Les Strates

1ère BD autobiographique de Pénélope Bagieu.
On retrouve avec plaisir l'humour de cette autrice, en cheminant avec elle au gré d'étapes ou d'anecdotes de son enfance, sa jeunesse.
Un très bon moment, des anecdotes pleines d'humour et de sens pour ceux qui ont été enfant/jeune dans les années 1980 !

J'ai connu @penelopeb il y a des années de ça. À vrai dire, je crois bien que je vivais encore chez ma mère (ça remonte tout ça). Elle tenait un blog sur lequel elle se grimait en renard pour raconter son quotidien.

J'avais tout de suite accroché à sa patte artistique et à ses coups de gueule et c'est tout naturellement que j'ai continué à suivre ce qu'elle faisait au fil des années.

Pénélope Bagieu, on la connait surtout pour « Les culottés ». Mais elle a fait plein d'autres choses (dont une adaptation en BD de « Sacrées sorcières » de Roald Dahl qui est juste sublime).

Avec « Les strates », Pénélope se livre à ses lecteurs. C'est un récit autobiographique qui nous permet de découvrir un petit peu qui elle est. Les évènements marquants de sa vie qui l'ont construites.

Que ce soit l'amour qu'elle portait à son chat, aux premiers attouchements dans le métro… c'est une réalité qui arrive à tant de filles, de femmes et Pénélope en parle ouvertement. C'est important.

Et quand on la suit sur les réseaux sociaux, que l'on voit ses prises de positions au quotidiens, on comprend mieux comment cette petit fille est devenu cette femme engagée.

Le format carnet à dessin donne encore plus un côté intimiste à l'oeuvre. Comme si on accédait véritablement à son journal intime. On est ému avec elle quand elle perd son chat, on a la nausée quand elle nous dévoile un moment grave de sa vie.

On a vraiment l'impression de passer la tête par la porte de sa chambre et d'assister à ses confidences.

En plus d'être un très bel ouvrage à tenir dans les mains, c'est aussi un beau récit intimiste qui sait qui faire rire autant qu'énerver ou encore attrister.

Si tu connais Pénélope Bagieu, je te le recommande vivement !

Il y a un côté Tanigushi avec cette quinzaine de rubriques biographiques. Peut-être à cause de la première qui parle du chat qu'elle a reçu quand elle était fillette. Touchant, sincère, intime, drôle. Son premier chat, ses premiers amours, ses premières vacances au ski, l'amitié, le deuil. Peut paraître banal dit comme ça, mais croqué par Pénélope Bagieu, c'est truculent, d'autant que ça nous rappelle notre jeunesse. Strate, définition 2 que je préfère : Chacun des niveaux, des plans imaginaires qui, accumulés, superposés, sont constitutifs de quelque chose : les strates de la personnalité. Une vraie culottée !

C'est un recueil d'histoires courtes, de planches à sketches et d'illustrations au format Bande Dessinée en noir et blanc. La grande majorité des anecdotes étant autobiographiques, "Les strates" est plus autocentré sur Pénélope Bagieu que ses précédents ouvrages. On retrouve bien son trait simple et décidé, son ton aussi touchant que caustique, son comique de situation et son humour bien encré dans la réalité, l'expérience en plus !

Je suis plus ou moins le travail de Penelope Bagieu depuis son blog Ma vie est tout à fait fascinante, les Culottées, California Dream, etc.
J'ai emprunté les Strates hier, l'ai lu dans la foulée.
C'est une excellente écriture autobiographique, profonde malgré des sujets semblant parfois superficiels (bref, la vie). Mon âge me rapproche de Penelope, ainsi que certaines expériences vécues. Elle m'a incitée à porter un regard tendre sur mon adolescence, et bienveillant sur la femme que je suis devenue.
C'est (encore une fois) de la grande BD autobiographique contemporaine, avec des trouvailles graphiques efficaces et pertinentes. Je voudrais lire des tomes 2, 3, etc.

Au travers d'une quinzaine de récits de ses 5 à ses 25 ans, Pénélope Bagieu, autrice de bandes dessinées comme Culottées, Sacrées Sorcières ou encore California Dreamin', se raconte dans un premier récit autobiographique.

