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sur 171 notes
Chère Clelie,
Aujourd'hui, dans notre normalité instituée du quotidien, j'ai quelquefois l'impression que l'on se perd un peu, parce que tout se fait rapidement, de plus en plus vite, parce qu'on parcourt la vie sans y prêter attention, absorbé par la frénésie environnante, cherchant à tout maitriser, à avancer sans à-coups. Et on finit par oublier de prêter attention à ce que nous ressentons, d'écouter nos sens alors qu'ils influent, modifient, complexifient ou magnifient nos rapports aux autres. Peut-être parce qu'ils impliquent un effort d'adaptation, qu'on les voudrait uniformes entre tous, nous permettant ainsi d'évoluer en terrain connu…
Ton roman commence ce jour où Aurélien est coupé dans son élan, et dès qu'il se relève, difficilement, ses perceptions semblent s'éveiller…
Aurélien c'est celui qui voyait mais ne regardait pas vraiment, celui qui écoutait distraitement sans tout entendre, celui qui ne paraissait plus gouter à la vie, en recherche d'une vérité, qu'il n'avait pas entrevu…
Et là apercevant Camille et Hugo il se met à observer, à contempler ce duo fusionnel et hypersensible, attiré inexorablement vers eux. Lentement un lien se crée, une évidence qui intensifie la prise de conscience, et sans qu'ils ne se touchent physiquement, mais avec sensualité, la connexion s'établit, les sens sont exacerbés et tout se ressent, de plus en plus fort, la compréhension de l'autre, le sentiment de trouver sa place, un nouvel éveil des sens pour lui, une nouvelle expérience pour elle.

Ton roman, c'est un instant de douceur, une bulle qui se crée et où on se sent bien, où on veut prendre le temps, attentif à tout, à cette rencontre pleine d'espoir, ces instants de poésie, de tendresse, autorisant de nouvelles perspectives, une compréhension renforcée de soi pour être en harmonie avec l'autre, l'acceptation d'une différence qui favorise l'échange, le partage et qui autorise tous les possibles. Une si belle que j'ai aimé ressentir.

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Clélie Avit nous accorde un livre plein de sensibilité. Presque Timidement, comme Aurélien qui s'approche de Camille et Arthur, nous lisons le récit de ces deux autistes Asperger. Leurs expériences deviennent les nôtres. Un goutte devient un grêlon, un grêlon devient un caillou mais heureusement, un bras qui nous retient dans le bus devient un flocon délicat.
Un livre fort comme le lien entre Camille et Arthur, mère et fils.
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J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman dès les premiers chapitres. La plume de Clélie Avit a une poésie qui fait particulièrement ressortir les expériences sensorielles, au coeur de ce roman. Tout est raconté avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité. Cela nous donne un joli livre doudou, comme une petite bulle de douceur dans laquelle j'ai aimé me plonger.

Camille et Arthur sont hypersensoriels : chaque contact, même infime soit-il, les incommode, les blesse. le simple frottement d'un vêtement ou appuyer sur une sonnette peuvent se révéler une véritable torture. Tous les gestes du quotidien deviennent alors d'une incroyable difficulté. Contraints de prendre le bus pour éviter la pluie (également source de douleur pour eux), Camille et Arthur font malgré eux la connaissance d'Aurélien, qui se fait instinctivement leur bouclier lorsqu'il détecte l'inconfort de la mère et son fils face aux bousculades. Ce simple geste désintéressé va marquer le début d'un changement dans leurs vies à tous les trois.

Comme beaucoup de gens (dont je fais partie), Aurélien ne connaît pas grand chose à l'autisme. Petit à petit, il découvre un monde différent, avec ses propres codes, ses propres perceptions. La romance en arrière-plan est très intense et je l'ai trouvée magnifique. C'est un lent apprivoisement : Aurélien doit apprendre la douceur et la délicatesse, l'importance de la distance, mais aussi la magie des rares contacts. Il doit comprendre comment se comporter et quoi dire.

