beaucoup les capacités de réflexions de nos deux robots. Mais en vérité, ça marche quand même, la pilule est passée facilement tant c'était captivant.

Et cette loi zéro… Asimov est génial. Il arrive à la fois à m'enthousiasmer pour cette évolution de nos robots, mais à m'inquiéter aussi.

Beaucoup de rebondissements, j'ai été accrochée tout au long de ma lecture par les coups de théâtre et revirements de situation… jusqu'à la dernière page.

Ce cycle à présent terminé, ma prochaine lecture d'Asimov sera « Prélude à Fondation ».

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C'est fou comme mon intérêt est monté au fur et à mesure de la lecture de ce cycle pour finir avec un petit vide en refermant ce tome, une tristesse à l'idée de quitter définitivement ce monde et les personnages. Je sais que l'on recroise Daneel dans Fondation à un moment cependant ( il va falloir que je relise ce cycle).
Dans ce tome on suit Gladia, Daneel et Giskard à travers la galaxie car ils se rendent sur plusieurs planètes : Gladia pour aider des coloniens et les deux robots qui, à ses côtés, vont oeuvrer dans l'ombre pour déjouer un complot. Pour mon plus grand bonheur, il y a plusieurs passages qui évoquent des souvenirs avec Elijah Baley, on apprend pas mal de choses sur sa fin et son héritage puisque l'intrigue se déroule deux cents ans après sa mort.
Je ne veux pas trop en dévoiler sur l'intrigue mais il est ici question de la rivalité terriens/ spatiens qui prend de l'ampleur. L'enquête des robots est prenante, va se heurter aux trois lois de la robotique pour réussir habilement à la contourner....ou pas !
Un cycle que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
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Quelle fin magnifique ! Asimov ne pouvait pas mieux achever l'une des ses plus grandes oeuvres: le Cycle des Robots. Et pour une fois Asimov peut ajouter les étiquettes « action » et « émotion » à sa palette narrative, au coté de « suspens » et « génie ». Il rend ce final des plus beau non seulement grâce à la construction d'une intrigue à plusieurs niveaux mais aussi avec un récit qui a beaucoup plus de relief que les précédents (nombreux retours en arrière, dialogues parallèles, implication de tous les personnages et un certain aspect sentimental). Il apporte un nouvel angle d'approche à la lecture de ses livres. Il a su se renouveler, dans son écriture, ses intrigues, l'enjeu de son histoire et achève parfaitement le lien entre le Cycle des Robots et le Cycle de Fondation qu'il avait progressivement tisser lors des derniers livres.

Dès les premières lignes du roman, Asimov a le don de nous plonger dans la magie de son monde et de son envoutant univers. Environ 200 ans après la fin du précédent tome « Les Robots de l'Aube », Elijah Baley a depuis longtemps disparut mais Gladia et ses deux fidèles robots Daneel et Giskard sont toujours présents sur Aurora. Mais soudain les évènements vont s'emballer: alors qu'un descendant d'Elijah, le commandant D.G Baley, va convaincre Gladia de se rendre sur Solaria pour éluder la disparition mystérieuse de deux vaisseaux coloniens, le Dr Amadiro qui entretient toujours une haine inconsidérée envers les Terriens, se lie au jeune et brillant scientifique Mandamus afin de mettre en oeuvre un plan machiavélique pour anéantir la Terre. Les deux quêtes sont liées et les trajectoires des personnages tendent inévitablement à se croiser. Daneel et Giskard, conscients du danger, se doivent d'agir mais le peuvent-ils encore?

Derrière ce scénario tout à fait palpitant, c'est l'histoire de l'humanité et la mise en place de l'Empire galactique qui se joue, et Asimov va tout au long du livre définitivement relier le Cycle des Robots avec celui de Fondation: brillamment, il va joindre l'intrigue des deux Cycles en effaçant les dernières zones d'ombres qui empêchaient le lien de se faire.

Mais « Les Robots et l'Empire » est bien un tome du Cycle des Robots et c'est pour cela qu'Asimov place Daneel et Giskard, les deux robots principaux du livre, au centre du récit, éclipsant pratiquement les autres personnages. Il met en scène des dialogues approfondis entre les deux protagonistes, ce qui permet de comprendre que ce sont des entités suffisamment intelligentes, entièrement indépendantes, et assez évoluées pour raisonner d'elles-même. Cela leur permet d'échafauder un plan visant à préserver la paix fragile qui règne entre Spatiens, Coloniens et Terriens et assurer ainsi la pérennité de l'humanité, tout en développant le concept de la Loi Zéro.

Asimov aborde également un aspect toujours présent dans ses autres romans mais moins prononcé: la dimension émotionnelle qui lie certains personnages, notamment avec cet émouvant passage des adieux de Baley à Daneel, non plus considéré comme un robot mais bien comme un humain, un ami. Asimov délivre un grand message d'humanité.

