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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après la pièce, du fait que le public criait debout « bis ! bis ! » en arrachant les fauteuils, l'acteur Eusèbe était revenu pour jouer un dernier acte, une courte histoire complémentaire, l'histoire de sa vie.
On a de la chance, le scénario n'était pas de lui, car quand on le laisse raconter en roue libre il devient volubile et incoercible, au point de pousser des esclaves à préférer se faire fouetter sur une galère.

Eusèbe, il a quelque chose qui fait qu'on ne peut pas le haïr longtemps. le candide absolu, la morale incarnée, l'apogée du mimitoumignon qui fait craquer les filles. Il peut l'air de rien retourner les pires crapules du destin scabreux qu'ils s'étaient imaginer et les ramener vers plus de civisme. C'est un véritable Naruto quoi ! Mais qui bastonnerait moins.
Or l'on découvre qu'il a un frère, Fulgence, qui, s'il partage avec Eusèbe 99% de son ADN, est d'une autre trempe. Il est plus marqué par la vie, plus amer et dégourdi. Et si on se penche assez loin, on entraperçoit un fond robindesbois-esque.

Après la conclusion de péripéties qui nous mènent de la fameuse Cour des miracles aux antichambres du pouvoir royal, pointe à l'horizon la possibilité du happy end. Mais ce récit final doit en fait nous amener à la situation d'Eusèbe que l'on connait déjà, et forcément de gros nuages gris s'amoncellent devant le soleil levant du bonheur.
Mais haut les coeurs ! Soleil et pluie, cela génère des arcs-en-ciel. On sait que la « situation » va rebondir comme un ressort pour nous offrir la plus chouette histoire du monde de la BD.

Je ne peux que saluer, faire la révérence et applaudir messieurs Ayroles et Masbou de nous avoir offert cette série solaire. Merci mille fois !
Et un ban pour eux ! Hip-hip-hip, hourra !!!!
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Et voilà, c'est fini ! Ce qui est bien avec ce préquel c'est qu'une fois arrivé au bout cela fait raccord avec le tome 1 et donc… on peut repartir pour un tour !

Qu'en dire ? Rien que la couverture est un spoil (sans parler du titre : « Si ce n'est toi... » ) et donc je n'en dirai pas plus. Enfin, je dois quand même reconnaître que c'est quand même un chouïa plus drôle quand toute la bande est réunie. L'histoire est un peu plus sombre aussi.

Ce qui est bien avec les préquels, c'est qu'il est facile de faire des clins d'oeil à la série principale par l'intermédiaire d'une diseuse de bonne aventure par exemple…

Un gros coup de coeur pour cette série que j'ai découvert et lu cette année. Je ne regrette pas d'avoir suivi le conseil de BazaR : « Lisez ce chef de toutes les oeuvres. C'est un ordre. »

A lire et relire sans modération.





Challenge BD 2020
Challenge cycles/séries 2020
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N'en doutons pas, le Père Noël a du gout, car figurez vous que le matin du 25 décembre dans mes souliers, il y avait le dernier album de la série « de cap et de Crocs » le douzième qui clos cette formidable chanson de geste.

Et l'après-midi même, j'ai enfin pu découvrir pourquoi le gentil lapin Eusèbe fut condamné aux galères à perpétuité. Quoi ! Vous ne me croyez pas ! Vous ne pensez pas qu'un petit lapin blanc puisse être condamné aux galères !

Alors là j'hésite soit je vous plains, cela veut dire que vous ne connaissez pas une des plus belle série bédé que l'on nous ai donnée à lire depuis une vingtaine d'année et c'est bien dommage pour vous, soit je vous envie car après la lecture de cette chronique je suis que vous allez vous précipiter chez votre libraire préféré, vous jeter sur les douze volumes des aventure de Don Lope et Don Armando et ainsi découvrir une oeuvre idéalement écrite et dessinée et surtout très, très drôle.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Conclusion de ce préquel qui lie les aventures d'Eusèbe à la série principale.
On se retrouve à Paris sous Louis XIII et Eusèbe retrouve son frère, Fulgence, roi de la cour des Miracles. Là où Eusèbe est foncièrement honnête et candide, Fulgence est fourbe et violent. le hic, c'est qu'ils se ressemblent, créant ainsi de nombreux quiproquos. Comme de coutume, le destin s'acharne sur ce pauvre Eusèbe, à la morale d'acier mais qui se trouve constamment au mauvais endroit, au mauvais moment et avec de mauvaises personnes, créant méprise sur méprise.
Sur font de toile, les intrigues politiques de Fouchet et Colbert, transformés en canards. Leurs prises de becs, toutes en jeu de mots, nous font facilement sourire. Tout comme pas mal de situations. La réponse "chez mamie" étant le nec plus ultra de cet humour si particulier qui jalonne cette série.
A ces jeux de mots, un vocabulaire d'exception, des mots bien tournés et des références littéraires. Et pour conclure un graphisme magnifique.