J'ai eu une petite préférence pour les chapitres de Camille. J'ai particulièrement aimé la description de sa perception du monde, de ses sensations au contact des objets du quotidien, la complexité de sa relation avec son propre fils, entravée par leur autisme, les astuces mises en place pour contourner certaines épreuves et aider son fils à vivre le plus confortablement possible. J'ai été profondément touchée par la sensibilité de Camille (physique comme psychologique) et par sa relation avec Arthur. La poésie de la narration rend ce récit très beau, sans rien enlever des difficultés auxquelles les personnages doivent faire face.

Je ne connais rien à l'autisme, donc je suppose que de meilleurs experts que moi auraient beaucoup à dire sur le traitement de cette maladie, mais moi rien ne m'a choquée ou dérangée. Par contre, j'aurais aimé savoir comment l'autrice s'était documentée pour écrire ce livre, ou si elle s'était basée uniquement sur son expérience propre.
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J'ai fait l'expérience de l'écriture de Clélie Avit qui n'est pas désagréable mais pas transcendante non plus ...

Elle met en scène une mère et son fils Asperger, qui laisse entrer dans leur vie Aurélien, et tentent de s'adapter au monde malgré leur hypersensibilité.
Aurélien a lui aussi quelques fantômes qu'il va se résoudre à affronter.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, l'auteur étant énigmatique sur certains aspects, sans doute pour laisser la découverte, mais cela manque encore d'effets.

Je trouve tout à son honneur de mettre en avant le syndrome d'Asperger, mais c'est une tâche difficile car il y a presque autant de profils différents que de personne atteinte de ce syndrome. Elle décide donc de mettre l'accent sur une particularité l'hypersensibilité sensorielle et principalement celle du toucher. Elle aurait dû différencier un peu plus ses deux personnages en leur donnant des profils différents qui auraient permis de comprendre encore mieux les différentes difficultés de ces personnes.
Je trouve qu'elle les a confiné dans cette hypersensibilité au toucher, ce qui est dommage.

L'auteure a été un peu trop "gourmande" en prêtant à beaucoup de personnages, un passé ou un avenir difficile, qu'elle n'a pu développer dans tout son roman.
Il aurait fallu faire un choix, soit développer ses personnages de la mère et du fils, et alléger ses autres personnages, soit l'inverse mais le résultat est qu'il est léger sur tous les points.

Au delà de cela, l'écriture est agréable, le livre se lit très vite et j'ai apprécié l'influence du Petit Prince avec son insistance sur deux notions phares : "ephémère" et "apprivoiser".

#NetGalley
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Un coup de coeur pour le dernier roman de Clélie Avit ! Je ne voulais pas qu'il se termine, je voulais qu'il dure encore et encore tellement j'ai aimé me plonger dans la bulle des personnages.

Camille est autiste hypersensible, une goutte de pluie pour elle en équivaut à mille, imaginez alors lorsque la pluie s'abat sur elle. Son fils est atteint du même syndrome. Ils se crées tous deux une bulle de douceur pour se protéger du monde extérieur. Nous avons aussi Aurélien, à la recherche du « vrai », du « sincère » qui ne veut plus vivre dans les mensonges qui nous nous faisons parfois pour affronter la réalité. Leur rencontre est belle, douce, bienveillante et surtout humaine.

La plume de Clélie Avit est fabuleuse, je suis tombée amoureuse de ses mots et de la bulle qu'elle a créée autour de ses personnages. Et ce sont ces deux points qui font de ce roman un coup de coeur.

L'approche sur l'autisme est très bien abordée, on en apprend plus sur cette maladie souvent mal comprise. On se retrouve dans la peau de Camille, on comprend ses difficultés, son malaise et sa détermination pour essayer de rentrer dans les normes. Elle apprend aussi à percer sa bulle pour laisser de la place à Aurélien, voir l'évolution d'Arthur qui en découle est très touchante. Comme un agréable goût d'espoir.

