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4,04

sur 718 notes
Ruth est de retour en République Dominicaine. Elle y vit une vie heureuse et épanouie en compagnie de sa fille Gaya et de sa mère Almah. La vie reprend son cours, doucement. Ruth se sent apaisée et à sa place.
Ce troisième tome raconte les chemins de vie, l'amour, l'amitié, les combats pour faire valoir ses droits, L Histoire, la famille, les victoires et les défaites.

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire de ce tome 3, pour ne pas spoiler celles et ceux qui ne l'auraient pas encore lu.

La saga des Déracinés fait partie de mes sagas "chouchou" pour lesquels j'ai eu un véritable coup de coeur. Ce tome 3 s'inscrit dans la continuité des précédents. Il contient quelques rebondissements mais raconte surtout les vies qui suivent leurs cours, avec les joies et les peines.
La plume de Catherine Bardon est toujours aussi agréable à lire. Son histoire est bien documentée : on se retrouve plongé dans l'histoire des Etats-Unis des années 60/70 avec en toile de fond l'assassinat de Martin Luther King, le mouvement hippie etc...

Il est bien évident que je lirai le dernier tome de cette saga pour boucler la boucle et j'ai déjà hâte de connaitre la fin !
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Un vrai plaisir de retrouver les protagonistes de la saga Les Déracinés de Catherine Bardon, après avoir lu les tomes 1 et 2. En particulier, Ruth Rosenbeck qui, après bien des tergiversations, retrouve sa terre natale, la République dominicaine, ses racines et avec elles sa mère, son frère, certains de ses amis. Mais aussi, ces paysages, ces odeurs, ce mode de vie qu'elle aime tant.

Cet opus traite de la vie de Ruth, sur son île, durant la période de 1967 à 1979. On la découvre maman, amoureuse puis mariée à un médecin qui laissera tomber son milieu favorisé et ses clients richissimes pour se lancer dans l'action humanitaire dans le cadre de la fondation créée par Almah sa belle-mère.

Au-delà du quotidien de cette famille qui s'agrandit et de celui des divers amis qui y sont liés (Arturo, Lizzie, Markus, Svenja...), le lecteur est invité à traverser L Histoire avec le mouvement hippie, la guerre du Vietnam, la Guerre des six jours opposant Israël à l'Egypte, la Jordanie et la Syrie, l'assassinat de Martin Luther King, le premier pas sur la Lune, la séparation des Beatles, l'attentat de Septembre noir (prise d'otages israéliens aux J.O de 1972), etc.

Ruth construit sa famille et son avenir au sein de son île. Si elle continue avec Markus de gérer le journal local de son père, elle cherche néanmoins le moyen d'agir en faveur du développement de celle-ci, notamment avec la mise en valeur de son patrimoine touristique.

Pendant ce temps, Almah alors en vacances en Israël redécouvre ce que peut procurer la présence d'un homme aimant à ses côtés. Un homme qu'elle a connu dans sa précédente vie et qui s'est retrouvé sur sa route par le plus pur des hasards. Saura-t-elle saisir cette nouvelle opportunité de bonheur, cette chance qui lui est donnée de ne plus vieillir solitaire ?

Alors que tout semblait aller dans le meilleur des mondes, Gaya, la petite fille de Ruth s'interroge sur l'identité réelle de son père (elle sait que le mari de sa mère Domingo n'est pas son père biologique). Subodorant l'existence d'un secret qu'on ne veut manifestement pas lui révéler, Gaya n'aura de cesse de trouver la vérité.

On assiste également à la mise en lumière de Nathan, le cousin de Ruth, devenu danseur étoile et des liens si particuliers qui le relient à Arturo.

Cet opus sera à la fois émouvant, palpitant au niveau humain, intéressant sur l'évolution qu'a connu le pays. Une belle suite qui m'a donné envie de lire très vite le dernier tome, Un invincible été.


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Au risque de me répéter cette saga a pour moi quelque chose de paradoxal. En effet, j'ai du mal à accrocher avec les personnages principaux. Ils sont à mes yeux trop lisses, trop tout d'une pièce. Même quand ils traversent les pires moments d'exil Wilhem et Almah gardent leur attrait, leur beauté inégalable. Et leur petit garçon se sort de tout cela sans traumatisme. Sans parler de la cadette, qui passe son temps à douter d'elle même mais bénéficie toute de même de toutes les facilités assurées par l'argent
Par contre j'apprécie énormément les personnages secondaires, la fantasque Svenja et le délicat Arturo. Gaïa m'intrigue, et j'espère qu'elle saura mieux que sa mère se construire et exister par elle-même.
Une partie de ce tome laisse la part belle à Lizzie. Mais ce qui aurait pu être une réflexion intéressante sur la transmission du traumatisme tourne à la caricature. Ruth est indemne parce-que ses parents se sont tus, et Lizzie maniaco-depressive parce-que les siens ont trop parlé ? Bien sûr je caricature, mais c'est malgré tout plusieurs fois sous entendu et à ça je ne peux absolument pas souscrire.
Alors, pourquoi cet empressement à lire ? Déjà, c'est extrêmement bien écrit, et qu'il s'agisse de New-York ou de la Dominique onn s'y croirait. Ensuite parce-que outre les descriptions il y a le rendu fidèle d'une époque, de sa folie, de ses espoirs, sa démesure et ses désillusions. Enfin parce-que malgré tout j'ai envie de savoir ce que deviennent les personnages. Et que donc l'auteure sait capter son public.
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Encore un tome passionnant pour cette saga historique aux nombreux rebondissements.
Malgré des thèmes plus lourds et une ambiance sombre, nous avançons et évoluons avec les personnages petit à petit. L'écriture est toujours aussi prenante et la lumière de certains protagonistes nous tient en haleine tout au long de notre lecture. Certains ressurgissent alors que d'autres disparaissent.
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Troisième volet des déracinés. On retrouve Ruth, revenue s'installer en République dominicaine, toujours sous la dictature de Balaguer. .
J'ai beaucoup aimé cette suite. le suivi des personnages, les conséquences de la diaspora, le contexte historique. Tout cela s'entremêle mais au lieu d'en faire quelque chose de lourd, l'auteure a réussi à créer un histoire plausible et qu'on ne veut pas lâcher.
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Dans ce troisième volume des Déracinés, nous retournons vers la République Dominicaine. Toujours centrée sur Ruth, cette dernière va se marier et fonder sa propre famille. Une petite vie tranquille en apparence... mais c'est sans compter sur quelques évènements qui ébranleront ce petit monde.


