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EAN : 9782377530045
384 pages
Nimrod (11/01/2019)
3.88/5   107 notes
Résumé :
Le parcours sinueux et semé d'embûches de Philippe B. : des frontières de l'ultra-violence et de la délinquance à l'intégration du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale.Philippe B. n’aurait jamais dû se trouver à la place qui fut si souvent la sienne durant ces quinze dernières années : en tête d’une colonne d’assaut du GIGN !Élevé à la dure, son aptitude aux arts martiaux l’amène très tôt aux frontières de l’ultra-violence et de la délinquance. Pourtant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Intéressante à plus d'un titre, cette autobiographie d'un opérationnel du GIGN.
J'avoue avoir eu un peu de mal avec le personnage, surtout au début. On sent qu'on a affaire à un rouleur de mécaniques, limite tête brûlée, pas trop le genre de type que j'affectionne en général. Quand il fait des petits boulots et qu'il explique monter des meubles Ikea à domicile chez des dames pendant que leurs maris sont au travail... , on a bien peur de deviner ce que veulent dire les points de suspension et on lève les yeux au ciel en se disant qu'en plus, on a affaire à un beauf.
Et puis, petit à petit, l'agacement s'estompe. D'abord, on apprend plein de choses sur les procédures du GIGN, mais aussi des anecdotes forcément inconnues, car vécues de l'intérieur par une unité par définition discrète, sur les dessous d'affaires médiatisées et assez récentes (l'auteur a été opérationnel au GIGN de 2003 à 2016).
Ensuite, on éprouve de plus en plus de sympathie pour le personnage qui, malgré ses excès et sa grande gueule, commence à s'assagir, à faire son autocritique, à accepter les remarques de ses collègues et de ses chefs, sans compter son incontestable sens du devoir, son abnégation à toute épreuve et son panache exceptionnel, ce qu'il appelle "l'esprit free fly", que l'on voit un peu dans le film mythique "Point Break extrême limite". En définitive, on a affaire à un grand soldat, et on se dit que pour faire des choses aussi hors-normes, il fallait nécessairement qu'il ait un tempérament hors-normes, même si cela veut dire aussi être un peu agaçant pour le "commun des mortels".
Mais ce qui m'a "intéressé" au delà de tout dans ce livre – j'ai mis "intéressé" entre guillemets parce que le terme le plus juste serait sans doute "consterné" –, c'est qu'il est une démonstration point par point de tout ce qui ne tourne pas rond dans ce pays. Vraiment, un cas d'école.
1) Les politiciens : vous verrez Sarkozy, ministre de l'intérieur, ordonner de tuer un déséquilibré qui s'est en fait avéré être un pauvre type avec une arme factice. Heureusement, les opérationnels ne l'ont pas écouté. Vous verrez aussi Rachida Dati, ministre de la justice, ordonner de ne pas tirer sur un preneur d'otage extrêmement dangereux à la prison de Fleury Mérogis. Fort heureusement, là encore les opérationnels ne l'ont pas écoutée.
2) Les médias : vous verrez un hélicoptère de BFM TV filmer en direct le site où les frères Kouachi se sont retranchés, leur révélant probablement les positions du GIGN.
3) le management : vous verrez toute une mafia de chefaillons incompétents se préoccuper de leur carrière bien plus que du bien public ou de celui de leurs hommes, et même un colonel se comporter de façon totalement indigne (niveau cour d'école maternelle) en fonction de ses petits préjugés personnels. Vous verrez que dans l'armée française, on est décoré quand on arrête un pick pocket dans le métro, si tant est que la presse en parle, mais que par contre, quand on risque sa peau dans une prise d'otage qui reste confidentielle, on n'a même pas le droit à un mot, et on est snobé par les ministres. Et plus les chefs sont haut placés, plus ils sont nuls.
