Le chant des ronces

Le chant des ronces est un ouvrage magnifique. Je ne peux commencer ma critique autrement, car les histoires de Leigh Bardugo sont livrées dans le plus bel écrin qui soit. le livre possède une couverture rigide, magnifiquement illustrée, avec un titre au nom évocateur et à la calligraphie soignée. Je ne connaissais Leigh Bardugo qu'à travers le nom de ses autres romans et je n'ai donc pas fait le rapprochement quand j'ai découvert ce petit bijou en librairie. Tout de suite, le superbe format du livre a accroché mon regard. Il m'a intriguée et séduite, et c'est donc avec enthousiasme que j'ai candidaté à Masse Critique quand j'ai vu que le chant des ronces était proposé. C'est donc le premier livre de Leigh Bardugo que je lis et je ne connais pas du tout son univers de base, mais ça n'a absolument pas gêné ma lecture.

Heureusement que je ne m'étais pas attardée à le feuilleter trop longuement en librairie ! La magie des illustrations qui s'esquissent à mesure que les pages se tournent et que l'histoire avance n'aurait pas aussi bien opéré ! Je n'avais jamais vu rien de tel jusque-là et cette idée est vraiment chouette ! Elle est, en outre, superbement réalisée dans le chant des ronces. Des petits dessins viennent former un encadrement autour de chaque histoire et chaque conte se conclut par une illustration complète sur deux pages. C'est magnifique !

Pour ne rien gâcher, les contes qui nous sont racontés sont à la hauteur de leur superbe écrin. Six historiettes nous sont livrées, sous la forme de contes grinçants et cyniques, reprenant les codes des vieux contes traditionnels pour mieux s'en émanciper. Leigh Bardugo nous raconte des histoires tantôt tendres, tantôt cruelles, mais toujours soupçonnées de vieille magie. J'ai adoré Ayama et le bois aux épines, ainsi que le Renard trop rusé. Ces deux nouvelles possèdent une ambiance de vieux conte parfaitement retranscrite, mais sont transposées avec un oeil critique et sévère qui donne un ton cynique et pragmatique à l'ensemble. J'ai aussi beaucoup apprécié Petite Lame, dont le dénouement est savoureux. Je n'ai en revanche pas adhéré à la nouvelle Petit Soldat, qui s'est avéré être une réécriture (de Casse-noisette) moins réussie que les autres nouvelles du recueil. J'ai trouvé le tout moins maîtrisé et plus hasardeux, même si cela reste un texte de qualité qui soulève des thématiques très intéressantes.

En conclusion, je suis conquise par le chant des ronces. Ce somptueux ouvrage n'est pas seulement beau, il renferme également de savoureux contes aux morales aiguisées comme des épines de rose. Comme le dit si joliment la quatrième de couverture, « si l'amour s'exprime avec des fleurs, la vérité exige des épines. » Merci à Babelio et aux éditions Milan pour l'envoi de ce livre que j'ai adoré.

Le chant des ronces est un objet livre magnifique. En plus d'une couverture rigide (hardcover), chaque conte est illustré et le plus beau réside dans le fait que les dessins suivent une logique: de la première à la dernière page, l'illustration s'étoffe. Dans chacune, les détails s'ajoutent au fur et à mesure que l'histoire avance pour finir avec une superbe fresque complète qui s'étale sur une double page.

6 contes composent ce recueil: Ayama et le bois aux épines, le renard trop rusé, La sorcière de Duva, Petite lame, le prince soldat, Quand l'eau chantait le feu. On y trouvera des éléments qui renvoient à l'extraordinaire univers créé par Leigh Bardugo. Ce ne sont pas des histoires pour faire rêver les enfants mais pour faire chavirer et frissonner les adultes et les adolescents. Sombres, souvent cruels ces récits s'inspirent de récits que l'on connait déjà comme La petite sirène ou encore Hansel et Gretel mais Leigh Bardugo a su leur insuufler sa propre patte ce qui rend chaque histoire unique.

J'ai adoré ce recueil. Je me suis laissée transporter par chaque conte et l'immersion est totale. C'est fou à quel point j'étais happée par chaque histoire, je ne pouvais pas m'arrêter avant de l'avoir finie. D'autant plus que l'auteure n'hésite pas à faire souffrir ses personnages et chaque leçon s'apprend en payant un lourd tribut. Pour les fans du Grishaverse, c'est un régal car on retrouve quelques références à son univers. Je pense donc qu'il est préférable de connaitre les romans de l'auteure avant de lire ce livre. le plaisir de lecture ne sera que plus grand.

La chant des ronces est immersif, sombre et profond. 6 contes qui ne sont pas moralisateurs mais ils font plutôt réfléchir sur les travers de l'humanité. Un objet livre magnifique dont j'ai adoré découvrir chaque recoin, un livre qui s'admire, se dévore et fait frissonner.
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Bon, déjà est-ce qu'on peut parler de la beauté de l'objet livre parce que je suis encore sous le choc. La couverture, le dos, les illustrations à l'intérieur, tout est à tomber et j'ai juste envie d'encadrer chaque page de ce livre sur mes murs. Oui, à ce point.