Le parti pris est de nous présenter les épisodes d'une manière non chronologique, qui semble un peu décousue mais dont la structure fait assez vite sens. le format carnet de croquis de l'objet livre et le choix du noir et blanc donnent une bd proche du carnet de souvenirs dessinés. Sur une période définie, l'autrice nous invite à voyager dans ses souvenirs, liés non pas par une structure chronologique classique mais par une certaine cohérence qui articule entre eux des épisodes choisis.

Dans ce récit autobiographique, Pénélope Bagieu ne se contente pas de raconter de manière légère des souvenirs mièvres ou pseudo révoltés. Elle nous partage ses fragments de vie avec habileté car sa force est de savoir les retranscrire avec l'intensité avec laquelle elle les a vécu mais aussi avec ce que le temps passé depuis lui a permis comme recul et analyse.

Le choix du titre, loin d'être anodin, fait totalement sens quant à la vision de l'autrice sur ses souvenirs. Ce ne sont pas des chapitres de sa vie mais bel et bien des strates, des couches sédimentées de soi successifs de ses 5 à ses 25 ans qui sont constitutives de la jeune femme qu'elle est devenue à la fin de l'album mais aussi de l'autrice reconnue et engagée d'aujourd'hui.

Un récit touchant, drôle, révoltant et intelligent, qui nous fait découvrir avec pudeur et délicatesse vingt années de la vie de la jeune Pénélope, devenue aujourd'hui la grande autrice de bd engagée, dont le travail a été récompensé du prestigieux Eisner Award en 2019. Un voyage dans ses souvenirs que l'on termine avec un goût de trop peu, mais aussi avec l'espoir d'une suite sur les coulisses de sa carrière et d'une oeuvre qui n'a pas fini de nous étonner.

Le dernier roman graphique de Pénélope Bagieu, Les Strates, est autobiographique.
On aurait pu l'imaginer simplement léger et teinté d'humour, il est bien plus que cela.
En effet, il est question de ses souvenirs d'enfance et d'adolescence et elle retrace dans son livre des situations cocasses mais également ses chagrins et des souvenirs douloureux, sombres, certains restés cachés, tus, sur le moment.
Le dessin en noir et blanc, ce style épuré, ce livre au format d'un carnet (comme si l'on ouvrait son journal intime) rend cet ouvrage touchant.
Je pensais passer quelques instants légers à lire ce roman graphique, j'ai été finalement très émue par la plupart des histoires que Pénélope Bagieu nous livre.
J'ai beaucoup aimé.

Être une femme d'aujourd'hui, c'est aussi être une petite fille et une adolescente d'hier. Pénélope Bagieu revient sur son histoire, sur des épisodes qui l'ont marquée. On y trouve donc des petites tranches de vie, que ce soient des joies du quotidien ou des mauvais souvenirs.
Pour le dessin, le trait de Pénélope Bagieu est assez facilement reconnaissable. Ici, tout est en noir et blanc et cela rajoute une tonalité « souvenirs du passé ».

A peine acheté, déjà lu. J'aime l'ambiance des BD de Pénélope Bagieu, son style de dessin, ses textes, je passe toujours un bon moment et encore une fois je ne suis pas déçue !
Celui-ci me parle forcément je suis de la même génération donc les souvenirs musicaux et sociaux sont similaires.
Elle nous raconte des bribes de sa jeunesse, nous livre quelques travers. Elle raconte avec humour et beaucoup de recul des évènements qui sont souvent mal vécu à l'adolescence.

J'ai trouvé aussi très sympa le format avec cette couverture souple et l'élastique qui l'entoure.

Je recommande !

Pénélope Bagieu se raconte dans une quinzaine d'histoires courtes, en noir et blanc. Son enfance. Son adolescence. Des bribes de souvenirs amenant à la femme qu'elle est aujourd'hui.
Elle zoom ainsi sur les quelques évènements marquants de sa vie. le lien qui l'unissait à son premier chat…totalement givré. Les seins qui poussent… ou pas. Les premiers émois amoureux….et les râteaux qui vont avec. Etc, etc….
Les Strates, c'est moi, c'est toi. Chacun s'y retrouve à un moment donné. Ces expériences de vie qui font ce que nous sommes aujourd'hui. Reste à se dire que c'est du passé. L'horloge a tourné.
Une lecture qui donne du baume au coeur, qui nous dit « OK, c'est moche l'adolescence mais maintenant j'me kiffe ». C'est beau. Ça fait du bien. Et il faut absolument le lire.

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