Au maquis, le moment le plus difficile c'était le matin, entre le lever du soleil et midi. Quand le quadrillage n'existait pas, les opérations militaires, les raids aériens, les pilonnages de l'artillerie, avaient généralement lieu le matin. L'après-midi, et surtout le soir, nous étions relativement tranquilles. Nous étions les rois de la nuit, ombres de laine et de métal sous la lune complice, conquérants de la terre et du vent.