Ferguson est le petit-fils d'un immigrant juif russe ayant délaissé Minsk sans le sou, à l'aube du XX° siècle, pour joindre New York via Ellis Island et refaire sa vie.
Par le biais d'un découpage étonnant en quatre biographies possibles,
4 3 2 1 raconte, en parallèle, quatre versions alternatives de la vie de Ferguson dans une Amérique à la sortie de la deuxième guerre mondiale. En filigrane, on vivra tout ce qui a secoué les States à cette époque: les tensions raciales, la guerre froide, l'avènement et la mort de Kennedy, Woodstock, le Vietnam...
Malheureusement, j'ai trouvé tout ceci un peu vain. On se retrouve avec une brique de 1200 pages racontant, certes, des destins différents, mais l'intérêt de cette construction étrange m'a échappé tout au long du roman.
Au final, les 4 copies de Ferguson sont des ados principalement intéressés par le sexe, la littérature et l'actualité de l'époque.
L'exercice, pourtant, me semblait intéressant et me plaisait beaucoup avant d'entamer cette montagne, mais j'espérais nettement plus d'interactions entre les parcours, plus d'originalité et de créativité.