Une série à lire et à relire!

Challenge A travers l'histoire 2021
Challenge Séries 2021
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Et voilà le dernier album qui apporte la réponse à la question qui taraude le lecteur depuis longtemps : Comment Eusèbe s'était-il retrouvé dans la chiourme d'une galère ?

Dans Si ce n'est toi ... Nous découvrons enfin le frère jumeau d'Eusèbe, prénommé Fulgence. Il est aussi fourbe et maléfique qu'Eusèbe est naïf et tendre. Fulgence, devenu le Grand Coësre ou roi de Thune, dirige sans états d'âme les bandits de la Cour des miracles. Sa ressemblance physique avec Eusèbe causera bien des tracas à ce dernier.

Nous retrouvons Colvert et Souchet, les deux canards briguant le poste de premier ministre. Leurs disputes créent des situations assez cocasses. J'aime un peu moins le personnage du singe Fagotin.

L'intrigue ne s'essouffle pas. L'assassinat du duc de Limon pourra-t-il être empêché ?

Toutes les bonnes choses ont une fin. La série de cape et de crocs a été pour moi une découverte captivante. J'ai suivi avec amusement, tendresse et émerveillement les rebondissements de cette bande-dessinée mêlant amitié et aventures. Ce dernier tome clôt l'histoire avec habilité.
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Ah, cet Eusèbe...il est décidément trop mignon!
Avec ce second tome dédié à notre petit lapin préféré, la boucle ce ferme et nous savons enfin pourquoi et comment il finit sur la galère où il rencontrera Lope et Armand.
Le dessin est toujours parfait, les détails fourmillent et les personnages sont admirablement traités. Les dialogues, en prose ou en vers, sont riches et savoureux.
L'histoire est prenante et pleine de rebondissements.
Toutefois, si j'ai bien aimé ce tome, je le trouve un niveau en dessous des tomes de la série originale. La naïveté d'Eusébe, délicieuse quand elle est diluée dans une histoire plus riche et où fourmillent les caractères plus tranchés, m'a semblé ici un peu lassante.
Mais bon, je lui pardonne volontiers, il est vraiment trop mignon.
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Dans le tome précédent, nous avions laissé notre cher Eusèbe au fond d'un sac, face à un ennemi qu'il connaît bien. Son frère jumeau, Fulgence. le lapin rejeté par la famille est devenu le roi de la Cour des miracles et il voudrait que son frère arrête de faire le rôtisseur pour se joindre à lui dans la rapine et le crime. « Cette fois, mon frère va trop loin : Je vais de ce pas lui tirer les oreilles ! » (p. 32) Eusèbe ne l'entend pas de cette (longue et douce et blanche et mignonne) oreille. Notre petit lagomorphe pratique le bien avant tout et pas question de se salir les pattes et l'âme dans des tâches assassines. Fagotin, le singe spadassin, a moins de scrupules puisqu'il envoie ad patres le pauvre M. de Lisière, poète oublié, et qu'il se prépare à régler son compte au grand veneur qui aimerait devenir calife à la place du Cardinal qui agonise en son palais.

Les retrouvailles entre frangins ne se sont pas passées le mieux du monde, mais Eusèbe et Fulgence renouent peu à peu des liens et se retrouvent finalement à oeuvrer du même côté : différentes méthodes, but commun (peau de lapin). « Ça alors ! Mais… Fulgence ! ... Cela voudrait-il dire qu'à ta façon, tu combats un peu l'injustice ? » (p. 24) L'on comprend alors que Fulgence n'est pas un simple brigand à la tête d'une horde de voleurs et de faux mendiants, mais un écorché vif qui crie vengeance au nom des pauvres et des opprimés. Sûrement à cause de son passé et de sa triste histoire familiale. « Où étais-tu quand je fus chassé du terrier sous les torgnoles paternelles, sans que nul ne bougeât une oreille en ma faveur ? Où étais-tu ? / Chez Mamie. » (p. 35) Viens là, Fulgence, je vais te faire un gros câlin, moi ! Et l'on comprend enfin comment Eusèbe le choupinou s'est retrouvé aux galères… pour un crime commis par son frère ! Eh oui, comme l'a si bien dit M. de la Fontaine, si ce n'est toi… Ça n'a pas que des avantages de se ressembler comme deux gouttes d'eau.

