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sur 132 notes
Neuf contes, certains ont retenu mon attention d'autres moins. Personnellement, j'ai beaucoup aimé « la main morte ». le dernier, « au feu les vieux » était un peu trop long à mon goût: trop de détails du quotidiens de ces petits retraités. le seul point positif de ce dernier conte est qu'il représente, de façon très imagée bien sûr, sur la façon dont est vue la catégorie du troisième âge.
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Je suis une amoureuse de l'écriture de Margaret Atwood !
Les premiers contes se suivent pour raconter, du point de vue de différents protagonistes, une histoire d'amour du passé. Cette histoire s'ouvre sur quelque chose d'assez déstabilisant : une femme âgée conversant avec son mari décédé (tout en sachant parfaitement qu'il l'est).
Plus abordables (peut-être ? ) que ses romans, ces 9 contes permettent de découvrir son univers, à la fois tellement "terre à terre" , car elle dépeint à merveille des personnages humains avec leurs qualités et leurs défauts, et si particulier, par cette atmosphère particulière qu'elle sait insuffler dans chacun de ses récits.
Je pense que, comme la plupart des fictions de Margaret Atwood, il faut plusieurs lectures pour saisir tous les niveaux de ces récits.
Comme d'habitude, je me suis laissée embarquer par la plume de l'autrice canadienne : difficile de poser le livre, alors que je pensais que ce découpage en 9 contes m'aiderait à me raisonner !
Bref, pour moi une belle entrée en matière pour découvrir Atwood, l'une de mes autrices favorites !
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Margaret Atwood nous entraîne dans des mondes à part, où les héroïnes se démènent avec des fantômes, vampires, main coupée et lutins. le style est enjoué, satirique et noir. Si bien que les plus dangereux ne sont pas toujours ceux que l'on imagine. Ses nouvelles plaisent surtout quand elles se répondent. Elles engendrent la surprise, le sourire, la gêne, la frustration parfois, mais rarement l'apathie.

Attention : dans cette édition, un feuillet a été imprimé à l'envers perturbant quelque peu la lecture des deux derniers contes.

Sous la forme d'un haïku :

A travers neuf mondes.
S'évadent les héroïnes femmes.
Dangers imminents.
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Un petit bijou. Parfois drôle parfois tendre, toujours piquant, ce roman aborde le sujet épineux de la vieillesse sans jamais se laisser aller au mélo.
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J'ai découvert Margaret Atwood à travers "Le tueur aveugle", je l'ai adoré avec "La servante écarlate", je poursuis mon investigation avec ce recueil de nouvelles. Neuf au total, dans une atmosphère gothique à la limite du fantastique.

Résumer un recueil de nouvelles n'est pas chose aisée. "Alphinland", "Revenante", "La dame en noir", "Lusus naturae", "Le marié lyophilisé", "Je rêve de Zenia aux dents rouges et brillantes", "La main morte t'aime", "Matelas de pierre", "Les vieux au feu". Toutes font bien ressortir la patte grinçante et sarcastique de Margaret Atwood. Certaines sont plus marquantes que d'autres, selon le lecteur et l'empathie qu'il éprouvera probablement pour ces petits vieux parqués dans des mouroirs, ou encore pour cette vieille femme aux visions féeriques et malicieuses...

Les trois premiers contes sont tous imbriqués les uns dans les autres, et tournent tous les trois autour d'une auteure nommée Constance. Les trois histoires donnent tour à tour la parole à l'un des personnages. le titre "Je rêve de Zénia aux dents rouges et brillantes" interpellera forcement le lecteur féru de l'oeuvre de Margaret Atwood, car Zénia n'est autre que l'un des personnages, méchant et manipulateur du roman "La voleuse d'hommes".

