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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout a été dit sur Illusions perdues. Alors je n'ajouterai que deux mots : la puissance et le génie.
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Au risque de me faire des ennemis, mes abonnés me quittant l'air dégoûté, l'opprobre publique et néanmoins littéraire retombant sur mes frêles épaules, je l'avoue très humblement : je ne suis pas un grand amateur De Balzac. Illusions perdues n'est que mon sixième Balzac. Mais je fais des efforts. J'insiste. Je sais profondément que ça vient de moi. Pas de lui. Si Balzac était si mauvais, ça se saurait depuis deux siècles tout de même.
Ce billet s'adresse donc en priorité aux cancres de mon acabit pour qui la littérature ne commence qu'après guerre (reste à savoir laquelle).
En mai dernier, hospitalisé durant une semaine (mais cependant en pleine forme : l'existence a parfois de ces paradoxes juteux), je me suis dit que c'était le moment idéal pour entamer les 800 pages d'une écriture soutenue, augmentée par les récurrentes notes du bas de page inhérentes à ce genre d'ouvrage.
Donc, chers ami(e)s n'hésitez pas une seconde. Lancez-vous ! Vous n'allez pas le regretter.
Illusions perdues est certes un sacré pavé, truffé de références d'une époque que nos propres grands-parents n'ont pas connue. Mais ce roman est d'une actualité brulante sur la condition humaine, la volonté de réussir à tout prix face à une certaine éthique. le journalisme du XIXème n'est pas si éloigné de nos médias contemporains. Il traite de l'ambition comme rarement un ouvrage ne l'a fait. Il met en scène une galerie de personnages que l'on retrouve à chaque époque. C'est une référence.
Ce roman nous parle, presque deux cents ans après sa parution. C'est peut-être cela qu'on appelle un chef d'oeuvre.

Juste une objection, votre honneur : on nous a tellement rebattu les oreilles sur les bancs de l'école communale avec les sacro-saintes règles grammaticales, piliers de la langue écrite, le respect de la syntaxe, fondation de l'art d'écrire, l'accord des temps et des participes, une considération sans borne de l'orthographe. Alors quand, dans ces fameuses notes de bas de page (ou ici, de fin d'ouvrage), on nous assène que Balzac réinvente la grammaire française en usant systématiquement d'un « c'est les principes modernes » en place du « ce sont les principes modernes », je me permets de doucement rigoler.
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu Balzac, le dernier en date ayant été le père Goriot que j'avais trouvé incroyable, d'une facilité de lecture impressionnante.

Illusions perdues a été au contraire un véritable challenge : j'ai vraiment eu beaucoup de mal pendant toute la première partie, où une simple action - Lucien Chardon, jeune homme de milieu modeste épris de poésie, devant se rendre chez Mme de Bargeton pour réaliser une lecture de ses poèmes - demande toute une série d'explications et de descriptions sur le monde de l'imprimerie (l'ami de Lucien, David Séchard, étant devenu le propriétaire de l'imprimerie de son père) et sur la vie d'Angoulême. Par trop de précisions, Balzac m'a perdu et vraiment ennuyé dans les méandres de son style parfois trop encyclopédique.
Je ne me décourage pourtant pas pour si peu, surtout quand je lis un classique (habitude de la fac quand il faut lire un bouquin un peu pénible mais sur lequel on passe un partiel), j'ai donc persévéré jusqu'à la deuxième partie et le départ de Lucien - devenu de Rubempré, nom de sa mère et plus adapté - pour Paris, avec Mme Bargeton, son mécène devenu sa maîtresse. le but de ce voyage étant bien sûr, pour lui, son ambition littéraire : il veut en effet devenir un écrivain célèbre, ce qui est impossible à Angoulême. Commence alors son ascension un peu laborieuse, mais le menant au succès, jusqu'à sa chute magistrale, et son retour honteux à Angoulême chez David, devenu son beau-frère et celui à qui le jeune homme ambitieux a contracté des dettes.
Se dessine alors toute la problématique de la troisième et dernière partie : le remboursement de ces dettes sans mettre à mal la vie de la famille Séchard/Chardon, entraînant de nouvelles désillusions jusqu'à la fin du roman.

