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4,1

sur 983 notes
Ennui et lassitude, abandon au tiers.
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J'avais lu Paul Auster il y a bien longtemps et j'en avais gardé un bon souvenir.

A la vue du pavé 4321, je n'ai même pas eu peur.

Pourtant, ça n'aura pas été simple pour moi d'arriver au bout. J'ai beaucoup aimé les aspects historiques méconnus de l'histoire américaine, mais probablement que le quadruple chemin suivi m'aura donné une impression de redondance et de longueur.

Au final, le sentiment qu'Auster aurait pu faire aussi bien en étant plus concis et plus percutant.
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Le livre commence par l'arrivée d'un émigré russe qui par peur d'être refoulé change de nom. Il a un accent déplorable l'employé de l'émigration comprend Ferguson.Ainsi commence la vie aux États Unis du grand père d'Archie Ferguson et de sa descendance.
Paul Auster choisi de nous raconter la vie de son petit fils Archiede la naissance en1947 au année 70.il decide de lui donner 4 destins possibles changeant de vie en fonction des opportunités, événements, rencontre, amour, décès, histoire des États Unis...
Le roman est bien écrit et très bien travaillé. La politique et la société américaine de ses années mouvementées et ses grandes causes.il nous fait partager son amour de l'art et de la culture par ses références aux auteurs, aux livres et aussi le cinéma, le théâtre, la musique.
Livre passionnant.
A lire sur Babelio la critique de Michfred.
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Pas encore fini de le lire: il pèse exactement 1 kg 350. Dur dur, mes poignets fatiguent. Et de plus, déconcertant avec les aller -retour dans le temps. Et les frères godillots !!! À avaler !
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Ce livre était un cadeau, je n'ai donc pas eu le loisir d'en lire les premiers avis avant de l'avoir entre les mains. Je ne reviens pas sur le contexte du livre, je vais simplement donner mon sentiment alors que je viens d'achever la lecture de ce doux pavé.
Ce n'est pas mon genre de bouquin, j'ai trouvé le style trop descriptif, avec notamment des longues listes de livres ou de films etc. Ces listes n'ont pas d'utilité à part peut-être de flatter leur auteur, comme s'il cherchait à démontrer l'étendue de son savoir et de ses diverses passions pour la littérature, le baseball, le cinéma...
Pour conclure une lecture peu digeste donc même si elle a eu le mérite de me donner de nouvelles sources d'inspirations littéraires.
Le schéma global du livre est original et intéressant mais finalement la cohérence générale en pâtit.
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Que dire d'un livre si singulier, si riche, qui réussit à nouer histoires personnelles et actualité politique des Etats-Unis ? Si l'on reste à de l'admiration, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. C'est sur ce constat que j'aboutis au bout de 700 pages : je sens trop d'intelligence, de talent, de "Voyez comme j'entrelace tout bien", et au final, imperceptiblement, j'ai décroché, finissant par me désintéresser du sort de ce héros. Ce roman est trop brillant, pas assez attachant.
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Voila un pavé qui n'est pas simple à lire, il est judicieux de se munir d'un papier et d'un crayon pour prendre des notes, car chaque chapitre nous plonge dans un scénario différent.
Deuxième difficulté : les longues descriptions et des paragraphes long et fastidieux pour moi.
Toutefois, j'ai trouvé cette façon de nous raconter 4 possibilités de la vie d'Archie intéressante et originale.
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En ce qui me concerne, grosse déception. J'ai trouvé ce roman beaucoup trop long, truffé de descriptions à rallonge, comme si Paul Auster était payé à la ligne. Les aventures de Ferguson m'ont paru très répétitives (ces multiples aventures sentimentales, ces innombrables descriptions de relations familiales, ces interminables digressions sportives), nombrilistes, fort ennuyeuses sur la longueur. Parfois le rythme se relève, par exemple lorsqu'Auster intègre des événements extérieurs (révoltes étudiantes) et le roman trouve davantage de souffle. J'ai poursuivi la lecture jusqu'à la dernière page en espérant être finalement heureusement surpris, mais non, ce fut un long pensum et j'ai été fort content de quitter Ferguson à la fin du livre.