4) La lourdeur administrative : vous verrez une véritable armée de gendarmes surentraînés, avec médecins et infirmiers de guerre, rester coincés dans leur caserne à 200 mètres du Bataclan, en plein massacre, parce que le 11è arrondissement de Paris "ne fait pas partie de la zone gendarmerie, mais de la zone police."
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GIGN, confessions d'un ops de Philippe B avec Jean-Luc Riva
Connaissant bien l'institution de la Gendarmerie Nationale, mes premières impressions à la lecture des premiers paragraphes de ce livre m'ont ramené quelques années en arrière et je me suis posé la question est-ce-que j'aurai signé l'acte d'engagement dans l'institution de Philippe B, au regard de son parcours sinueux et semé d'embûches et ce n'est qu'euphémisme de sa jeunesse à la limite de la délinquance. Cette réflexion je n'ai pas été le seul à l'avoir lorsque l'on lit qu'entre le moment ou Philippe B dépose sa candidature qu'il est reçu aux tests de sélection et celui ou il reçoit son ordre de convocation pour rejoindre l'école de formation de la Gendarmerie deux années se sont écoulés, alors qu'il est issu du 1er RCP. L'on comprend aisément les atermoiements de sa candidature au regard de son parcours, ses relations, ses petits boulots, son passé . S'il n'avait pas trouvé une oreille attentive et complaisante, le destin de Philippe B aurait été tout autre.
Forgé tout jeune à la suite de la vision de l'assaut par le GIGN historique celui de Christian Prouteau, Philippe B alors qu'il a seize ans n'a qu'une idée en tête servir au GIGN. Mais, on entre pas au GIGN comme cela, même si l'on s'est forgé une armure de combattant, il faut d'abord rejoindre une unité ce sera l'escadron14/1 de Satory au plus proche du GIGN, puis réussir la sélection impitoyable du GIGN. En lisant ce livre vous verrez qu'il faut pour réussir les épreuves des aptitudes physiques indéniables, mais aussi intellectuelles et un mental à tout épreuve. Lors de cette sélection Philippe B sort parmi les premiers de la promotion. L'entrée au groupe se dessine malgré l'opposition formulée par les psychologues en raison d'un profil atypiques et de ses nombreuses erreurs de jeunesse. Comme ce sont les instructeurs, le terrain, qui ont toujours le dernier mot et c'est ainsi que les instructeurs pensant pouvoir canaliser et contrôler l'énergie de Philippe B lui ouvrent les portes étroites du GIGN pour en faire un ops. de 2003 à 2018, Philippe B, nous invite à le suivre en opération, en entraînement, en mission à l'étranger, sur l'eau dans les airs aux contacts des forces spéciales du monde entier avec un incontestable sens du devoir et de l'abnégation et un esprit Free Fly, revendiqué. Sa motivation malgré ses nombreuses blessures est intact. Philippe B, partira à chaque mission en se rappelant la phrase d'un de ses instructeurs «  suis je utile ». Utile il le sera assurément démontrant un caractère bien trempé et un tireur hors norme. Chûteur opérationnel, instructeur en sport de combat et là l'on se dit que l'on ne voudrait pas le rencontrer sur un ring ou ailleurs,notamment avec sa spécialité de gifle au menton,Philippe B raconte tout au long de ce livre son rôle dans chaque mission. Bien qu'il ne soit pas seul et qu'il dit faire partie d'un groupe, j'ai eu par moment du mal à ne pas penser qu'au travers de ce livre, il tirait un peu trop la couverture à soi. Sans dévoiler, obligation de réserve oblige, Philippe B nous livre ses Retex des missions accomplis au sein du groupe mais aussi ses réflexions en dehors de tout filtre sur Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur, Rachida Dati ministre de la Justice, dans deux opérations ou heureusement les Ops du GIGN ne les ont pas écoutés. Puis, il démontrera preuves à l'appui le management de carriéristes au sein de l'institution , les relations difficiles avec des officiers responsables de services opérationnels militaires, les difficultés rencontrés lors de prises d'otage à cause de médias télévisés diffusant en direct à partir d'un hélicoptère les préparatifs d'intervention du GIGN, dévoilant leur position lors de l'affaire des frères Kouachi. Sans omettre la lourdeur administrative et notamment la compétence territorial de compétence qui a montré son absurdité lorsque les gendarmes avec des médecins et infirmiers spécialisés dans les blessures de guerre restent cantonnés à 200 m du Bataclan soumis à un attaque terroriste ne pouvant intervenir car les faits se déroulent en zone police !!!