Ce roman porte donc bien son titre puisque pour les deux jeunes hommes épris d'idéal, la chute va être très violente et les illusions qu'ils se faisaient de leur monde (la littérature et la vie parisienne ou l'imprimerie) vont bien vite être mises à mal, surtout pour Lucien. Celui-ci, dans toute sa naïveté provinciale, va tomber de très haut en découvrant que pour réussir dans ce milieu qui lui tient à coeur, il faut se vendre, notamment en écrivant des critiques parfois extrêmement hypocrites d'autres ouvrages dans des journaux, et encore plus perdre toute moralité et honneur pour réussir. Contre toute attente, il va réussir brillamment dans ce domaine, perdant tout, jusqu'à sa famille, pourtant à des lieues de Paris, par simple ambition égoïste et désir de vivre dans un luxe toujours plus opulent.
Balzac, et l'on sent qu'il parle en connaisseur, décrit donc, dans le parcours de Lucien, le milieu de la littérature au milieu du XIXème siècle avec beaucoup de verve et de cynisme, ne faisant que montrer à quel point ce milieu est hypocrite et dénué de véritable aspiration poétique quand on veut réussir. L'on sent déjà poindre, dans ce roman, les relents du matérialisme (autant dans la façon dont l'écrivain est considéré que dans les nouvelles méthodes recherchées pour imprimer des livres à plus grande échelle et à moindre coût) qui prône depuis dans notre société : ainsi, ce qui se passait à l'époque De Balzac est bien encore de mise quand on voit ce qu'il en est des "Belles Lettres", où le marketing est plus important que le talent et l'originalité.

C'est pour toutes ces problématiques mises en jeu, pour la façon très violente, mais en même temps touchante, dont est décrite la vie parisienne de Lucien - de l'entrée au Paradis jusqu'à la descente aux Enfers -, que j'ai trouvé ce roman, qui m'a pourtant fait souffrir dans la première partie, magnifique. J'ai donc fini par adorer ma lecture, alors que c'était plus que mal parti (mais je dois être un peu maso). J'ai eu l'impression de lire Zola à partir de cette deuxième partie, dans la manière de raconter l'histoire, même si le style balzacien est quand même trop "littéraire" pour avoir la même force d'évocation que celui de Zola.

Je vais donc découvrir avec plaisir et très bientôt la suite des aventures de Lucien, personnage que j'ai vraiment apprécié, dans Splendeurs et misères des courtisanes.
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Quelle sensation de puissance se dégage de la prose Balzac !
Il a l'art du portrait au vitriol de la société parisienne (ici le milieu de la presse essentiellement) ou provinciale (ici Angoulême) de son temps comme des personnages ambitieux qui agissent avec rouerie tout au long de ces pages.
C'est intelligent et sans concession, cruel et souvent cynique. Mais je n'ai pas éprouvé le plaisir de lecture rencontré dans les romans de Dumas par exemple (les trois mousquetaires, vingt ans après ou le comte de monte-cristo) dont le petit grain de folie m'a souvent rempli d'une certaine euphorie. Chez Balzac c'est le sérieux qui domine, parfois au risque de l'ennui.
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Ça m'aura pris plus d'un mois et demi, mais je suis finalement venue à bout des Illusions Perdues de Balzac !

Parce qu'on ne va pas se mentir, une brique pareille, ce n'est pas de la tarte, encore moins quand on sait que cette tarte est farcie de longues descriptions anti-passionnantes et particulièrement complexes sur toutes sortes de sujets qui ne nous parlent pas spécialement (exemple pris au hasard : les législations en vigueur à Paris et en Province en matière de recouvrement de dettes, largement développées ici pour le bien de l'histoire).

Pourtant, je ne regrette rien. Je suis fière d'avoir lu cette oeuvre, parce que même si certains passages ont mal vieilli, elle reste un monument de la littérature française, en tant qu'elle représente des personnages authentiques et touchants, auxquels on ne peut que s'attacher au fil de ces quelque 623 pages. Comment en effet, ne pas être tout à la fois ému et agacé par la naïveté et la folie des grandeurs de Lucien, ou encore frappé par la pureté des sentiments de Coralie ? Car tout fictifs qu'ils soient, ils apparaissent l'un comme l'autre tout à fait crédibles et tangibles dans cet univers, décrit par l'auteur avec force de détails.

Quant au style, il est bien entendu difficile à aborder, mais il est si net et si élégant qu'on ne peut qu'éprouver du plaisir en le découvrant.

Mais le plus intéressant dans ce livre reste sans aucun doute l'immersion quasi totale à laquelle nous sommes soumis, en tant que lecteur, dans la vie littéraire parisienne, avec toute l'hypocrisie et le cynisme qui va avec.

Comme le père Goriot, que j'avais lu il y a quelques années, Illusions perdues a donc été une très belle découverte. le genre de découverte qui donne envie d'en savoir plus, et même de lire Scènes de la vie parisienne pour connaître la suite de l'histoire de Lucien de Rubempré...