Toutes les nouvelles sont intéressantes, mais la dernière est vraiment percutante."Les vieux au feu" peint un décor idyllique de maison de retraite dans lesquelles de petits vieux, extrêmement vieux attendent la fin, et avec eux les habitants, leur famille qui tels des vaches à lait semblent les maintenir en vie inutilement. L'auteur fait monter la tension progressivement et le mal aise s'accroît... Cette dystopie au final ne semble pas si éloignée de notre société actuelle, et le message porté par Margaret Atwood peut encore allé plus loin avec la polémique sur le droit de mourir dignement. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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J'ai vraiment eu du mal à accrocher à ce livre, il ne m'a pas vraiment plu. Mais je remercie malgré tout Robert Laffont et NetGalley de m'avoir laissé découvrir cet ouvrage.
Je pense que je n'accroche pas avec la plume de Margaret Atwood, car cela m'a fait la même chose avec La servante écarlate : alors que je trouve l'histoire géniale, la lecture m'a semblé longue et ennuyeuse. C'est la même sensation que j'ai eu ici avec Neuf Contes. Alors que la première nouvelle commençait bien, avec Constance et Alphinland, je me suis rapidement ennuyé. Et c'est pour ça que j'ai mis plus de 15 jours à venir à bout de l'ouvrage.
Le titre lui-même ne correspond pas au contenu du livre, aux attentes que j'en avais, car on est bien loin des contes. « Nouvelles » serait peut-être plus convenue.
Toutes les histoires ont un point commun, la vieillesse. Les personnages sont tous des personnes âgées. Alors bien sur Atwood utilise toujours le sarcasme et l'humour noir pour faire passer ses idées. Mais à mon sens, le principal problème de l'oeuvre c'est que les personnages n'évoquent rien, aucun sentiment. Je les ai trouvés plat. Et sans phénomène d'identification ou d'évocation de sentiment envers les personnages, je n'arrive pas à accrocher
Une déception donc pour moi. Mais je ne perds pas espoir de découvrir vraiment cette grande auteure. Je vais m'essayer à Captive !
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Neuf contes. Une auteure que je découvre, dont j'ai entraperçu l'univers à travers une série : The Handmaid's tales. Une envie de saisir les mots, de feuilleter les pages. Plutôt que de voguer à la lecture de la Servante Ecarlate, je lorgne vers ce nouveau livre. Une composition de neuf contes. En quatrième de couverture, des mots m'interpellent : gothique, daphné du maurier, sombre. Tout un univers qui me plait. Pourtant, la déception s'installe, lentement, gangrène la joie. Pourquoi ?

Des contes.
Des nouvelles.
Rien de tout ça.

De contes, il n'en reste que des ersatz, des échos qu'on peine à recevoir entre les mots, derrière les idées disséminées. Les trois premiers s'enchâssent, proposent une troupe de personnages, tous liés, tous désoeuvrés. Idée intéressante de mener des personnages sur trois nouvelles mais l'intérêt s'estompe rapidement, ne parvient pas à être maintenu. Pourtant, ils sont odieux, chacun d'eux, plus encore les jumeaux qui n'ont que pour distraction les enterrement des autres. Mais ensuite ? L'histoire s'estompe, ne trouve pas de réelle fin. C'est ouvert, c'est au lecteur d'imaginer, de se débrouiller.

Du gothique, il se trame piteusement dans la Main (...). Peut-être l'unique conte que j'ai su apprécier.
Un récit noir. Une histoire d'amour sans niaiserie.

La dystopie se fraye un chemin dans la dernière nouvelle, offre un sursaut d'intérêt. Une maison de retraite. Des flambeaux dressés envers cette population vieillissante, sans plus aucune utilité. Les brûler. L'idée intrigue, dérange, pourrait faire écho à notre société. Idée d'un futur que certains ont probablement envisagé. Mais! Pourquoi des petits personnages, pourquoi ces énergumènes que seul le personnage principal peut voir ? du sérieux, on passe à l'absurde. Dommage.

Le thème principal est la vieillesse. Tous sont proches de la fin. Au bord du précipice. La faucheuse ricane à chaque paragraphe. Pourquoi n'ai-je pas aimé alors que ma sympathie va aux désaxés, pouilleux, curieux ? Manque d'empathie pour ces personnages. Manque d'affection envers le thème de la vieillesse. Je m'imaginais autre chose, d'autres contrées imaginaires.
Lien : https://hubris-libris.blogsp..
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