le 6 décembre 2018 Philippe B, a fait ses adieux aux armes en allant saluer une dernière fois le drapeau du GIGN représentant son engagement et portant dans ses plis le sang versés par onze ops tombés lors de missions ou à l'entraînement depuis la création du Groupe . Les témoignages réunis à la fin de cette ouvrage, vous donnerons un tout autre éclairage sur Philippe B qui quittant l'uniforme bleu foncé du Gign, devient Aton pour le cinéma. «  le Gign, la gendarmerie, la carrière s'arrête. Un nouveau départ et une ancienne passion, la première ressurgit le cinéma ».
Avant de clore ce livre, Philippe B, avec son franc parler distillera quelques conseils, pour ceux qui restent et pour les autres, aux Ops. Aux futurs officiers. A la gendarmerie, aux responsables politiques présents et à venir. «  N'oubliez jamais d'où vous venez, ne doutez jamais de votre utilité mais sachez vous remettre en question «  Suis je utile ? » Assurément Philippe B, l'a été et si vous voulez vous aussi connaître une facette du GIGN, au regard du parcours de Philippe B, ce livre est fait pour vous. Bien à vous.
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C'est en franchissant les premières pages de ce bouquin que je rencontre VRAIMENT Philippe B. : Un gamin élevé à la dure, d'abord malmené par ses camarades avant de s'investir dans les sports de combat qui lui permettront de se défendre, mais en rendant les coups de manière disproportionnée, ce qui lui vaudra bien des problèmes à plus ou moins brève échéance… Un passionné de cinéma qui se découvre une toute autre vocation devant son poste de télévision à la fin de l'année 1994, lorsqu'il assiste à l'assaut du GIGN qui mettra fin à la prise d'otage du Vol Air France 8969 sur le tarmac de l'aéroport Marseille-Marignane.
C'est en poursuivant ma lecture rapidement devenue addictive que je comprends VRAIMENT Philippe B. : Un jeune homme qui ne nourrit plus qu'une seule ambition, celle d'intégrer « le Groupe », celui du GIGN aussi emblématique que légendaire, qu'on croit connaître alors qu'on sait seulement qu'il est spécialisé dans la gestion des crises les plus extrêmes. Un spartiate né, dont le courage et la motivation, la résilience et l'abnégation, le travail et la détermination forcent le respect au fil des pages et des chapitres. Car s'il fait preuve de capacités physiques exceptionnelles et d'un mental d'acier, ses erreurs de jeunesse ont bien failli lui coûter son rêve : il n'y a que l'estime de ses instructeurs pour lui sauver les miches, persuadé de ses compétences comme de sa force de sa caractère, confiant dans leurs capacités à le canaliser… Une confiance dont il saura se montrer digne tout au long de sa carrière, des tests de sélection jusqu'en opération en passant par l'éprouvante formation et les incessants entraînements…
Plus que Philippe B., je comprends également ce « Groupe », le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale qu'il a tant voulu intégrer au terme d'un véritable parcours du combattant (à employer au sens propre comme au sens figuré), une véritable équipe dont chaque membre se doit d'être utile, au sein duquel ces impressionnantes « machines de guerre » n'en demeurent pas moins des hommes, dotés d'une profonde humanité que l'on découvre notamment lors des épreuves qu'ils ont malheureusement à traverser. Des « machines de guerre » oui, dont la mission première n'est pas de tuer contrairement à certaines idées reçues, mais bien de neutraliser la menace face à laquelle ils sont appelés : Ainsi une mission n'est véritablement réussie que lorsque toutes les vies sont épargnées : Celle des victimes et du « voisinage » bien entendu, mais aussi celle du forcené… Et la leur, car il s'agirait de ne pas les oublier comme peuvent le faire parfois les politiques et les médias… En effet, si l'on comprend au gré des propos de Philippe B. que ces soldats exercent un métier passion et s'y dévouent corps et âme, de manière presque sacrificielle sans même y penser, l'homme se livre ici sans filtre ni langue de bois, mais toujours avec respect pour nous montrer l'envers du décor en son entier.