Eusèbe fait souvent montre d'une candeur un peu niaise, mais il est si adorable et si innocent qu'on lui pardonne tout. Cet album, comme le précédent consacré au petit compagnon des héros de la série de cape et de crocs, regorge de jeux de mots et de traits d'humour à base de lapin. Vous pouvez tous les imaginer, ils sont présents dans les planches de ce volume qui clôt le diptyque consacré au doux et courageux Eusèbe. La dernière image reboucle avec élégance et intelligence sur l'aventure qui permet au mignon lapin de rencontrer ses camarades loup et renard. Et je vais de ce pas relire tous les albums !
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Dernier tome de cette série exceptionnelle. Je pleure. I%o ne me restera que le plaisir de la relecture. C'est en effet une des meilleures séries de BD publiées.
Dans ce tome, tout le passé d'Eusèbe, éphémère garde du cardinal se trouve éclairé...en partie par son frère. Les deux lapins se ressemblent comme deux gouttes d'eau mais on des personnalités très différentes. Eusèbe reste un incorrigible naïf, mais son point de vue finira par l'emporter, même s'il fit au galères.
Cet album aborde sans les montrer les quasiment tous les autres personnages de la série. Pas de doute, les destinées de ceux là étaient écrites et étroitement mêlées.
Les jeux de mots sont toujours présents et subtile. On reconnaît ici où là les paroles d'une chanson d4henri Salvador ou de Chantal Goya, toujours en, lien avec les lapins...
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Et voilà, c'est fini.... et en plus cela fini très bien. le tome 11 m'avait laissé sur une mauvaise impression, et je pense que j'ai bien fait de ne pas m'y attarder.
Et d'ailleurs, c'est à la lecture de ce dernier opus, que je comprends pourquoi le précédent était si "compliqué" à lire avec cette foule de personnages : il fallait cela pour que celui ci soit grandiose.
J'ai enfin retrouvé les bons mots et les références aux personnages de la série principale.
Et j'adore la couverture ! C'est toute la mignonitude d'Eusèbe en une seule image.
Finalement je regrette que ce soit la fin.
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Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou ont créé avec "De Cape et de Crocs" une série majeure du septième art. Roman d'aventure, de cape et d'épée bien sûr, mais aussi de science-fiction, de théâtre, de piraterie et... d'humour ! En choisissant de tirer leur révérence après 10 tomes de bons et loyaux services, les auteurs nous réservaient une surprise : un spin-off ! En effet, l'un des running gags de la série était que le lapin Eusèbe n'arrivait jamais à raconter l'histoire de son arrivée aux galères... Chose est faite désormais avec ce diptyque qui se termine avec ce douzième tome et clôt, paraît-il, définitivement la série.

Si la lecture du onzième tome m'avait laissé un peu sur ma faim, j'avais relu l'histoire complète et avait ainsi mieux saisi tous les éléments semés par les auteurs qui font référence à l'univers de Masbou et Ayroles. Ainsi, une connaissance approfondie de "De Cape et de Crocs" est essentielle pour savourer le sel de cette nouvelle aventure. En cela, le fait que ces tomes soient les onzièmes et douzièmes de la série - ce qui m'avait fait tiquer au premier abord - est justifié. Ce douzième tome multiplie de nouveau les références et s'amusent à ajouter de nouvelles interactions entre Eusèbe et ses futurs compagnons !

Au-delà du fan service, cette histoire se clôt de belle façon. Et même si l'on sait déjà qu'Eusèbe finira aux galères, accusé à la place de son frère, le récit propose un vrai suspense. La tension monte au fur et à mesure des pages. Fulgence va-t-il sacrifier son frère ? Essaiera-t-il de le sauver ?

Bien évidemment, le côté épique des aventures de "De Cape et de crocs" est moins présent ici. Situé entièrement à Paris, il fait la part belle aux intrigues de pouvoir. La politique est au centre des débats. Et finalement, ce n'est pas plus mal. Ces deux tomes possèdent leur indépendance et leurs personnages forts et attachants. Et pendant la lecture, on s'extasie, on sourit, on rigole devant les bons mots des auteurs. Ces derniers vont même jusqu'à faire des références au 11ème tome... Quand à Eusèbe, son côté mignon le sauvera comme d'habitude !

Au niveau du dessin, malgré une ou deux cases qui m'ont fait tiquer, le style de Jean-Luc Masbou fait des merveilles. Ses bouilles sont incroyables et Paris vit de mille feux des hôtels particuliers à la cour des miracles ! Quant à la couleur, elle apporte un plus formidable avec ces oppositions de teintes chaudes et froides si particulières à la série.

Ce diptyque est clairement écrit pour les fans. Les références sont multiples et il faudra de nombreuses lectures pour toutes les voir. Les auteurs enrobent tout cela dans une histoire trépidante faites de personnages aux destinées tragiques. Chapeau bas, messieurs !
Lien : http://blogbrother.fr/de-cap..
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