J'ai adoré Arthur car malgré sa maladie, il cherche toujours à se dépasser, à tenter de nouvelles expériences. Il découvre ses limites, il apprend à contrôler ses peurs et ses émotions. Si la relation amoureuse d'Aurélien et de Camille est belle, celle Aurélien et Arthur l'est tout autant, ils apprennent également à se connaître, ils se font mutuellement confiance.

Je ne peux que vous recommander cette lecture !
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Camille et son fils Arthur âgé de six ans sont tous deux autistes Asperger. La jeune femme a rompu tous liens avec ses parents il y a de cela de nombreuses années, quant au papa d'Arthur, il a préféré prendre la fuite.

Ils ont un quotidien bien routinier, des contacts sociaux limités et une hypersensibilité au toucher qui les tient à distance l'un de l'autre et des autres. Camille travaille dans un institut qui prend en charge les autistes et Arthur est gardé par Eloïse.

Un jour ils croisent le chemin d'Aurélien, juriste, qui est le meilleur ami de Lucile, la fille d'Eloïse, elle aussi hypersensible. Au fil des rencontres, le jeune homme va apprivoiser mère et fils et vivre avec eux l'expérience de la pluie

Vous le savez si vous me lisez régulièrement, l'autisme est un sujet qui m'intéresse et me touche, aussi j'ai été ravie de recevoir L'expérience de la pluie, le nouvreau roman de Clélie Avit qui s'est fait connaître avec Je suis là.

Ce roman a le mérite de jeter un coup de projecteur sur le syndrome Asperger, et notamment sur l'hypersensibilité qui est très méconnue il faut bien le reconnaître, c'est vraiment le point positif de ce roman parce que je suis la première à le regretter mais il a m'a plus ennuyée que captivée, exceptées les cent dernières pages que j'ai beaucoup aimé.

Je m'explique : l'autisme étant pluriel, difficile pour moi de croire à cette histoire d'une mère et son fils atteints tous deux d'Asperger, ça je peux le concevoir, mais en plus tous deux hypersensibles ça me semble un peu gros.

Certes, l'hérédité pèse dans la balance de l'autiste mais chaque autiste, comme chaque être humain, est unique et on ne peut pas prétendre que deux personnes atteintes d'Asperger auraient exactement le même comportement, les mêmes attitudes, les mêmes souffrances, les mêmes angoisses, etc.

Les comportements de Camille et surtout d'Arthur, ne sont pas, à mon sens, assez réalistes : Camille qui travaille dans un institut pour autistes qui refuse qu'Arthur y entre ou aille à l'école ça me laisse pantoise, la façon dont s'exprime Arthur m'a également surprise. Quant à Aurélien, je ne l'ai pas compris car l'auteure ne nous donne pas toutes les clés pour l'appréhender totalement, il m'a laissé de marbre, malgré ses bonnes attentions.

Vous l'aurez compris, je n'ai malheureusement pas été touchée par les personnages de Camille et d'Aurélien, que l'on suit tour à tour, et c'est aussi pour ça que j'ai eu du mal à apprécier l'histoire.

Cela ne reste que mon ressenti personnel, je ne prétends aucunement que ce roman est mauvais car il ne l'est pas, il ne m'a tout simplement pas touchée mais m'a permis d'appréhender ce que peut être l'hypersensibilité, de prendre conscience comme doit être difficile le quotidien des personnes qui en souffrent.

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Le 2 avril avait lieu la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Voilà donc une lecture qui tombait à pic et qui m'a permis de me rapprocher de ces personnes différentes de nous, mais pas tant que ça finalement. Sensibiliser, informer, comprendre est la première démarche que l'on devrait tous faire. Pour briser les tabous. Et c'est ce que m'a offert ce roman.

Camille Julié, 36 ans est la maman d'Arthur, 6 ans. Ils sont autistes asperger tous les deux. Avec une hypersensibilité poussée à l'extrême, ils ne se touchent jamais. Ils ne peuvent contenir les stimuli de leur environnement. le simple fait de sentir des vêtements sur leur peau ou encore de prendre une douche est un véritable supplice pouvant provoquer une crise parfois difficilement maîtrisable.