Asimov délivre également un message politique puisqu'il développe une critique et une dénonciation ouverte du facisme et de la montée de partis extrémistes, présents au sein de tous les camps, dépassant les frontières de la Terre pour s'étendre à toute l'humanité comme une gangrène dévastatrice. Symbole de la décadence humaine, l'homme peine à se débarrasser de l'idéologie extrémiste, s'opposant toujours au progrès. Les enjeux politiques n'ont jamais été aussi prononcés et font partie intégrante du récit et sert surtout de passerelle vers le Cycle de Fondation.

Il ne manque donc de rien dans ce livre, Asimov a su développer tous les enjeux imaginables pour alimenter son univers immense qui verra naître l'Empire galactique, et réussi surtout à les condenser dans ce chef-d'oeuvre de science-fiction, avec un style toujours aussi exceptionnel et une écriture si simple mais tellement agréable, subtile et géniale.
Formidable récit.
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Les années ont passées, Elijah Baley est depuis longtemps disparu et Gladïa continue à mener une vie tranquille et sans saveur sur Aurora. Enfin tranquille jusqu'à ce que débarque un descendant de son ancien ami, un Colonien nommé D.G. Baley (D.G. en hommage à ses 2 robots) et qui va lui demander de quitter son confort pour le bien de leurs peuples.

Il va donc d'abord l'emmener sur sa planète, Solaria, pour y découvrir que les Solariens en ont disparu et y trouver une arme insolite qui va pousser D.G. à retourner au plus vite sur sa planète, Baleyworld. Et c'est là que le destin de Gladïa va basculer...

Avec ce dernier épisode du cycle Elijah Baley, Asimov monte les enjeux et nous conte avec brio une nouvelle histoire qui se focalise moins sur les robots et plus sur l'humanité même si les robots vont avoir une part importante dans les décisions des humains. Il nous expose les tenants et aboutissants avec sa clarté et sa précision habituelle pour cette très belle conclusion que je ne peux que conseiller à tous les amateurs de SF.
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Dans l'univers vaste et insondable des robots dans la littérature, j'ai trouvé mon chemin vers le sixième et dernier tome du cycle des robots : « Les Robots et l'Empire » d'Isaac Asimov. C'est une conclusion, une fermeture à un chapitre de ma vie littéraire, mais aussi une ouverture vers de nouveaux horizons.

Depuis le trépas de Baley, le terrien à la vie trop brève, des décennies ont passé, les terriens ont conquis les étoiles et les Spaciens observent, inquiets. Mais dans ce tourbillon d'événements, j'ai malgré tout retrouvé certains visages familiers : Gladia, Daneel, et l'énigmatique Giskard.

Ce tome, je dois le dire, m'a étonnée encore plus que ses prédécesseurs. L'exploration de la relation entre Daneel et Giskard est d'une profondeur inattendue. Leurs évolutions respectives sont captivantes, et tout se met en place harmonieusement, comme une pièce maîtresse dans le grand puzzle menant au cycle de Fondation.

La plume d'Asimov est, comme toujours, une merveille de clarté et de simplicité. Elle m'a transportée à travers le temps et l'espace, sans artifice ni fioriture. Elle possède ce don rare de toucher l'intemporalité, de rendre chaque mot et chaque phrase aussi pertinents aujourd'hui qu'ils l'étaient à l'époque de leur écriture.

Mes plus :

L'exploration approfondie de la relation entre Daneel et Giskard

La cohérence et l'intégration habile dans la trame globale de l'oeuvre

La clarté et l'accessibilité de la plume d'Asimov, qui transcendent les générations

Mes moins :

Aucun, pour moi

Ainsi, je décerne à « Les Robots et l'Empire » la note parfaite de 5 sur 5. Je suis impatiente de me plonger dans le cycle de l'Empire, puis de me replonger dans le cycle de Fondation, maintenant que j'ai toutes les clés en main. Cette saga d'Isaac Asimov restera à jamais gravée dans mon esprit comme un chef-d'oeuvre intemporel de la science-fiction et une source inépuisable de réflexions.
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Suite et fin de la saga, ce coup ci l'histoire se passe sur Aurora, 2 siècles après la mort du détective Bailey. Il a réussi à faire accepter des spatiens que les terriens puissent s'envoler vers le ciel pour coloniser de nouvelles planètes. 2 siècles plus tard, au sein des mondes spatiens, une résistance existe toujours contre la terre et elle devient plus forte de jour en jour. Un complot se trame pour détruire la terre. Nous retrouvons Gladia en émissaire de la Paix, affublée de ses robots Giskard et daneel, en course avec un colonien DG Bailey, descendant direct de notre détective mort 2 siècles auparavant, pour promouvoir la paix sur un le monde colonien BaileyWord. Mais dans l'espace tout peut arriver.

Jai adoré la saga ( je l'ai déjà lu quand j'avais 15 ans), mais avec un peu plus de recul ( merci l'âge qui avance), Issac Asimov était vraiment en avance sur son temps. Cela énormément de question pour l'avenir mais surtout de l'avenir de nos enfants.
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« Les robots et l'empire » est le 6ème volume du cycle des robots mais surtout le 4ème de la saga « Baley » même si ce dernier n'est pas présent en personne. On notera toutefois la présence de ses descendants et du mythe que son histoire a pu installer. Car en effet, on se retrouve quelques dizaines d'année plus tard et le « monde », disons l'empire, a bien changé !