Pour autant , je ne pense pas que ce sera dans l'immédiat ! Là tout de suite maintenant, je rêve plutôt d'un roman sans prise de tête, avec des phrases courtes et un happy end à la fin 😅
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Un des plus célèbres romans d'Honoré de Balzac, et sans doute un des plus longs, les Illusions perdues se composent en réalité de trois parties bien distinctes.

Dans la première partie, à Angoulême, Lucien rêve de gloire et de richesses grâce à ses talents d'écrivain. Sa mère et sa soeur sacrifient leur train de vie, leur confort, leurs revenus pour qu'il atteigne cet objectif. le jeune poète entretient une relation intellectuelle avec Mme de Bargeton qui comme lui rêve de Paris. En attendant il travaille dans une petite imprimerie que son meilleur ami David a héritée (ou plutôt achetée très cher) de son père. L'entreprise vivote et les talents de Lucien s'arrêtent au salon organisé par son amie. Il faudra un qui pro quo et divers événements pour envoyer le poète à la capitale. Ici, l'auteur décrit avec humour une bourgeoisie et une aristocratie provinciales avec une rage caustique entre ceux qui singent les gens de Paris et ceux plus terre à terre qui s'intéressent avant tout à l'argent.

Dans la deuxième partie, la plus connue du livre sans doute, Lucien débarque à Paris, mais après quelques mois difficiles, il découvre la presse et entame une ascension aussi fulgurante que ne sera la chute. Car le jeune homme, imbu de sa personne et sans talent (mais à vrai dire, ce dernier détail importe peu), néglige les règles établies et ignore le piège qu'une Mme de Bargeton délaissée va fomenter. Là Balzac s'en donne à coeur joie pour critiquer la presse et le cynisme des milieux mondains parisiens, dépensiers, m'as-tu-vu et futiles. L'écrivain ne s'y est sûrement pas fait que des amis.

Retour à Angoulême pour la troisième partie où David et Ève, son épouse et soeur de Lucien par la même occasion, essaient de s'en sortir tout en finançant les agapes parisiennes de Lucien. L'imprimerie vivote et David rêve de mettre au point un procédé industriel de fabrication du papier pour faire fortune et assurer des revenus à son beau-frère. Car toute l'économie du foyer tourne autour du poète. Et justement, celui-ci signe un faux en écriture qui va mettre en péril toute l'économie du couple et son avenir. David, homme honnête, intègre et un peu rêveur, va devoir affronter des requins des affaires à commencer par son propre père, prêt à tout pour quelques pièces supplémentaires. Même à ruiner son fils. Ce récit, plus classique et moins sarcastique, a un côté moraliste et est largement inspiré par les déboires financiers De Balzac.

Écrit dans les années 1830, ces romans autour de Lucien de Rubempré furent réunis quelques années plus tard en un seul volume. L'auteur y décrit un personnage fat, veule, lâche et égoïste surtout par opposition à son meilleur ami David et sa propre soeur (à noter que celle-ci y a un véritable rôle de caractère puisqu'elle dirige un temps l'imprimerie familiale et sauve le couple de la ruine, remplaçant sur le fil son mari rêveur). Balzac semble y régler ses comptes et développe une critique de la société du temps de la Restauration avec une rage inhabituelle pour cet écrivain.

Les Illusions perdues est un livre majeur dans l'oeuvre De Balzac, même si certaines longueurs et d'abondantes explications financières rendent la lecture du livre parfois austères.
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Ah Lucien de Rubempré ! Quelques années après cette lecture, le souvenir demeure intact des aventures de ce jeune provincial arrivé à Paris pour suivre une carrière dans les lettres.

A l'instar de George Duroy dans "Bel Ami" De Maupassant, l'ascension de Lucien se fera grâce aux femmes : Madame de Bargeton à Angoulême qui lui permettra de faire ses premières armes dans les salons avec sa poésie, puis à Paris, l'actrice Coralie dont il tombera amoureux. Comme son comparse, avide de réussite et de succès, Lucien choisira la voix de la facilité en rejoignant une carrière de journaliste au détriment de ses écrits plus "littéraires", qui lui brûlera les ailes.

C'est un roman très complet et complexe, avec une richesse de personnages incroyable. L'intrigue se construit au fil des chapitres, insérant "Illusions perdues" dans le cadre de la comédie humaine, où l'on croise des personnages déjà rencontrés dans d'autres oeuvres, jusqu'à la fin avec l'apparition salvatrice (étonnamment ou plutôt de curieusement) de Rastignac.