Camille souhaite plus que tout que son fils apprenne à vivre, et non pas à survivre. Au fond de son cerveau, il y a cette sourde culpabilité qui la ronge, l'héritage maudit qu'elle a légué à son fils, le voir tenter de comprendre le monde qui l'entoure la dévaste. Camille va protéger son fils du mieux qu'elle peut, en oubliant au passage de se protéger elle-même. Cette relation mère-enfant particulière est disséquée et terriblement émouvante.

Le lecteur s'immerge totalement dans le quotidien de Camille et Arthur. le spectre autistique étant tellement vaste, Clélie a choisi de mettre l'accent sur l'hypersensibilité, le « trop », elle nous permet d'appréhender l'autisme en nous le faisant comprendre. Et c'est également ce que va essayer de faire Aurélien. Avoir leur permission d'entrer dans leur bulle, de les apprivoiser, d'être accepté, considéré comme l'un des leurs.

La construction du roman, alternant les chapitres vécus sous l'oeil de Camille ou d'Aurélien permet de ressentir chaque émotion, chaque épreuve avec eux. C'est un roman qui se vit, qui se respire, qui se ressent. Cette immersion dans le monde de Camille et d'Arthur permet de mieux le comprendre. Leur combat au quotidien pour mener une vie la plus normale possible est une énorme leçon de vie.

L'écriture est fluide, sensible, touchante. Clélie sait trouver les mots et les tournures de phrases pour nous retourner le coeur. Un roman de Clélie, ça se vit, ça se respire (oui je sais, je me répète, je n'ai pas encore tourné la boule, c'est pour bien vous faire comprendre !!!). J'ai eu envie de prendre soin d'Arthur, de Camille, ils étaient touchants, ils m'ont fait relativiser pas mal de choses. C'est une merveilleuse histoire d'amour, entre une mère et son fils, et entre deux adultes qui vont mettre toute leur énergie à progressivement faire tomber les barrières qui les séparent.

La couverture magnifique est en totale adéquation avec l'histoire.

La prochaine fois qu'il pleuvra, j'essayerai à mon tour l'expérience de la pluie ! Histoire de comparer mes sensations avec celles d'Arthur !

« Il y a mille façon d'aimer, il faut juste trouver la bonne. »
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Magnifique roman, croisée entre deux mondes, Camille et son fils Arthur, tous deux Autistes Asperger. Qui voient leur vie régit par leur handicape sensible a tout type de contact. Leur vie routinière va se voir mise à mal avec l'arrivée d'Aurélien qui lui aussi va découvrir un autre monde auprès d'Artur et sa mère.

Camille et Arthur auprès d'Aurélien vont trouver la force de se surpasser pour s'ouvrir les portes du monde qui est le nôtre, un monde sans filet, où l'impact d'une goutte de pluie fait l'effet de détail insignifiant, lorsque dans leur bulle cette même goutte de pluie est une véritable souffrance pour Arthur.

Clélie Avit offre à son lecteur une histoire tendre, véritable romance qui ouvrira le coeur des lecteurs, on s'attache aux personnages comme on fini naturellement par s'interroger sur le syndrome d'Asperger.

N'ayant pas beaucoup de références sur cette forme d'autisme, j'ai découvert un véritable monde, cette bulle ou vis cette mère et son fils.

Histoire d'amour totalement atypique entre deux personnages qui viennent de deux mondes qui se croisent et pourtant n'interagissent ensemble qu'a de rares occasions.

Avant la lecture de ce roman et dans une totale ignorance sur le syndrome d'Asperger, je pensais que les personnes atteintes de cette maladie étaient incapables d'interagir dans la société.

C'est avec une plume magnifique que l'auteur nous offre une histoire d'amour hors norme et d'une grande tendresse.
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Douceur voilà le mot qui m'est venu à l'esprit en lisant ce livre. Tout en douceur malgré des passages d'une violence exacerbée surtout quand ces scènes touchent deux hyper sensoriels.