J'avais un peu peur en commençant le chant des ronces à cause du format nouvelles, j'en lis très peu et j'ai souvent du mal avec ce type d'écrits… mais Bardugo le gère comme une reine et offre des histoires bien différentes les unes des autres, et des réécritures très poétiques des contes de notre enfance. Bien sûr j'ai mes préférences (La sorcière de Duval et Quand l'eau chantait le feu sont mes favorites), mais il y aussi quelques nouvelles avec lesquelles je n'ai pas accroché, le renard trop rusé étant celle que j'ai le moins aimé parce que j'ai trouvé qu'elle n'avait pas trop d'intérêt… Par contre je dois te dire que je m'attendais vraiment à quelques chose de plus sanglant, de plus violent même, de plus sombre (comme le laissait présager le sous-titre). du coup j'en ressors en partie déçue puisque ça reste assez « joyeux ». Je ne sais pas si ça vient de moi ou pas, mais j'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à certaines nouvelles, et même globalement je n'ai pas eu « wow » que j'espérais. En fait, les histoires sont bonnes…mais en même temps elles n'ont rien d'inoubliable, rien de spécial comme les autres romans de l'auteure et je pense que c'est ce qui a joué.


Après il faut avouer que l'auteure fait des miracles en seulement une cinquantaine de pages, entre son univers et ses personnages qu'elle arrive à très bien développer, et c'est un aspect assez impressionnant vu le peu de pages pour chaque nouvelle. Et l'écriture est juste parfaite pour ce genre de récits, honnêtement la plume de Bardugo est tout simplement magique.


Bref, un bon recueil mais qui aurait pu être mieux !


Merci à Page Turners pour l'envoi !
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# de petites histoires faciles à dévorer

Ici, pas trop de risques puisqu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un recueil de contes et de nouvelles. Mais je dois admettre que j'avais quelques appréhensions avant de commencer ma lecture. Difficile de se remettre dans le bain après toutes ces années ! Allais-je tout comprendre sans passer mon temps dans le dictionnaire ? Allais-je vraiment ressentir toutes les émotions de ces histoires ? C'est un grand plaisir pour moi de vous dire que oui. Certains récits sont plus complexes que d'autres mais, dans l'ensemble, c'est une pure satisfaction.

Quel bonheur de découvrir réellement la plume de l'auteure, de comprendre sa façon d'écrire et son imaginaire. J'aime sa façon de poser les mots mais aussi les images, les métaphores. Tout est très précis et bien décrit, presque comme si vous y étiez pour de vrai !

# Un petit bijou d'imagination

## Abracadabra !

Qu'est-ce que vous aimez dans les contes ? Outre leurs morales, ce qui vous passionne, c'est la magie ! Vous serez donc heureux d'apprendre qu'avec ce recueil de contes, vous allez en avoir pour votre argent, parce que de la magie, il y en a partout ! Dans les univers que l'auteure nous raconte, dans les histoires mais aussi dans les mots. Tout est imagé et imaginé avec précision, de quoi vous faire voyager ! Vous verrez, vous finirez par croire qu'un autre monde existe, là quelque part, et qu'il n'attend que de courageux explorateurs comme Leigh BARDUGO pour le découvrir.

Animaux qui parlent, personnages en pain d'épices, jouets vivants ou encore sirènes : voici un peu le programme des festivités ! Et même si je n'ai pas aimé toutes les histoires de manière égale, j'ai tout de même été envoûtée par tant d'originalité !

Envie d'en savoir plus ? C'est ici que ça se passe : https://krambolage.wordpress.com/2017/11/21/language-of-thorns-bardugo/
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Ce recueil de six contes se lit facilement, on se laisse porter à travers les histoires des différents personnages.

J'ai une petite préférence pour le conte "Le Prince soldat", qui est une revisite du conte de Casse Noisette.

Bien que ce livre soit un livre jeunesse, il n'est pas destiné aux plus jeunes. En effet, le livre est annoncé comme étant destiné au plus de 13 ans, et certains passages des contes ne conviendraient pas aux moins avertis.

J'ai mis du temps à lire ce recueil de nouvelles et j'ai tout simplement adoré mes lectures ! de manière globale, j'aime les contes et nouvelles pour leur aspect merveilleux, les leçons qu'on peut en tirer et les retournements de situation : avec le Chant des Ronces, j'ai été comblée !

Ce recueil s'installe dans l'univers de Grisha (de la même autrice). Les différents contes se lisent très bien et sonnent de manière familière avec les contes de notre enfance. J'ai notamment retrouvé des notes de Hansel et Gretel et de la petite sirène, mais quel bonheur de voir ces contes réécrits dans un univers riche de magie, mais aussi plus contemporain. Les héroïne se fraient leur propre destin et non sans difficultés ; les belles-mères protéger leurs filles adoptives au péril de leur vie ; les personnages vont au-delà de leurs limites mentales et physiques.