Ce troisième tome ne m'a pas surprise plus que ça. Il n'y a pas nécessairement une grande intrigue comme dans le premier tome, mais j'ai pris plaisir à retrouver toute la petite tribu ! Les années passent et c'est comme si nous faisions partie de la famille. Finalement nous voyons les personnages vieillir et les enfants grandir à leur tour.

J'ai adoré retrouver Almah et sa force de caractère qui m'impressionne toujours autant. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Ruth dans ce volume ; je l'ai trouvé grandit et plus calme, plus posée. On retrouve aussi de nouveaux personnages comme Domingo, Georges mais aussi Gaya qui promet de belles choses ...

Maintenant, je n'ai pas vraiment accroché avec cette partie de l'histoire (1967 à 1979). Mais il n'empêche que Catherine Bardon revient sur des faits historiques marquants comme l'assassinat de Martin Luther King, la montée du mouvement hippie ou encore la guerre des six jours ...

Cela dit, j'attends avec impatience la lecture de ce quatrième et dernier livre !
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J'ai adoré « Les déracinés » et un peu moins « L'Américaine ». Je dois dire que je me lançais avec un peu d'appréhension dans la lecture de ce troisième tome.
Ce troisième opus est un hymne à la famille au sens large ainsi qu'aux relations mère-fille. On se réjouit et on souffre avec eux avec toujours en toile de fond les événements historiques (guerre entre la Palestine et Israël, marches pacifistes aux Etats-Unis, crise politique en République Dominicaine…).
En lisant «Et la vie reprit son cours », j'ai eu le sentiment de rentrer à la maison et de retrouver ma famille et mes amis. Bien qu'il ne soit pas aussi fort que le premier tome ce fut un agréable moment de lecture.
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Un troisième tome sympa qui réunit saga familiale internationale et événements historiques marquants. J'avais trouvé vraiment intéressante l'épopée du premier tome sur l'exil des juifs au début de la seconde guerre mondiale: la tourmente, le douloureux choix du départ, la difficulté à trouver une terre d'accueil, la reconstruction etc...Les suites sont surtout plaisantes si on veut poursuivre les vies de la famille: enfants et petits enfants, oncles et tantes en République dominicaine mais aussi à Cuba et New York bien loin de l'Europe qu'ils ont quitté en 1940.
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Si vous avez aimé les 2 premiers tomes de la saga de Catherine BARDON, il en sera sans conteste de même pour ce 3ème opus.
On retrouve avec beaucoup de plaisir les "gens de Sosùa", et l'on continue de découvrir leur vie jusqu'à la fin des 70'.
Le récit est toujours ponctué des grands évènements historico-politicaux de la décennie : la guerre du Kippour, la fin du conflit au Vietnam... (toutefois, cet angle d'écriture un peu moins marqué que dans les 2 précédents volumes), et le tout parsemé des coutumes locales de la République Dominicaine..
L'histoire se resserre autour des femmes, et tout particulièrement Ruth et Gaya, la fille et la petite-fille d'Almah.
Quelle plaisir de retrouver cette communauté qui a su trouver une harmonie de vie, et de découvrir le parcours de femmes fortes, déterminées à vivre selon leurs désirs et en harmonie avec leurs convictions.
Encore un très bon moment de lecture !
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Il y a deux ans j'étais scotchée pas « Les déracinés », le magnifique roman de Catherine Bardon. La suite, « l'américaine » m'avait un peu déçue et j'ai tardé à me lancer dans ce troisième tome. A la faveur de l'été et afin de faire un sort aux derniers titres de ma pal avant la rentrée littéraire, je me suis finalement lancée et je ne l'ai pas regretté.
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On y retrouve Ruth, de retour à Sosua auprès de sa tribu, Ruth qui forte de sa maternité nouvelle, explose de féminité et de maturité.
Même s'il n'a pas la fibre romanesque du premier, j'ai eu plaisir à retrouver ses protagonistes. Un roman moins tourmenté, plus apaisé, où une fois encore l'histoire de Rosenheck croise la grande Histoire. On peut regretter parfois la juxtaposition d'événements sans que cela apporte au récit (comme la visite de Jacques Chirac !!) mais se plonger dans ce livre c'est un peu comme retrouver des amis perdus de vue avec qui l'on renoue avec délectation.
Alors une chose est sure, j'attendrai moins longtemps pour leur dire au revoir avec le dernier titre
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