Une histoire d'amour mais pas que. Lorsque le contact physique devient douleur, comment apprivoiser un amour naissant, comment le communiquer sans être frustré et sans frustré l'autre ? Et surtout comment l'accepter ? Telle est la question de Camille.

Une histoire de famille où Camille se bat pour prouver qu'elle peut être une mère comme les autres et qu'elle peut conserver la garde de son fils et ainsi prouver que l'autisme n'est pas un frein au développement d'un enfant.

Une histoire d'oubli où une mère va peu à peu oublier son passé, son entourage et qui décide de s'éloigner tout en faisant face à sa maladie.



Tout ces personnages sont touchants dans leurs faiblesses et leurs quête de vérité, d'amour, de confiance. Mention spéciale à Arthur, petit bout de chou qui va voir sa vie changer, qui nous met du baume au coeur et nous fait sourire, qui assiste spectateur à l'amour naissant entre sa mère et Aurélien.



Un roman feel-good mais qui ne devient jamais niais où l'absence de contact entre les deux personnages centraux, Camille et Aurélien, rend cet amour naissant bien plus sensible et vrai. Un roman où le nom d'une maladie n'est jamais prononcée mais que l'on comprend parfaitement. Ce roman permet de se faire du bien, de sourire !
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Je suis très ambivalente vis à vis de ce livre. Parce que d'un côté j'ai beaucoup aimé, et d'un autre, j'ai été agacée. Surtout parce que certains points sont restés totalement nébuleux pour moi…
J'ai beaucoup aimé la façon délicate et poétique d'ecrire, les passages sur l'hypersensibilité, quand un rien agresse. Ça m'a fait penser à cette enfant, ma fille, pour qui le monde est rempli de sensations violentes. Mais qui s'en sort bien mieux que dans ce livre, une fois qu'on a compris qu'il fallait tester chaque paire de chaussette avant de l'acheter pour être sûrs qu'elles seront portables, et supportables.
J'ai beaucoup aimé la petite romance qui se trame – parce que oui j'ai dit que la romance pure et dure je n'aimais pas ça, mais personne ne peut refuser une gentille histoire d'amour non? -, tout en douceur, lenteur, délicatesse, malgré la violence de l'incompréhension.
Vous savez c'est ce genre de livre où l'on se surprend parfois à avoir un petit sourire sur les lèvres pendant la lecture…
Mais pourtant, comme je le disais, il m'a agacée. La première raison, c'est le fait de dire « ces personnages sont autistes Asperger ». C'est caricatural et peu crédible par endroit. Je crois que pour parler des troubles du spectre autistique, parfois il est nécessaire de faire plus de recherches. Déjà que même les professionnels sont encore parfois dépassé, surtout dans le cas des femmes, là, c'était compliqué de s'y frotter. Après, je comprends bien que c'est un roman, et que rien n'oblige à ce que tout soit crédible. Mais si vous avez déjà lu quelques uns de mes avis, vous le savez, je suis le genre de personnes qui peut aller vérifier au cours de sa lecture d'un roman policier un point d'anatomie, pour être sûre… Donc je pinaille, je sais, mais tout de même.
Le deuxième point, c'est la construction du livre. Je ne sais pas comment travaille l'autrice, mais elle donne l'impression de n'avoir aucun plan, de laisser le livre avancer à son bon plaisir. Certains auteurs fonctionnent de cette façon sans que l'on ne s'en rende jamais compte. Dans notre cas c'est l'inverse, c'est même central au livre. Et c'est ennuyeux. D'autant plus que certains points ne sont pas clairement énoncés et que je déteste ça, je retrouve l'impression que je suis à côté de la plaque, que je ne comprends rien. A croire qu'il me faudrait un lexique, comme l'héroïne de l'histoire… (par exemple pour ceux qui l'ont lu ou le liront, je n'ai pas compris l'histoire de Caroline).
Je concluerai donc en disant que c'est un livre très intéressant, émouvant, mais que si vous êtes à deux doigts du spectre autistique, ça risque d'être un peu décevant…
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