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Allez, je l'avoue... ce livre m'a quelque peu mise en échec. C'est bien la première fois qu'il me faut renseigner des post-it pour ne pas m'égarer dans un bouquin. Alors oui, je lui en veux un peu à Auster, d'autant plus qu'il écrit toujours avec autant d'efficacité et que lui, l'animal, ne s'y perd pas d'un iota!
Quatre histoires donc qui ne s'emmêlent jamais les pinceaux bien que dessinant toujours celle de Ferguson et les siens, et qui nous prouvent s'il en était besoin que le hasard, les rencontres et les autres peuvent transformer nos chemins autant en montagnes qu'en ruisseaux.
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Surtout ne lisez pas ce billet avant d'avoir lu vous-même le dernier roman de Paul Auster4 3 2 1 ! Il me semble important de se laisser perdre par cette construction originale, surtout à son début, lorsqu'on découvre cet enchevêtrement d'histoires : l'image d'une structure végétale avec ses tailles et ses rejets s'est progressivement imposée en moi. Tel récit en lequel on finissait par croire est abandonné, puis l'auteur reprend dans un nouveau chapitre un épisode antérieur déjà décrit mais lui donne une issue différente. À son tour le chapitre suivant reprend un fait marquant du précédent et lui donne une poursuite totalement nouvelle. le délicieux sentiment de vertige dont on est saisi à ce moment abonde le plaisir de lire et n'est à manquer sous aucun prétexte. Mais il faut également dire la profusion des personnages, des caractères, des lieux — parmi lesquels New York, densité, immensité, complexité, tient une place prépondérante, comme attendu chez Paul Auster — de l'inventivité des situations vécues par les personnages. Je reste abasourdi par ce bouillonnement sans fin et ces rebondissements multiples qui, finalement, conduisent le lecteur à lire quatre romans en un seul, et à découvrir une matière qui pourrait en fournir encore bien davantage. C'est dire combien le bonheur de lire est intense et renvoie — c'est là sans aucun doute sa fonction — à une découverte du monde, des humains, des lieux et de l'histoire. le cadre géographique — New York, le New Jersey, Princeton, Rochester — est un élément du récit à part entière. Les différentes vies possibles des deux premières décennies de la vie d'Archie Ferguson, sont aussi un fabuleux roman d'apprentissage, inséré dans les interrogations universelles qui ont traversé notre génération, de l'après guerre à la fin de ce que nous avons appelé chez nous les Trente Glorieuses. du rêve matérialiste américain, dont Stanley, le prophète des profits, se fait le héraut, à la problématique lancinante de la place des Noirs dans la société américaine qui vaudra à Archie des péripéties très personnelles, à son engagement dans la contestation de la guerre du Viet-Nam, aux révoltes de 1968, à la dislocation de la famille et aux pratiques sexuelles libérées, le roman séduit par la description minutieuse qu'il donne des faits et des interrogations qui ont bouleversé le monde. Et puis, quel bonheur de lire cet ami américain, amoureux de culture française, qui nous fait aimer sa ville comme personne.

La joie du lecteur est ici : la description particulièrement habile des multiples variations de ce que peut devenir une vie conduit, selon moi, à considérer avec un nouveau regard sa propre vie. Celle-ci n'est alors qu'une des formes possibles, prises par les épisodes successifs empruntés à la suite d'événements ou de décisions dont nous sommes quelquefois, mais pas toujours responsables. Cette même vie contient alors en elle-même tant les épisodes qui n'ont pas eu lieu, à l'image de ce magnifique récit, qu'elle en devient plus riche, même dans son infime modestie. La découverte de ces enchaînements mimétiques nous donne une vision de notre milieu, de notre temps et de notre propre vie, sans aucun doute, toujours plus large et comme plus compréhensive. Encore une ruse de la représentation…
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