C'est donc en achevant ce bouquin que je découvre à quel point Philippe B. s'avère VRAIMENT inspirant et que le petit album photo prend alors tout son sens : Parce que j'ai croisé la route d'un homme qui croit en ses rêves et se donne les moyens de les réaliser. Avec ma stature de nain de jardin et mon appétence certaine pour la pâte tartiner, vous vous doutez bien que je n'ai jamais nourri la moindre prétention à embrasser pareille vocation, et pourtant j'ai trouvé ce bouquin bigrement intéressant, enrichissant et instructif. Parce qu'il nous fait découvrir les coulisses d'une unité d'élite composée d'hommes d'exception, mais surtout parce qu'il nous démontre « qu'Impossible n'est pas une fatalité, c'est un défi » !
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Difficile d'arrêter la lecture de ce livre, j'ai eu la mauvaise idée d'ouvrir la première page un soir un peu tard. Mes cernes s'en souviennent encore, je l'ai trouvé passionnant. Facile à lire, didactique dans sa philosophie, riche d'expériences, plein d'énergie et de recul. C'est peut être le reflet de l'auteur d'ailleurs ?

J'ai trouvé une histoire d'homme, voire une histoire d'âme, non pas que le livre parle d'anges, très loin de là, on y entend violence, guerre, fraternité masculine, dépassement de soi, prise de contrôle sur soi et sur les autres, mais de l'énergie qui pousse la personne à avancer, aller plus loin, là où son regard est posé. Un récit de pugnacité d'un guerrier qui cherche finalement de manière humaniste à faire émerger une certaine justice.

Une sorte de réponse brutale à la brutalité du monde dans des situations qui deviennent extrême, avec une posture à la fois très technique, cadrée par une hiérarchie quelquefois égotique, diplomatique voire politique, qu'on peut souvent rapprocher de clichés caricaturaux tant au niveau des actes que des personnes mais aussi empreinte d'une probité, d'une humanité profonde, d'une humilité qui peut échapper lorsqu'on s'arrête à la croûte de testostérone qui entoure le personnage.

Loin de moi l'idée d'y trouver un mentor ou d'un exemple à suivre, bien des choix sont discutables, chacun y trouvera son avis, mais je souligne l'énergie de l'homme, ce qui le pousse, la manière dont il perçoit, ressent, et je trouve rarement ce reflet qui me parle. D'où mon plaisir.
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Philippe B. est un ancien du GIGN ayant participé à de multiples missions à haut risque pour son pays. On découvre dans ce livre les coulisses de l'unité d'élite de la gendarmerie, prête à parer à toutes les situations, sur tous les terrains, où l'entraînement est permanent et la moindre erreur peut être fatale. Autant dire que pour l'auteur, tenant plus de la tête brûlée que du bon petit soldat, c'était pas gagné d'avance.
Embarquez avec ce militaire pas comme les autres et découvrez dans ce livre ses expériences et les enseignements qu'il en a retiré.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[Attentats du 13 novembre 2015]
Les sections d'alerte se préparent, avec pour chacune d'elles un médecin et un infirmier formés aux blessures de guerre. Ce sont 45 hommes qui sont prêts à partir sur le champ, mais qui restent pourtant l'arme au pied à Satory en attendant un ordre de notre direction.