J'ai aimé le fait que tous ces contes abordent différemment le sujet de la « beauté » ; un thème fort dans les contes de princesse. Souvent pour bouleverser nos a priori, pour montrer à quel point être considéré « beau » ou « laid » est une malédiction… ou pour mettre en avant les limites de nos codes.

Dans la liste de nouvelles, mes préférées sont Ayama et le bois aux épines, sur le sujet de la beauté, de la fidélité envers ses convictions et son instinct et des a priori ; La sorcière de Duva qui met en perspective les a priori et questionne la famille ; Petite lame est un conte merveilleux qui place la beauté en malédiction et porte sur l'émancipation de la femme ; Quand l'eau chantait le feu aborde le sujet de la différence et du rejet, mais aussi de l'amour et de la haine.

Bref, vous l'aurez compris : c'est un beau coup de coeur pour le fond, mais aussi pour la forme ! Cet ouvrage est magnifiquement illustré par Sara Kipin. Ses illustrations évoluent au fil des pages jusqu'à se découvrir entièrement. Superbes, elles prennent de plus en plus de place jusqu'au final grandiose.

Si vous aimez les contes et les réécritures très libres des contes dans des univers merveilleux : foncez ! Vous allez adorer !
Lien : https://leshistoiresdesolene..

C'est un joli objet avec des illustrations incroyables. J'adore l'idée de faire évoluer les dessins en même temps que l'histoire jusqu'à nous dévoiler une illustration pleine page.
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Bien que ces contes soient très beaux, je trouve qu'on s'éloigne de l'univers Grisha.
On est davantage dans une révisitation de contes traditionnels à la façon de l'auteure, en passant par Hansel et Gretel, Casse-Noisette ou encore La Petite Sirène. Ça ne m'a pas pour autant dérangé et d'une certaine façon le conte le Renard Rusé fait un joli clin d'oeil à notre fameux Nikolai 🤍
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Bien plus que des contes, ce sont des fables. L'auteure s'empare de leurs codes, chaque histoire à sa morale et ses mises en garde ⚔
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Les 2 derniers contes sont mes préférés : le prince soldat et Quand l'eau chantait le feu.

Chaque fin est surprenante

Mouai mouai ..

Je vous ai dit que je n'étais pas emballé de fou. Je pense que c'est parce que je n'aime pas rester trop longtemps sur le même livre. Au bout d'un moment, j'ai le sentiment de me lasser, perdre mon temps comparé à tout ce qui m'attends dans la pal 🥲 Et là je n'ai pas enchaînée les nouvelles, et bien, j'ai voulu laisser tomber 🤷 mais il n'empêche que je me suis accroché et j'ai bien aimé !

Alors, non, je n'ai pas adoré, et même si j'aime six of crows (de tout mon coeur vous ne pouvez pas savoir ♥) je ne me procurerai pas ce roman ni celui sur les Saint dans le même univers. Pour moi, ce sont des romans plus pour la collection que la lecture. Et je ne ressens pas la nécessité, pour moi hein, c'est personnel, de les acquérir. Mais il n'empêche que je suis contente de l'avoir lu.


Ce que j'ai préféré, c'est voir les dessins évoluer en même temps que la nouvelle se déroule. C'est un très bon concept. Et le coup de crayon est très joli.

J'ai aussi apprécié les fins inattendues. Des fins qui donnent une leçon. Leçon très cruelles 😶 mais le monde l'est aussi..



Il y a juste l'avant-dernière nouvelle, je n'ai pas compris 🥸 gros flop pour moi 😵

Comme quoi je commence à apprécier le format nouvelles mais pas toutes les nouvelles .. 🤔

Après m'être plongée dans la bande dessinée avec le Darkling, j'ai eu comme une envie soudaine de continuer à me balader dans le « Grishaverse » alors, je me suis attaquée à la relecture de ce recueil de contes. J'en suis ressortie bien déçue… L'ayant lu, il y a quelques années, je ne me rappelais plus des histoires ! Maintenant, je comprends pourquoi !
Le livre est beau, les illustrations sont magnifiques et enveloppent bien les textes. Visuellement, ça donne envie. Forcément, nos yeux sont attirés rien que par la couverture !
Pour ce qui est du contenu, on déchante vite ! J'ai trouvé les contes beaucoup trop longs et donc ennuyeux. Ils sont racontés d'une façon beaucoup trop lente avec beaucoup trop de passages inutiles.
Je ne comprends pas non plus la raison de ce recueil parce que les allusions au monde Grisha sont si minces. J'aurais bien aimé lire des contes vraiment centrés sur des personnages de cet univers.
Ce n'est pas pour tout de suite ma relecture de la trilogie « Grisha » !

Cela doit être la première fois que cela m'arrive, mais je dois me résoudre à abandonner ce livre.
Je n'y prends absolument aucun plaisir, les histoires sont longues, déjà à la base je n'aime pas trop les nouvelles.
Tant pis, peut-être que d'autres aimeront beaucoup mais ça n'a pas été mon cas.