"Illusions perdues" peut faire peur par sa longueur et sa densité mais au contraire, c'est une oeuvre riche et passionnante pour qui prend le temps de la découvrir et l'approfondir.

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Étude de moeurs remarquable et que l'on pourrait transposer à notre époque en remplaçant l'ancienne aristocratie par la nouvelle bourgeoisie parisienne ou de grandes villes de province. Mais il faut persévérer et demeurer concentré pour arriver au bout de cette prose balzacienne. Les descriptions sont longues, précises et les tournures de phrases particulières. La grammaire mérite la plus grande attention. Les retours sur des événements passés et déjà connus du lecteur alourdissent, à mon goût, la lecture. Bref j'ai apprécié à hauteur de ce que cet auteur représente pour le patrimoine français mais je ne suis pas sûr d'en relire.
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Je ne connais que partiellement Balzac dont j'ai lu quelques ouvrages mais les Illusions perdues sont de loin le livre que j'ai préféré lire de lui ; on ne sent pas du tout les 800 pages passées, au contraire tout s'enchaîne rapidement sauf peut-être les parties sur l'imprimerie que j'ai trouvées un peu longues… L'ascension de Lucien à Paris est sûrement mon passage préféré du livre et même si la fin est un peu abrupte et décevante j'ai adoré et le relirai avec beaucoup de plaisir..
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Balzac nous promène et nous perd dans les conversations anecdotiques des journalistes et des affairistes du monde de l'édition, où les bons mots, l'esprit nihiliste, tombent à plat et font ressortir la totale immoralité de leurs comportements, l'absence complète de règles dans un milieu désordonné (même l'esprit marchand leur est refusé - ils jouent comme Étienne et Lucien à la roulette). le bon journaliste n'est qu'un professeur de sophistique qui peut argumenter contre argent dans un sens comme dans l'inverse avec autant d'ardeur et de vacuité. Journalistes et éditeurs, malgré leur train de vie sont des personnages pathétiques, vivant à crédit dans une bulle, tous à une pellicule de la déchéance. Ce tableau à charge contre le journalisme (achevé par Maupassant dans Bel-Ami et ses journalistes adeptes du bilboquet), soi-disant contre-pouvoir, à la fois si puissant qu'il fait les carrières et qu'on ne parvient à rien sans lui, et d'une faiblesse lamentable qui le rend si sensible à la corruption, déjà décadent depuis sa naissance, prostitué sans honneur, ne peut que faire imaginer avec vertige l'ampleur du dysfonctionnement similaire de nos médias contemporains… Les journalistes sont ici exactement équivalents à ces personnes qui font la claque au théâtre : on les paye pour qu'ils applaudissent ou grognent. Ce qu'ils disent n'a plus d'importance, c'est le bruit qui compte. Dans cette perspective, l'oeuvre littéraire, au succès enflé par des critiques et des éditeurs qui au besoin n'ont jamais lu une ligne, paraît bien peu de choses, sans existence réelle, sans fonction, que ce soit pour le petit peuple n'ayant pas les codes, ou pour le grand monde se servant indifféremment d'une oeuvre ou d'une autre comme objet de conversation décorative.

Comme dans le premier tome, Lucien continue de sacrifier ses relations d'amitié à sa quête d'ambition et de réussite (que ce soit la fraternité de son ami d'enfance et beau frère, la camaraderie intellectuelle du Cénacle ou bien même le compagnonnage du vice de Lousteau). Dans le roman d'apprentissage ordinaire, les illusions sont celles d'une jeune personne qui découvre comme les bons sentiments naïfs qu'il a appris à honorer dans sa jeunesse ne fonctionnent pas dans le monde réel. Or ici, Lucien ne s'accroche pas à ses bons sentiments mais au contraire croit pouvoir réussir en les reniant absolument. Et ce sont peut-être là les illusions décrites par Balzac… On ne réussit pas par la trahison des seuls liens humains solides qu'on peut avoir. Ce qui ressort, après des centaines de pages de description d'une vie parisienne de jeu d'apparences, de vanités et d'intrigues minables, c'est le contraste entre ces relations humaines dévoyées, intéressées et lâches et celles véritablement humaines du Cénacle de d'Arthez, véritable groupe d'amitiés épicuriennes, vivant sur le seul confort de la convivialité. La culture, l'amitié, la réflexion, la fidélité, l'effort, la persévérance, la conscience, l'oeuvre littéraire et la politique y acquièrent une vraie valeur humaine. Ce microcosme protégé, non-utopiste mais au contraire ancré dans la réalisation d'un monde meilleur ici et maintenant, laisse entrevoir une alternative à ce monde corrompu.
(critique du tome 2)
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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