Comme toujours avec Asimov, c'est d'une fluidité incroyable. Dans les précédents tomes, nous voyagions peu et l'auteur parvenait, à force de dialogue, à nous faire tourner les pages à une vitesse folle. Et bien reprenez ce talent en ajoutant du voyage, de la découverte, de la diplomatie, de l'exploration, du vaisseau spatial… Vous obtiendrez ce qui est mon roman préféré d'Asimov pour le moment. Plus j'avance, plus j'aime ! Quelle claque !

Les personnages sont superbement travaillés, humain ou robots, on s'attache à eux, on vit avec eux. On a vraiment l'impression que ces romans sont des romans historiques, réels. La politique et les relations sont creusées comme il faut, sans un faux pas. On ajoute à cela quelque clin d'oeil à notre histoire contemporaine ou à des nouvelles du cycle des robots et on améliore encore l'objet.

Bien entendu, le fait de se trouver dans la lignée d'un « Baleybook » installe un trâme de polar qui, toutefois, prend une autre dimension ici. Enfin, je dois dire que la fin est assez… déstabilisante !

Bref, faut-il encore convaincre du talent de Asimov ? Bonne lecture !
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Dernier tome du Cycle des Robots,

Ce livre conclut la saga et apporte des éléments à Fondation.
Une narration différente car nous sommes, dans certains chapitres, dans la tête de Daneel et de Giskard.
Plus de personnages, plus de points de vues, plus de "spectacle", le régisseur, le discours, l'attaque de vaisseau... avec un scénario toujours plein de sens et moralités.

Cette dernière aventure conclut bien l'ensemble et ne laisse pas indifférent.
Il sera presque impossible d'oublier les épopées de d'Elijah, de Daneel, de Gladia et de Giskard...

Les experts développeront sans aucun doute mieux que moi.
Bonne lecture.
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Ça y est ! le Cycle des Robots, c'est bouclé. C'est un peu triste, comme la fin de n'importe quelle série appréciée, mais : quelle aventure !
Malgré quelques longueurs, difficilement évitables sur le plus de 2000 pages qu'agglomèrent les 6 tomes, la fresque développée par Asimov autour des trois lois de la robotique est vertigineuse par l'étendue de l'univers imaginé. Mentions spéciales pour les personnages – humains ou robots - , qui tous sont crédibles dans leurs caractéristiques culturelles/structurelles et evolutions au fil des pages.

Asimov signe avec ce dernier tome du cycle le lancement de l'Empire Galactique après en avoir posé les bases méticuleusement, à grands renforts de Science, Philosophie et d'un génie certain pour la prospection.


Plus de 200 ans après l'épisode précédent (Les Robots de l'Aube), on retrouve quelques Spatiens à la vie longue, dont la plupart n'ont pas pris une ride semble-t-il. Elijah BAILEY a quant à lui depuis bien longtemps cassé sa pipe, mais son action et sa vie ont inspiré bien des Terriens dont la recherche d'aventure et d'exploration (enfin débridée) s'est concrétisée par une nouvelle vague de colonisation de la galaxie.
Ceci ne sera évidemment pas sans poser problème…
Amadiro – dont le Dr. Fastolfe est la némésis – a rongé son frein des décennies durant en attendant de pouvoir reprendre la main sur la politique d'Aurora et de ses condisciples à la mort de celui-ci. Il n'est aucunement disposé à laisser ces barbares de Terriens envahir l'espace au détriment des Spatiens. Un ambitieux jeune-homme se révèlera être une pierre angulaire de la stratégie d'Amadiro à cet égard. Après que Gladia l'ait rencontré, on lui demandera de recevoir la visite d'un étranger : un Colonien – plus précisément un Commercien, surnommé D.G. – qui arbore le patronyme du regretté Bailey dont il est un des lointains descendants.
C'est dans une foule de souvenirs que l'intrigue se lance et on suit Gladia accompagné de ses fidèles robots, Daneel et Giskard, dans une épopée interplanétaire aux côtés du commercien Bailey. Tous apprendront à s'amadouer, à avancer de concert. Ils n'auront pas le choix s'ils veulent éviter la guerre fratricide annoncée par la montée en puissance des Coloniens dans la galaxie.


C'est un plaisir de voir tous ces personnages évoluer de façon cohérente dans une mise en scène continue des trois lois de la robotique qui vont devoir, elles aussi, repousser leurs limites devant l'enjeu galactique.

Je n'en dirai évidemment pas plus au sujet de l'intrigue. L'histoire est vraiment intéressante et si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est probablement que vous aviez éprouvé un certain plaisir à lire les précédents tomes. Nul doute donc, que celui-ci – bien qu'ultime – vous ravira également.

Comment ne pas dévorer le Cycle de Fondation ensuite ?
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