Mauvaise pioche pour ce livre.
Les livres que j'ai aimés, m'ont souvent permis de découvrir et de m'intéresser à d'autres choses. Grace à Outlander, je me suis intéressée à l'Ecosse, son histoire, ses clans, sa culture. Pareil pour Harry Potter. du coup je me suis dit que ce livre pourrait jouer le même rôle et m'apporter de nouvelles informations.
Ce livre se divise en quatre parties, correspondants à l'une des maisons de Poudlard. Chaque partie est divisée en chapitres et aborde une thématique plus ou moins liée aux valeurs de leur maison, ainsi chez Gryffondor on abordera le courage et l'amitié tandis que chez Serpentard on parlera plutôt de l'ambition et de la nature du mal. Chaque chapitre est écrit par un auteur différent.
Je suis une potterhead assidue et je trouve que si on a la prétention d'écrire un livre ayant pour titre Harry Potter et la philosophie, il faut maitriser son sujet. Je ne peux pas juger de la partie philosophie car les quelques notions apprises à l'école n'ont pas laissés d'empreintes dans ma mémoire. C'est pour cela d'ailleurs que je m'intéressais à ce livre…
Mais il y a des monstruosités (non, non, je n'exagère pas ^_^) dans les références sur Harry Potter. Je ne relèverai ici que deux éléments flagrants, mais j'ai plusieurs fois tiqué sur les propos au cours de ma lecture. La première chose qui m'a fait bondir, c'est le titre d'une partie du bouquin : Poudsouffle. Au départ je pensais qu'il s'agissait d'un jeu de mot… mais étant donné que les 3 autres parties portent le nom correcte des maisons de Poudlard, c'est bel et bien une faute, Poudsouffle au lieu de Poufsouffle, qui se répète à chaque entête du chapitre ainsi que dans la table des matières. Personne n'est à l'abri d'une faute, moi la première, mais là je trouve quand même que c'est fort étant donné que c'est le titre d'une partie du livre et pas simplement un mot perdu dans une phrase.
La deuxième chose, qui à complètement discrédité le livre à mes yeux, se trouve dans l'extrait suivant : Transplanage : le transplanage peut se révéler dangereux et semble assez difficile à exécuter. Des accidents peuvent se produire : atterrir dans des murs ou sur des gens ou, pire, se retrouver « désartibulé » (une moitié du corps est téléporté, tandis que l'autre reste sur place). le transplanage est en tous les cas un moyen de transport brutal : « Ce fut immédiat : Harry eut l'impression qu'un crochet l'avait brusquement attrapé par le nombril en le tirant irrésistiblement en avant. Ses pieds avaient quittés le sol et il sentait la présence de Ron et Hermione à ses côtés, leurs épaules se cognant contre les siennes. Ils filaient droit devant, dans un tourbillon de couleurs et un sifflement semblable à celui du vent. Son index était collé à la botte qui semblait attirer comme un aimant. Et soudain… ses pieds retombèrent brutalement sur le sol. »
Alors je veux bien, mais il ne faut pas être accro à Harry Potter pour connaître la différence entre un déplacement en portoloin et un transplanage !
Certains articles m'ont tout de même amené à réfléchir aux thèmes abordés. Durant la première moitié du livre, j'ai essayé de suivre sérieusement les propos tenus même si certaines théories philosophiques étaient un peu trop pointues pour mon niveau. J'ai été beaucoup moins attentive dans la deuxième partie et si j'ai fini le bouquin, c'est plus pour le principe qu'autre chose.
Au final, même si le livre peu amener des réflexions intéressantes, je reste surtout très déçue de la qualité du texte qui était mal documenté et d'un niveau inconstant.
Challenge multi-défis 2018(42)
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Chaque personnage est jugé en tant qu'individus, en bien ou en mal. Ce sont leurs choix personnels qui font d'eux ce qu'ils sont -et non leur sexe. Un tel univers est le décor d'une merveilleuse histoire, et les Moldus gagneraient à s'en inspirer pour construire leur réalité.
En considérant la magie comme une anormalité monstrueuse, Petunia a transformé sa jalousie et son complexe d'infériorité en haine et en mépris.
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Dès la première page, elle apparaît convaincue que son rejeton de onze ans, obèse, stupide et cruel, Dudley, « est le plus bel enfant du monde ».
Quand nous disons que nous aimons les glaces, tout le monde comprend que nous voulons dire que nous aimons en manger ! Ce serait un peu inquiétant de vérifier la température du congélateur pour nous assurer que notre glace chérie est confortablement installée.
Si Poudlard est un endroit fondamentalement bon, en quoi Serpentard y est à sa place, avec sa galerie de bras cassés ?
Associée à ses autres qualités, l'honnêteté d'Harry lui permet d'envisager son existence sous un jour optimiste, sans jamais se bercer d'illusions.