Ce même soir à 21 h 36, 30 gendarmes de l'escadron 31/7 de Rennes qui sécurisent le domicile privé du premier ministre entendent des coups de feu rue de Charonne, à quelques pas de là. Ils se précipitent pour découvrir qu'une fusillade vient de se produire au café La Belle Équipe [...] Le capitaine qui les commande est alors informé qu'une tuerie se déroule au Bataclan. Il rassemble ses hommes pour foncer vers les lieux [du] drame, rend compte de son déplacement à la préfecture de police, mais un ordre tombe qui l'arrête dans son élan : restez sur place, vous n'êtes pas en zone gendarmerie !
[...]
J'arrive moi-même au groupe vers 22 h 05, et vois notre convoi de sections d'alerte quitter notre base à 22 h 40. Ils seront à Paris, à la caserne des Célestins – et à proximité du Bataclan – à 23 h 20. Parmi eux, des anciens d'Afghanistan, d'Irak [...] Ils sont tous opérationnels à 200% et qualifiés aux soins de premiers secours sur blessures de guerre. Ils sont accompagnés d'un médecin et d'un infirmier, mais ils vont rester cantonnés à la caserne des Célestins toute la nuit. Une honte !
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Je continue à m'approcher jusqu'à arriver à moins de 50 mètres de l'objectif. J'avance encore, grimpant un étroit chemin et ignorant les hommes de Camara qui palabrent sous les kékés. Je me concentre sur l'antenne qui ne se trouve plus qu'à quelques pas...
Tout à coup, une petite tête apparaît émergent d'un trou, celle d'un enfant ! En une fraction de seconde, je réalise qu'il s'agit d'une vieille antenne satellite militaire reconvertie par des gamins en symbole de la base secrète où ils jouent aux soldats, au milieu des ordures...
Et dire que nos stratèges de salon, à des milliers de kilomètres de là, étaient prêts à faire décoller un nouvel avionet à brûler des tonnes de kérosène pour photographier une fois encore un dépôt d'ordures !
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[Après une prise d'otage à la prison de Fleury Mérogis où l'auteur a dû abattre le détenu pour sauver l'otage]
Quand nous revenons à la rotonde, Rachida Dati [ministre de la justice] s'approche pour nous féliciter. Mais quand Favier lui annonce que j'ai réalisé le tir, elle ne me dit pas un mot et m'ignore comme si je sentais le soufre.
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Quand nous arrivons enfin au commissariat pour ma déposition, la nouvelle a déjà fait le tour des bureaux.
"Eh, les gars, il y a un type qui vole un sac dans le métro et devinez sur qui il tombe ? Sur un mec du GIGN ! Pas de bol !"
Lorsque j'arrive au Groupe, le général Orosco m'apprend que la nouvelle a fait le tour de Paris et que le directeur de la gendarmerie m'octroie même une citation à l'ordre du régiment ! Je suis sur le cul... Dire qu'on me récompense pour si peu alors qu'on m'avait négligé pour l'opération de Fleury-Mérogis ! [Il avait sauvé un otage en abattant son ravisseur] Allez comprendre...
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[janvier 2015, les frères Kouachi sont cernés à l'imprimerie de Dammartin en Goële]
Un hélicoptère ! Ce n'est pas l'un des nôtres, mais celui de BFM TV, qui tourne au-dessus de la zone. Nous apercevons le cadreur, caméra au poing et porte ouverte, comme s'il filmait le tour de France. Au bout de vingt minutes de ce manège, on ne s'entend plus ! La colère monte chez les "ops" qui se préparent à lui tirer une grenade à fusil inerte, histoire de le faire déguerpir. Se rend-il compte qu'il devient l'allié objectif des terroristes en transmettant des images en direct de nos emplacements ?
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