Les Clones, tome 2 : Les yeux sans visage

Un grand merci à l'auteur pour l'envoie de cette nouvelle incroyable.

Ici nous suivons Nathalie qui se confie sur une bien étrange histoire. L'auteur construit rapidement son intrigue en nous jetant dedans. le fait qu'il insiste sur la vérité de l'histoire m'a happé et m'a poussé à être des plus attentives.
Bien vite, nous comprenons de quoi il s'agit, ce que fait Nathalie mais, on ignore pourquoi.
J'ai découvert un passé bien triste et traumatisant que l'auteur nous raconte en détail pour bien nous faire comprendre. le personnage principal nous raconte son histoire avec un sentiment d'urgence, de terreur et d'inquiétude. Les évènements qu'elle semble avoir déjà vécu sont relatés rapidement avec le plus de détails possibles sortant de ses souvenirs. On sent immédiatement la détresse et la peur dans ses paroles et ça m'a bouleversé. On comprend Nathalie et on compatit avec ce qui lui est arrivé. N'aurait-elle pas mieux fait de rester dans l'ignorance ?
Il n'y a aucune seconde de répit.
Mêlant fantastique et science fiction, les scènes ont un goût d'étrange. J'ai été attiré par le thème du clonage qui n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de lire.

Gaëtan Ballester a déjà publié une première nouvelle sur le clonage, sur la technique, mais aussi et surtout, ce qu'elle représente pour la société, le gouvernement et son contrôle. Cette “suite” a tout autant d'intérêt de distraction, de culture et de projection. Ces derniers jours, j'ai entendu une réussite médicale de greffe animal sur un humain, première expérience où un rejet direct n'a pas lieu. Alors je me suis dit que c'était la parfaite occasion de continuer la série Les clones, grâce au partenariat avec l'auteur. Cette fois, nous sommes avec un trouble, la prosopagnosie. Les personnes atteintes ne peuvent reconnaître les visages des personnes qui les entourent, alors ils ont recours à des stratèges afin de tenter d'identifier les personnes avec qui ils partagent leurs quotidiens. L'auteur émet une hypothèse, si elle n'est prouvée, le clonage peut il répandre ce trouble atteignant un faible pourcentage d'humains actuellement...

Nathalie était en Bretagne, avant ce début d'année scolaire. Elle a préféré s'en éloigner. Nathalie n'a rencontré que deux ou trois fois Benoît dans les couloirs, et pourtant, elle a été appelée à l'identifier, devant le lycée, sans tête. Une autre élève a également eu besoin d'elle ce jour-là, blessée au cou par un compas. L'infirmière s'en est tenue à l'agression de la lycéenne, puis au suicide du garçon, alors que la lycéenne, dans un geste défensif, l'a fait basculé par la fenêtre. Une vie a déjà été prise, pas la peine d'en perdre d'autres...
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Aujourd'hui, je reviens pour vous parler d'une nouvelle qui m'a gentiment été envoyée par l'auteur que je remercie, il s'agit des Clones le Tome II ; les yeux sans visages

Comme pour le tome 1, j'ai adorée le format. Je me suis laissée embarquer dès les premières pages dans l'histoire.

Dans ce tome, je m'attendais plus ou moins à cette fin en étant totalement surprise. Nous arrivons dans la suite du tome 1 avec les enfants.

L'histoire de cette infirmière scolaire qui fait des découvertes qu'elle n'aurait certainement pas dues m'a perturbée.

La plume est si fluide que l'on ne sait plus s'il s'agit de fait réel ou si on est toujours dans l'histoire et c'est ce qui, pour moi, rend cette nouvelle si addictive.

En conclusion, j'ai encore une fois adoré ce format, la lecture est fluide et la plume de l'auteur est toujours autant addictive.
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Dans la continuité de la première nouvelle parue, cette dernière nous offre davantage de pages à dévorer.

Je me répète, mais : " La plume est intéressante et change en fonction de qui la dicte. L'auteur en plus de maîtriser la diction de ses personnages, a le sens du suspense et sait comment doser l'information ".

C'est rythmé à souhait et le concept est intéressant. La tension est à son comble.

La seconde nouvelle laisse planer un mystère jusqu'à la dernière page et laisse à penser que l'auteure se pense paranoïaque (ou pas…). Un puzzle semble se mettre en place et révéler un semblant d'image, à laquelle manquent certainement toujours quelques pièces.

" Une découverte très sympathique, qui m'a saisi, le peu de temps qu'elle a durée "
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